Lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso

Six mois pour ériger le temple des cracks

 

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro, a lancé, le vendredi 15 février 2019 à Bobo-Dioulasso, les travaux de construction du lycée scientifique national. Prévu pour s’achever dans un délai de six mois, cette infrastructure financée par la banque mondiale à hauteur de 2 milliards 600 millions de F CFA, devra être opérationnelle pour la rentrée scolaire 2019-2020.

 

Les travaux de construction du lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso ont démarré. En effet, la pose de la première par le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro, est intervenue, le vendredi 15 février 2019, au secteur 23. D’un coût de 2 milliards 600 millions  de F CFA, ce nouveau temple du savoir sera bâti sur 4 hectares 400 m2. Ce label de référence sera composé des blocs pédagogiques qui seront constitués des salles de cours, une salle de professeurs, des laboratoires, des salles informatiques, des bibliothèques, une salle d’études, une salle de projection a expliqué, l’architecte en charge de la construction, Hermann Yaméogo.

Et de poursuivre qu’il y aura également des blocs administratifs dans lesquels, on retrouvera des bureaux, une salle de réunion, une salle de professeurs, des magasins, des cafétérias, etc. En plus de ces commodités pour les encadreurs et leurs élèves, un complexe sportif olympique composé de terrain de football, de volley, de basket et de handball, est en vu selon l’architecte. A cela, s’ajoute le cadre d’hébergement des élèves et du personnel.

Il est aussi prévu une infirmerie qui comprend une salle de consultation, une salle de soins, et une salle d’admission de cinq lits. Ces annonces font déjà des heureux élus parmi les élèves du lycée dont les deux premières promotions prennent les cours au lycée privé Rockseed. C’est le cas de Rosine Dargani, élève en classe de 2ndC. Pour la jeune élève, les laboratoires qui verront le jour leur permettront de concilier la théorie à la pratique. Selon elle, les pays de référence dans le monde aujourd’hui ont misé sur les sciences. «… nous serons fiers de bénéficier d’une infrastructure digne de ce nom, qui nous permettra de réaliser nos rêves », a-t-elle indiqué avant de promettre de bien travailler pour ne pas décevoir les autorités.

Le respect du cahier de charges

Le ministre en charge de l’éducation nationale, le Pr Stanislas Ouaro a rappelé que les séries C et E sont restées embryonnaires, de telle sorte que de 1980 à nos jours, l’effectif national des candidats au bac C pour chacune des sessions est resté sensiblement égal. Pour lui, cette situation a entrainé un manque crucial de vivier pour la mise à disposition d’enseignements de sciences en général et de  mathématiques en particulier dans le  système éducatif.  En plus, la création du lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso  sera un temple où seront formés des ingénieurs pour booster le développement du Burkina Faso, a-t-il souhaité.

Selon le ministre, ces lycées devront être dotés d’un statut qui leur permet de jouir d’une autonomie relative de gouvernance et de gestion et de délibérer sur toutes les questions relatives à la vie de l’établissement. Pour accéder aux lycées scientifiques nationaux, le Pr Ouaro a soutenu que ce sont  les meilleurs au BEPC  du Burkina Faso qui sont sélectionnés. A l’en croire, les élèves qui sont retenus sont boursiers et il n’y a ni enfant de riche ou de pauvre. Par ailleurs, il a exhorté l’entreprise en charge du chantier à respecter les clauses contractuelles afin que les présents travaux s’exécutent dans les délais impartis et conformément aux cahiers de charges.

Et d’insister que la rentrée 2019-2020 les salles de classe soient prêtes pour accueillir les futurs ‘’cracks’’. Le représentant du maire de Bobo-Dioulasso, Alain Sanou, a félicité le gouvernement pour la construction de ce lycée. Il a rappelé qu’aucun pays ne peut se développer sans les sciences. Et de poursuivre que les  dragons d’Asie  sont aujourd’hui une référence d’innovation et de développement que grâce à la science. Il a traduit la reconnaissance de la commune envers la politique actuelle du gouvernement et a promis  que la commune va accompagner le projet.

 

Albert Sankara

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