L’Association Bobo-Dioulasso Avant Avant
Pour la « résurrection » de l’arbre à l’école primaire
L’association « Bobo-Dioulasso Avant Avant » a lancé la première édition du projet « une école primaire, un bosquet » le samedi 14 août 2021 à l’école primaire centre « A » de la cité de Sya. Ce projet vise à redonner le couvert végétal des écoles primaires de la ville.
L’association « Bobo-Dioulasso Avant Avant » entend redonner le couvert végétal d’antan des écoles primaires de la cité de Sya. « La caractéristique principale des écoles primaires dans les années 60 à 70 à Bobo, est qu’on n’y avait pas besoin de hangars parce toutes les écoles avaient suffisamment d’ombre pour recevoir les élèves et les enseignants. Ces mêmes écoles sont dénudées de nos jours », a fait savoir le représentant du président de l’association Bobo-Dioulasso Avant Avant, Bapigué Ouattara. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, son association, forte de plus de 50 000 membres, tous des filles et fils de Bobo, a eu cette idée pour le retour de l’arbre à l’école primaire afin de contribuer à l’éduction environnementale des enfants. Pour ce faire l’association, née à travers le réseau social Facebook, a initié à cet effet un projet de reboisement dénommé « une école primaire, un bosquet » dont le lancement est intervenu ce samedi 14 août 2021 à Bobo-Dioulasso. Plus de 400 plants, composés essentiellement de manguiers, d’eucalyptus, de flamboyants, de jacquier, ont été remis à des responsables d’établissement. Pour la survie de ces arbres qui seront mis en terre dans les écoles primaires de Bobo-Dioulasso, l’association, aux dires du représentant du président, compte sensibiliser les élèves dès la rentrée scolaire 2021-2022 afin de les amener à bien les entretenir. « Dès la rentrée scolaire, nous allons sensibiliser les élèves en leur faisant comprendre que l’arbre est un être vivant qui a besoin d’être entretenu sans quoi il meurt », a soutenu Bapigué Ouattara en rassurant que « Bobo-Dioulasso Avant Avant » mettra tout en œuvre pour donner une chance de survie des arbres à mettre en terre. Une initiative à laquelle le représentant du directeur régional de l’éducation préscolaire, scolaire et non formelle des Hauts-Bassins, Roger W. Ouédraogo, accorde un intérêt en ce sens que, dit-il, la question de l’environnement, et plus particulièrement de l’arbre, doit intéresser tout le monde. M. Ouédraogo regrette que les écoles soient devenues de nos jours un « désert ». « Bobo dans le temps, notamment les écoles primaires, était un jardin botanique. Les enseignants se donnaient toute la peine pour entretenir les arbres. Mais aujourd’hui, ces arbres qui symbolisaient la ville de Bobo et ses écoles ont disparu », a regretté Roger W. Ouédraogo qui trouve salutaire la naissance du projet « une école primaire, un bosquet ».
Kamélé FAYAMA
