Namentenga
Comité de pilotage du projet PEASS.
Des recommandations renouvelées à la 2è session du projet
Boulsa, (AIB) – Le Haut-Commissaire de la province du Namentenga, Madame Anastasie Sawadogo, présidente du comité de pilotage du projet «Promoting Equality and Safety in Schools in Burkina Faso (PEASS-BF) », a présidé le 20 décembre 2018à Tougouri, chef-lieu de la commune pilote du projet, la 2è session dudit projet. En présence du directeur Plan International bureau de Kaya, M. Mahomet Ouédraogo, les participants à cette session ont analysé sans complaisance le rapport d’activités et les indicateurs et renouvelé leurs recommandations.
Identifier un local en vue de créer un centre d’écoute pour les jeunes à Tougouri, renforcer la communication avec les parents pour plus d’engagement, élaborer des termes de référence sur un forum régional sur les violences basées sur le genre en milieu scolaire, Editer des documents didactiques des perceptions et des changements souhaités : telles étaient les principales recommandations que les partenaires du projet « Promoting Equality and Safety in Schools in Burkina Faso (PEASS-BF) avaient formulées au cours de leurs formations respectives. A l’évaluation de leurs mises en œuvre au cours de la 2è session, il s’est avéré une insuffisance dans le suivi de ces recommandations, qui devaient permettre de minimiser les violences basées sur le genre en milieu scolaire et de pérenniser les acquis du projet.
Les participants ont alors reconduit les mêmes recommandations lors de cette session. Chaque responsable, chargé d’une recommandation, s’est fixé un délai pour la restitution des résultats de leurs travaux. Le projet pilote 2017-2019 de Plan International Burkina Faso, financé à hauteur de 435.311.760 millions de F CFA par Plan International Etats Unis concerne les deux établissements secondaires de Tougouri : Le lycée départemental de Tougouri et le CEG de Dabosmnoré. Lancé le 26 mai 2017, ce projet porte sur la prévention et la gestion des violences sexistes à l’école, la gestion de l’hygiène menstruelle à l’école et l’amélioration de l’accès et du maintien des filles les plus vulnérables à travers 200 bourses scolaires et des vélos constituent les composantes du projet . « Le projet a pour ambition de relever le défi pour que l’Etat procède par la suite à sa mise à l’échelle au plan National» a expliqué le Coordonnateur du projet, M. Sami Albert Kansié. Celui-ci dans son rapport d’activités de l’an 2 du projet, a indiqué que si sur le terrain il y a des motifs de satisfaction dans certains domaines, des difficultés telles les grèves, le changement de personnel au plan international et local, la faible consommation du budget compte tenu du retard de démarrage n’ont pas permis d’optimiser les résultats attendus.
Ainsi, les participants après avoir apprécié le rapport de l’association pour le développement communautaire /Pour la protection des droits de l’enfant, structure recrutée dans le cadre de la mobilisation sociale, ont demandé d’accélérer la construction des latrines de style particulier pour les filles, la dynamisation des associations des parents d’élèves, une large diffusion du code bonne conduite. Satisfaite de l’engagement des partenaires et du dévouement de la coordination du projet, le Haut-Commissaire de la province du Namentenga, Madame Anastasie Sawadogo, présidente du comité de pilotage du projet, a encouragé les acteurs à redoubler d’effort pour la réussite du projet sur lequel toute la population fonde beaucoup d’espoir car visant le bien-être de tous.
Jean-Baptiste DAMIBA