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Média : Un journaliste s’interroge sur la survie de l’AIB à l’ère des réseaux sociaux

Ouagadougou, 26 mars 2019 (AIB)-L’élève-journaliste en fin de formation Adama Sedogo s’est interrogé mardi,  sur la survie de l’Agence d’information du Burkina (AIB) à l’ère des réseaux sociaux, redoutant que les informations gratuites livrées par les seconds ne fassent disparaître la première.

«Les réseaux sociaux et l’Agence d’information du Burkina (AIB) constituent aujourd’hui, deux grossistes de l’information. Mais pendant que les uns offrent leurs services gratuitement, l’autre a besoin de commissions pour survivre», a déclaré mardi, Adama Sedogo, pendant la présentation de son mémoire : «les défis de l’AIB à l’ère des réseaux sociaux».

Selon  M. Sedogo, l’AIB ne peut pas concurrencer les réseaux sociaux dans la diffusion des informations qu’elles soient vraies ou fausses.

C’est pourquoi, il a invité l’AIB  à travailler «à fournir des informations, vérifiables afin d’être un certificateur de l’information».

«Loin de constituer une menace, les réseaux sociaux constituent une opportunité pour l’Agence de se faire connaître et de faire connaître ses produits», a assuré Adama Sedogo.

M.Sedogo s’est planché sur les difficultés qui minent l’AIB, l’empêchant de jouer son rôle de grossiste de l’information, conformément à sa lettre de mission, lors de sa création en mai 1964.

Il s’agit notamment du manque de rémunération officielle des correspondants depuis 2012, de l’absence d’abonnés et du statut actuel de l’AIB qui fait d’elle depuis 1999, une sous-direction du quotidien public Sidwaya.

«Toutes les personnes ressources interviewées sont unanimes : ils souhaitent que l’AIB se détache des Editions Sidwaya, car les deux n’ont pas les mêmes objectifs», a affirmé Adama Sedogo.

Le président du jury Bénin Jérôme Bilélé, le directeur de mémoire Jean-Hubert Bazié et le suffragant Jolivet Emmaüs Sidibé Pagbeleguem ont approuvé ce point de vue, souhaitant que le plan de relance de l’AIB trouve  l’assentiment de l’autorité politique.

Après avoir fait des observations sur la forme et le fonds, le jury a décerné la note de 17/20 à Adama Sedogo, faisant désormais de lui, un Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, option journalisme.

Avant son entrée à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), il y a 30 mois, Adama Sedogo écrivait pour le quotidien public Sidwaya.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

 

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