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Promotion de la cohésion sociale : l’AMR renforce les capacités de 60 hommes et femmes

Ouahigouya 20 mai 2024 (AIB)-Dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilité pour le Sahel », l’Association monde rural (AMR) a organisé les 16, 17 et 18 mai 2024 à Ouahigouya, une session de renforcement de capacité au profit d’une soixantaine d’hommes et de femmes de quatre communes la région du Nord, a constaté l’AIB sur place.

L’objectif général recherché de la session de formation est de renforcer les connaissances et compétences des populations hôtes et des Personnes déplacées internes (PDI) issues des communes de Ouahigouya, Barga, Namissiguima, Thiou et Ouindigui sur la cohésion sociale, la solidarité et le développement.

Afin de concourir à relever les défis, l’AMR, en partenariat avec le Projet communautaire de relèvement et de stabilité pour le Sahel (PCRSS) a initié la formation au profit de 60 hommes et femmes leaders des communes ciblées.

A l’ouverture de l’atelier, Félix Ilboudo Vice-président du Conseil d’administration de l’AMR a invité tous les participants à prêter une oreille attentive et à participer activement aux échanges pendant les trois jours de formation dans un cadre du donner et du recevoir. Augustin Ilboudo, Président de la Délégation Spéciale de Barga et participant à la formation, a remercié l’AMR  et son partenaire le PCRSS pour avoir facilité la tenue effective de la formation.

« J’invite particulièrement les femmes à participer activement aux échanges afin d’accroitre leurs compréhensions des différents thèmes qui seront traités par les experts » a laissé entendre le bourgmestre de Barga.

Durant trois jours les participants ont pu s’imprégner des modules développés  par Félix Ilboudo et Toussaint Samba, tous deux, des experts des questions de la cohésion sociale. A travers ces modules dispensés en salle et les échanges en travaux de groupes, plusieurs résultats ont été atteints.

Pour le chef du village de Ramdolla et porte-parole des participants, la formation a été un cadre qui a permis d’atteindre plusieurs résultats. « Nous avons connu les différentes formes, les valeurs de tolérance, les fondements de la solidarité, les relations et autres liens entre le développement, la cohésion sociale et la paix sans oublier les mécanismes de construction d’une paix durable » a-t-il indiqué.

Au terme de la formation, les participants se sont engagés comme des ambassadeurs de la paix par communes en adoptant une « Charte du vivre-ensemble » qui vise à faciliter la vie en collectivité et instaurer un climat propice à l’épanouissement de chacun.

Agence d’information du Burkina
PN/AS/ATA 

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