Burkina-Putsch-Procès
Procès putsch : Ouagadougou souhaite entendre Soro sans froisser Yamoussoukro
Ouagadougou, 1er avril 2019 (AIB)-La justice burkinabè souhaite entendre l’ex président du Parlement ivoirien Guillaume Soro, après la diffusion de très compromettantes écoutes téléphoniques, attribuées à M. Soro et au présumé cerveau du putsch de 2015, le Gal Gilbert Diendéré, a-t-on appris de sources proches du dossier qui précisent toutefois, que Ouagadougou ne veut pas de brouille diplomatique avec Yamoussoukro.
«A la lumière des nouveaux éléments portés à la connaissance du tribunal, il est souhaitable d’entendre le président Soro pour mieux situer les responsabilités et avancer dans le déroulement du procès», a indiqué dimanche à l’AIB, une source proche du dossier du putsch de septembre 2015.
La semaine écoulée, le tribunal militaire de Ouagadougou, dans le cadre du procès du putsch, a diffusé des supposées conversations téléphoniques entre Guillaume Soro et le présumé cerveau, le Général Gilbert Diendéré.
En septembre 2015, alors que l’officier était acculé par la résistance populaire et l’armée loyaliste, M. Soro, alors président du Parlement ivoirien, l’encourageait à tenir bon, le temps qu’il lui obtienne des alliés dans la sous région et que ses investissements occultes prospèrent.
«Le Burkina Faso a besoin du témoignage de M. Soro pour tourner définitivement cette douloureuse page. Mais nous espérons qu’un éventuel mandat contre lui, n’entachera pas l’excellence de nos relations avec la République sœur de Côte d’Ivoire», nous confie une source diplomatique.
En juin 2016, le Burkina Faso avait abandonné un premier mandat contre Guillaume Soro, lancé six mois plus tôt, préférant ‘’la procédure de dénonciation’’.
Chers lecteurs, nous espérons que vous avez apprécié notre poisson d’avril. Sachez que la présente dépêche est un mélange de propos imaginaires et de rappels. C’est donc un canular.
Agence d’information du Burkina
tilapia/baleine
