Assises nationales sur l’éducation
La région des Hauts-Bassins prépare sa copie
La région des Hauts-Bassins organise du 13 au 15 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso, ses assises régionales sur l’éducation nationale. Ces concertations au niveau régional, se tiennent en prélude aux assises nationales de l’éducation, prévues du 18 au 20 novembre 2021, à Ouagadougou.
La région des Hauts Bassins n’entend pas faire de la figuration aux assises nationales de l’éducation qui se tiendront du 18 au 20 novembre 2021 à Ouagadougou. Elle réunit du 13 au 15 octobre 2021, à Bobo-Dioulasso, les acteurs de l’éducation et des personnes ressources pour diagnostiquer les maux de l’éducation au niveau de la région afin de faire des propositions aux concertations nationales. Mais d’ores et déjà, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des assises en a cité quelques-uns.
Il s’agit de l’insuffisance dans la gouvernance administrative, pédagogique et financière de l’éducation, des problèmes de transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux communes, du développement d’établissements privés dont un bon nombre ne respecte pas les cahiers de charges. Antoine Atiou a également évoqué l’incivisme et la violence dans l’espace scolaire, des difficultés à satisfaire les revendications sociales des travailleurs de l’éducation comme maux qui gangrènent le système éducatif burkinabè.
« Le diagnostic est bien posé. Il faut maintenant des remèdes », a dit le premier responsable de la région des Hauts-Bassins. Il a alors invité les participants à enrichir le document de base des assises élaboré en concertation avec les différents acteurs de l’éducation.
Ce document de base, a rappelé le gouverneur, n’est pas une bible, en ce sens que les problématiques identifiées et les propositions de réponses à y apporter ne sont pas exhaustives. Il a de ce fait invité à une participation active à ces assises régionales sur l’éducation nationale, dans le but de poser les jalons d’un système éducatif de qualité, inclusif et résilient afin d’assoir l’économie du savoir et bâtir l’école de demain.
« Dans ce troisième millénaire, l’économie repose sur les services. Et la première richesse est désormais la matière grise et non plus uniquement les matières premières comme dans les deux précédents. Il nous faut donc si nous voulons marcher dans le sens de l’histoire, repenser notre système éducatif pour qu’il forme des ressources humaines de qualité en phase avec les enjeux du monde contemporain », s’est convaincu M. Atiou. Les propositions pour une éducation de qualité sont attendues demain vendredi 15 octobre 2021.
Adaman DRABO
