« Fonds missionnaire-Burkina Faso »

30 femmes formées à la production de jus

L’association « Fonds missionnaire-Burkina Faso »  a  organisé, du  12 au 16 février 2019 à Bobo-Dioulasso, une formation au profit d’une trentaine de femmes, en production de jus à base de produits forestiers non-ligneux. En marge de la formation, elle a offert au chef de canton, un forage au profit de la population de Dioulassoba.

 

Une trentaine de femmes ont vu leurs capacités renforcées dans la production de jus naturels à base de fruits forestiers non ligneux. Elles ont en effet bénéficié d’une formation en la matière, du 12 au 16 février 2019, à Bobo-Dioulasso. Ces femmes sont venues de plusieurs régions du Burkina Faso. Elles sont toutes, membres de l’association « Fonds missionnaire-Burkina Faso » (FMI-BF). Pendant ces cinq jours, elles ont pu renforcer leurs connaissances dans la production de jus à base de fruits, notamment le pain de singe et le fruit de liane.

Selon les formateurs, les communications ont porté, entre autres, sur les bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication des jus, les techniques de prétraitement de la matière première, et le processus de fabrication du jus naturels. Sans oublier le conditionnement, l’étiquetage des produits finis, la réglementation et les normes sur les jus, le « business plan » d’une micro entreprise. Ingénieur en agroalimentaire, Ardjouma Arsène Ouattara est l’un des formateurs. La formation, a-t-il dit, s’est déroulée dans une bonne ambiance. « C’était une approche participative où il y a eu beaucoup d’échanges », a laissé entendre l’ingénieur en agroalimentaire. A la sortie de la formation, ces femmes, à l’image Maïmouna Ilboudo, une participante venue de la région du centre, se sont dit satisfaites de ces cinq jours d’échanges. « Il y a des normes que je ne savais pas avant la formation. Je sors renforcée», a affirmé Mme Ilboudo. Et d’ajouter qu’elle est prête à servir de relais auprès d’autres femmes. Ladite formation a été initiée par le FMI-BF, et financée par le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’entreprenariat (FAFPA).

 

Un forage pour Dioulassoba

 

L’administrateur national du FMI-BF, Albert Ouédraogo, par ailleurs Directeur régional de « United mission » en Afrique de l’Ouest, a fait savoir que la formation rentre dans le cadre de leur programme de  renforcement de capacités. Il a, à l’occasion, promis qu’elle ne sera pas la dernière du genre. « Avec l’accompagnement du FAFPA, nous comptons organiser d’autres formations au profit de plusieurs femmes», a déclaré Albert Ouédraogo. Et de poursuivre que le FMI-BF est prêt à accompagner ces femmes à faire valoir les connaissances acquises dans l’entrepreneuriat.

Il leur suffira, a-t-il précisé, de proposer des bons projets pour être financées par le FMI. Le Chef d’antenne régional des Hauts-Bassins du FAFPA, Tinguéri Guidala a, à son tour, indiqué que sa structure ne ménagera aucun effort quand il s’agira toujours de promotion de la formation dans tous les domaines d’activités économiques. En marge de la clôture de la formation, la délégation du FMI-BF a rendu une visite non seulement de courtoisie, mais porteuse d’investissement. Un forage d’une valeur de 8,5 millions de FCFA a été offert au chef de canton, au profit de la population de Dioulassoba. Le lieu de l’ouvrage a  été détecté par les techniciens, et les travaux débuteront incessamment. Ce geste a été salué à sa juste valeur par le chef suprême des Bobo Mandarais. « Le chef de canton ne peut que se réjouir de cette réalisation», a confié Yaya Sanou, porte-parole du chef de canton. Surtout, a-t-il insisté, que le quartier est une zone de forte concentration.

Alpha Sékou BARRY

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