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Kourittenga

Festival Zaoré 2018 à Koupéla

Le brassage culturel et la cohésion sociale célébrés pendant 72h

Koupèla, (AIB) – La 12ème édition du festival Zaoré (FESTIZA) de l’association Nekré s’est tenue du mercredi 19 au samedi 22 décembre 2018 à la gare routière de Koupéla. Présidé par le ministre de la culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, ce festival a mis en compétition plus d’une dizaine de troupes de danse traditionnelle zaoré venues du Centre-Est, de l’Est et du Plateau Central.

La ville de Koupéla a vibré au rythme des danses et des chants traditionnels Zaoré et avoisinant pendant le festival organisé autour du thème : «Le dialogue des cultures comme moyen de gestion non violente des conflits et de prévention de l’extrémisme violent ». Le FESTIZA 2018 a débuté par une conférence publique aux environs dans la salle de conférence du Centre Zachari Nikiema sur ledit thème, suivi  des défilés et parades des troupes sur les artères de la ville de Koupéla. Au cours de la nuit des compétions de danse et de chants Zaoré ont eu lieu à la place  de la gare routière de Koupéla. Au total, onze troupes de danses traditionnelles zaoré de deux catégories, (jeune et adultes) venues de trois régions à savoir le Centre-Est, l’Est et le Plateau Central étaient à la conquête du meilleur. C’est enfin la troupe Yam-la-zoodo de Dimistenga qui a remporté le meilleur prix avec une moyenne de 16/20. La cérémonie de clôture a vu la présence des autorités administratives, coutumières et religieuses de la province du Kourittenga puis une forte présence de la population. Cette matinée riche en couleur et en chorégraphie a tenu le public en haleine sous le soleil ardant. Le maire de la commune de Koupéla Harouna Tirogo, a salué la présence des autorités dans sa commune. « Votre présence témoigne de l’importance que vous accordez à cet événement qui n’est rien d’autre que la valorisation de notre culture», a déclaré le bourgmestre. Il a par ailleurs félicité l’association Nekre pour son initiative en faveur de la cohésion sociale. Le patron de la cérémonie, Abdoul Karim Sango, ministre de la culture, des arts et du tourisme, a salué le promoteur pour cette initiative louable. « Cet événement est un message de vivre ensemble, de la tolérance et de la paix. Au-delà de l’initiateur que je félicite, je voudrais demander à tous les participants ici présents d’être les ambassadeurs de cette future richesse, aussi les  ambassadeurs du dialogue entre cette future génération» a-t-il déclaré.  Pour le promoteur du festival, Abbé Roland Kima, c’est une « satisfaction totale », au regard de la présence des autorités et la forte mobilisation. « Notre ambition devient une réalité et qu’ensemble par la danse et par les jeux, nous pouvons prévenir les conflits. Nous vivons ensemble et nous travaillerons à ce qu’il ait toujours cette cohésion sociale au Burkina Faso», a-t-il déclaré.  Abbé Kima a profité de la présence du ministre de la Culture pour lancer un cri de cœur qui est la construction d’une salle de spectacle à Koupéla et la formation en professionnalisme des troupes qui prennent part à la compétition. Le ministre Sango a promis « faire quelque chose » dans les années qui suivent pour accompagner cette association pour la valorisation de la culture burkinabé. Durant les trois jours, plusieurs troupes de danses traditionnelles venues des quatre coins du Burkina Faso et d’ailleurs ont participé à ce festival dont la troupe DODO venue de Ouagadougou et la troupe notre dame venue de Réo. Toutes les troupes qui ont pris part à la compétition ont été récompensées et rendez-vous a été donné l’année prochaine pour la prochaine édition, toujours dans la cité des ‘’cailloux blancs ‘’.

Amédée W. SILGA

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