Burkina Faso-Presse-Revue

Rentrée gouvernementale et présidentielle guinéenne, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 10 sept. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement la situation en Guinée, marquée par la présidentielle du 18 octobre prochain, sans oublier d’aborder la rentrée gouvernementale effectuée la veille, au Burkina Faso.

Sous le titre : «Inondations: Le gouvernement déclare l’état de catastrophe naturelle », le quotidien national Sidwaya informe qu’après quelques jours de break, l’équipe gouvernementale s’est réunie, hier mercredi 9 septembre 2020, au palais du Kosyam, pour le Conseil des ministres, sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

De son côté, le journal privé Aujourd’hui au Faso laisse lire à sa Une : «Rentrée gouvernementale : Derniers dossiers avant campagne électorale», là où Le Quotidien, autre journal privé, affiche : «Rentrée gouvernementale : les derniers dossiers de fin de mandat».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso fait observer qu’à l’occasion de la rentrée gouvernementale l’exécutif a indiqué son intention d’organiser «des élections apaisées» et «la reprise en main de l’économie».

Le même journal, à travers son ‘’Regard sur l’actualité’’, aborde la présidentielle sous le titre : «L’opposition déroule le tapis rouge pour Alpha Condé».

Selon le confrère, ce n’est pas tous les jours qu’un parti ou un regroupement politique défenestre son leader.

«C’est pourtant ce qui est arrivé en Guinée, où le Front national pour la défense de la démocratie (FNDC) a procédé à la mise à l’écart de Cellou Dalein Diallo», commente L’Observateur Paalga, avant d’ajouter que «cette décision fait suite au dépôt par le président de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée) de sa candidature à la présidentielle du 18 octobre prochain».

Quant au quotidien Aujourd’hui au Faso, il met en exergue : «Présidentielle guinéenne du 18 octobre : 12 à l’assaut de Sékoutoureya»

L’éditorialiste se demande : «Est-ce parce que le chiffre 13 porte malheur selon une certaine croyance invraisemblable et éculée qui a fait que les grands juges ont finalement retenu les 12 postulants sur les 13 à la présidentielle guinéenne ?».

Agence d’information du Burkina

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