Burkina-Presse-Revue
Message de Blaise Compaoré et drame à Koudougou occupent la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 2 sept. 2021 (AIB) – les quotidiens burkinabè reviennent largement, ce jeudi, sur l’effondrement, deux jours plus tôt, d’un bâtiment en construction à l’université de Koudougou, sans oublier de commenter le message de l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré sur la situation sécuritaire au Burkina.
«Message de Blaise sur les massacres au Burkina : Rupture de silence et second dédouanement de l’ex-président », affiche le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui précise que même du temps où il était le maître absolu du Burkina Faso, Blaise Compaoré était rare en paroles.
Selon le journal, l’ex-chef d’Etat burkinabè « rompt l’omerta dans lequel, il s’était claquemuré pour présenter ses condoléances aux familles meurtries, parler sécurité et péril au Burkina ».
A en croire Aujourd’hui au Faso, « cette missive datée du 27 août dernier se veut être celle d’abord d’un ancien chef d’Etat qui a dirigé le Burkina, et qui est chagriné de voir les populations victimes d’attaques meurtrières sans fin».
De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, met en exergue la partie du message où Blaise Compaoré estime qu’« il est temps … pour nous donner toutes les chances de préserver notre Patrie ».
Abordant le sujet dans ses « Révélations », Le Pays fait observer que « l’ex-président Blaise Compaoré appelle les Burkinabè à l’union sacrée et à la solidarité pour faire face à la crise sécuritaire ».
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya évoque le sujet dans sa rubrique « L’Autre regard », sous le titre : « Le timing d’un message » où il mentionne qu’« en faisant une réapparition sur la scène politico-sécuritaire de son pays, Blaise Compaoré, en fin stratège, pourrait tenter de gagner la sympathie des Burkinabè et par conséquent, demander leur clémence ».
Et de conclure que «quelle que soit la motivation qui se cache derrière cet appel à l’union sacrée, il est d’une unanimité absolue que le Burkina Faso en a besoin, aujourd’hui plus que jamais ».
Sous un autre registre, Sidwaya revient sur le drame survenu à l’université Norbert Zongo de Koudougou où la dalle d’un bâtiment en construction s’est effondrée, mardi dernier, faisant quatre morts dont trois étudiants.
Le quotidien public rapporte à sa Une, les propos du ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga qui déclare que suite à ce drame, « personne ne pourra jouir d’une impunité ».
La même déclaration se retrouve à la Une du doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga qui publie également «quelques réactions », suite à la visite du ministre Maïga sur le site du drame, hier mercredi.
Dans la même dynamique, le journal privé Le Quotidien souligne que « des citoyens pointent du doigt le laxisme et la mal gouvernance ».
Pendant ce temps, L’Express du Faso, faisant le lien avec l’assassinat de trois agents dans la région du Sud-ouest, affiche, en première page : « Situation nationale : Lynchage à Banlo, effondrement à Koudougou, le Burkina est en danger ».
De l’avis du journal, « même s’il ne faut pas céder au pessimisme, il faut tout de même accepter que la succession des tragédies, de faits graves imputables à nos comportements et qu’on pouvait éviter si chacun faisait correctement son travail inquiète ».
En sport L’Express du Faso évoque le match opposant, ce jeudi après-midi, les Etalons du Burkina Faso au Mena du Niger, pour le compte des éliminatoires de la coupe du monde 2022.
A en croire le confrère, « Kamou Malo (l’entraineur de l’équipe burkinabè) assure que son groupe est prêt pour la bataille ».
Au même moment, Sidwaya titre : « Niger # Burkina : Les Etalons veulent s’offrir le scalp du Mena », là où L’Observateur Paalga laisse lire : « Le Mena, premier obstacle des Etalons ».
Agence d’information du Burkina