Apurement du passif foncier à Bobo-Dioulasso

Le rapport de la commission ad ‘hoc attendu en novembre prochain

Le président de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso, Adama Bidiga, a rencontré les populations des zones de la ville, concernées par l’apurement du passif foncier, le vendredi 20 octobre 2023. Cette rencontre visait à leur faire le point des travaux de la commission ad ’hoc.

 

La commission ad ‘hoc d’apurement du passif foncier dans la ville de Bobo-Dioulasso est à pied d’œuvre et ses travaux avancent. C’est le message donné par le Président de la délégation spéciale de la commune (PDS) de Bobo-Dioulasso, Adama Bidiga, aux acteurs de défense des droits au logement et aux populations des zones concernées, le vendredi 20 octobre 2023.

Il les a en effet rencontrés pour leur faire le point des travaux de ladite commission mise en place sous l’égide du gouverneur des Hauts-Bassins, en mars 2023. A tour de rôle, les responsables des délégations spéciales des 6 arrondissements concernés (Ndlr, tous les sauf l’arrondissement 1) ont pris la parole pour faire le point des différentes actions qu’ils ont engagées dans le cadre du processus.

A suivre les explications de la commission, il y a eu des sous commissions mises en place au niveau des arrondissements concernés par le problème foncier, et qui ont fait des rencontres avec toutes les parties prenantes. Ainsi, un recensement des ménages concernés a été fait, et le besoin en superficies de terres à mobiliser été défini, à en croire les responsables des arrondissements. « En termes de mobilisation des terres, il y a un effort qui a été fait par les propriétaires terriens et également avec certains opérateurs immobiliers », a fait savoir Adama Bidiga. Le rapport de la commission, à écouter le PDS Bidiga, devrait être déposé en novembre prochain.

Le reste du processus consistera à un plaidoyer auprès de responsables au niveau national dont les ministres en charge de l’urbanisme et de l’administration du territoire, et bien d’autres acteurs parties prenantes. « Tout ne dépend pas seulement des autorités communales et locales » a-t-il affirmé. Quant aux options pour la disponibilité des terres, il faut démarcher les propriétaires terriens et les promoteurs immobiliers qui possèdent actuellement autour de 4 000 hectares de terrains dans la commune, foi de Adama Bidiga.

Alpha Sékou BARRY

Aurore Vanessa ONADJA

(Stagiaire)

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