Campagne agricole 2021-2022

La physionomie présage de « bonnes » récoltes

Dans le cadre du suivi de la campagne agricole 2021-2022, le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydroagricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, a visité des exploitations agricoles dans la région des Hauts-Bassins le  mercredi 11 août 2021. L’objectif de cette tournée était de s’assurer d’une bonne campagne agricole dans la région.

Afin de s’assurer d’une bonne campagne agricole 2021-2022, le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydroagricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, a séjourné dans les champs du Grand-Ouest du pays. Après la région du Sud-Ouest, le premier responsable en charge de l’agriculture  a marqué une halte dans plusieurs exploitations agricoles dans la région des Hauts-Bassins ce mercredi 11 août 2021. La délégation a visité d’abord l’exploitation agricole de Zakaria Sanou à Santidougou, dans la province du Houet. Sur une superficie de 8 hectares sur laquelle le producteur, pour cette campagne agricole, a consacré 5,5 ha à la production du manioc, et le reste au maïs, à la tomate et à la courgette. Zakaria Sanou est optimiste au vu de la physionomie de la saison, surtout grâce à l’appui du gouvernement avec l’installation du nouveau modèle agricole composé d’un forage solaire  et d’un système de  maitrise de l’eau, notamment la technologie  d’irrigation goutte à goutte. Après Santidougou, le ministre et sa compagnie se sont rendus à Diarradougou dans la commune rurale de Bama. Dans cette localité, ce sont les 49 femmes et les 12 hommes du bas-fond rizicole qui ont accueilli la délégation dans cette matinée du 11 août 2021. Sur ce site d’une potentialité de 100 hectares, 30 hectares ont été déjà emblavés dont 17 hectares labourés  à prix subventionné dans le cadre de l’initiative présidentielle « Produire un million de tonnes de riz ». Il est attendu 115,5 tonnes dans ce bas-fond, soit 3,8 tonnes à l’hectare. La cheffe d’unité d’animation technique à Diarradougou, Minata Sidibé, a affiché un optimisme quant à l’issue de la campagne agricole sur ce bas-fond. « La physionomie est bonne actuellement. Si la pluviométrie se poursuit, la moisson sera bonne », s’est-elle enthousiasmée. Cependant, a-t-elle souligné, la post-récolte du riz se pose avec acuité, notamment le manque de batteuse, le problème de séchage et le non aménagement du site.

 

Contribuer à l’initiative présidentielle

 

Le ministre en charge de l’agriculture et son équipe ont achevé la tournée dans la commune de Faramana, toujours dans la province du Houet.  Dans cette commune rurale, la délégation a visité l’exploitation et le champ de maïs de Kalifa Konaté à Siankoro avant de visiter le bas-fond rizicole de Koby, village situé à Faramana. Dans le cadre de l’Initiative présidentielle « Produire un millions de tonnes de riz », 100 hectares ont été labourés à prix subventionné à Koby. Sur ce site, la production prévisionnelle est de 320 tonnes de riz.  De Santidougou à Faramana en passant par Diarradougou, Salifou Ouédraogo a encouragé et félicité les producteurs pour le travail abattu. Egalement, il s’est dit édifié et rassuré de la physionomie des exploitations agricoles. Une physionomie qui présage de bonnes récoltes dans la région des Hauts-Bassins, selon lui.  « C’est vrai qu’il y a un eu des poches de sècheresses dans le mois de juin. Mais aujourd’hui tout cela est derrière nous », a-t-il rassuré. Le chef du département de l’agriculture a dit attendre beaucoup de la région des Hauts-Bassins. C’est pourquoi, il s’est réjoui de l’engouement  des producteurs pour la production du riz. Toute chose qui permettra d’atteindre l’objectif  de l’initiative présidentielle « Produire un millions de tonnes de riz ». En rappel, dans la région des Hauts-Bassins, la production prévisionnelle est de 200 000 tonnes de riz dans le cadre de l’initiative présidentielle « produire un million de tonnes de riz ». Il est aussi attenu 300 000 tonnes de coton, et de plus 900 000 tonnes de céréales. Sur les différentes exploitations agricoles, les producteurs ont soumis la difficulté d’accès aux engrais en quantité et de qualité. A en croire le ministre, tout est mis en œuvre pour un accès sécurisé aux engrais avec la création la Centrale d’approvisionnement en intrants et  matériels agricoles (CAIMA).

 

Boudayinga J-M THIENON

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