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«Merci de nous avoir libérés de cet enfer» (ex-otages)

Ouagadougou, 11 mai 2019 (AIB)-Les ex-otages français et sud-coréenne ont remercié samedi, les soldats tombés, les autorités burkinabè et françaises de les avoir «libérés de l’enfer» de la séquestration.

«Toutes nos pensées vont d’abord aux familles des soldats et aux soldats qui ont perdu la vie pour nous libérer de cet enfer. Nous voulons présenter nos condoléances tout de suite à ces familles», a indiqué le Français Laurent Lassimouillas, aux côtés de son compatriote Patrick Picque et de  la Sud-Coréenne.

Ces ex-otages venaient d’avoir, samedi matin, un entretien avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

«Nous pensions également à notre chauffeur-guide béninois qui a perdu la vie au tout début de notre enlèvement. C’était très difficile aussi. On voulait aussi remercier les autorités françaises, celles du Burkina Faso d’avoir participé à notre libération, pour que nous soyons loin de tout cet enfer que nous avions vécu», a ajouté Laurent Lassimouillais.

En rappel, les deux Français enlevés le 1er mai dernier en territoire béninois, en plus d’une Américaine et d’une Sud-Coréenne, kidnappées un mois plus tôt,  ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi dans le Nord du Burkina Faso.

Selon le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry, une quinzaine de militaire burkinabè et des militaires français ont bénéficié des renseignements américains pour réussir l’exfiltration qui a cependant coûté la vie, aux soldats français Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.

«Le président du Faso a tenu à exprimer sa compassion pour les deux morts enregistrés du côté français. En même temps, il a exprimé son soulagement quant à la libération des ex-otages», a-t-il indiqué.

Alpha Barry a précisé que le chef de l’Etat  burkinabè  a salué «tout l’intérêt de la coopération entre le Burkina Faso et la France, notamment sur la question de la sécurité au Sahel».

Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que le Burkina Faso et la France ont signé en décembre 2018 à Paris, un accord de défense.

«Au terme de cet accord, les Forces françaises sont des Forces alliées dans notre pays. Elles peuvent donc mener des opérations dans notre pays en collaboration avec les Forces de défense et de sécurité burkinabè», a dit M. Barry.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

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