Paludisme : Le CES réfléchit sur l’introduction du vaccin et des moustiques génétiquement modifiés 

Ouagadougou, 15 sept.2023(AIB)-Le Conseil économique et social (CES) a réfléchi vendredi, à l’introduction du vaccin et des moustiques génétiquement modifiés au Burkina Faso, dans le cadre de la lutte contre le paludisme.

«Le Burkina Faso devient le troisième pays africain (après le Ghana et le Nigeria) et le premier pays francophone à approuver l’utilisation de ce vaccin dont la recherche a été menée principalement au Burkina Faso», a informé le président du Conseil économique et social (CES), Bonaventure Ouédraogo.

Le président du CES s’exprimait vendredi, lors d’une conférence qui avait pour thème «Contribution du vaccin R21/Matrix-M et du moustique génétiquement modifié dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso».

M. Ouédraogo a renseigné que les autorités sanitaires du Burkina Faso, à travers l’agence nationale de régulation pharmaceutique, ont accordé le 20 juin 2023, l’autorisation d’importation, de vente et d’utilisation du vaccin R21/matrix-M sur le territoire national.

Pour lui, «les chercheurs burkinabè ont contribué à l’atteinte d’un objectif du programme mondial contre le paludisme qui était la mise au point d’un vaccin contre le paludisme avec une efficacité de 75% avant l’an 2030».

«Ils l’ont fait et nous devons tous en être fiers», s’est-il réjouit.

Il a par ailleurs ajouté qu’au Burkina Faso, le paludisme demeure la première cause de consultation, d’hospitalisation et de mortalité et ce, bien plus que toutes les maladies infectieuses réunies.

A l’en croire au cours de l’année 2022 et selon le programme mondial de lutte contre le paludisme, 11 millions 655 mille 675 cas de paludisme ont été enregistrés dont 4 243 décès.

Bonaventure Ouédraogo a précisé que 60% de ces décès concerneraient des enfants de moins de cinq (05) ans.

M. Ouédraogo a conclu en disant que c’est suite à des constats qui ont montré entre autres que le paludisme constitue aussi un fardeau économique et un poids pour le système de santé et les ménages que le Burkina Faso s’est résolument engagé dans un gigantesque travail de recherches sur le paludisme.

 

La conférence a porté aussi sur l’introduction des moustiques génétiquement modifiés dans la lutte contre le paludisme.

«Sur les 10 mille maladies prioritaires enregistrées, c’est vraiment le palu qui est un problème de santé publique, c’est une maladie endémique qui date depuis belle lurette», a confié pour sa part le directeur par intérim de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), Félix Kini.

Il a précisé que quand on parle de génétique y a une appréhension du commun des mortels et que c’est à travers les communications qui seront donnés par les spécialistes qu’ils seront édifiés.

En rappel, le Conseil Economique et social tient chaque année des conférences publiques sur différents sujets.

Agence d’information du Burkina

JEN/dnk/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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