Burkina-Presse-Revue

Justice et CEDEAO, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 4 fév. 2022 (AIB)-Les journaux burkinabé de ce vendredi, continuent de commenter le procès de Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune, le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le coup d’Etat du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

« Sommet extraordinaire de la CEDEAO : Ouf de soulagement à Ouaga », arbore dans ses colonnes, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, l’Observateur Paalga.

Le quotidien privé, à travers sa rubrique « Regard sur l’actualité », rapporte que le sommet de la CEDEAO sur le coup de force des militaires contre le régime de Roch Marc Christian Kaboré le 24 janvier dernier, s’est tenu hier jeudi à  Accra au Ghana.

Le confrère explique que les chefs d’Etat ont décidé de ne pas rajouter de nouvelles sanctions à la suspension dont fait l’objet le Burkina Faso.

Cependant, ils ont exigé des nouvelles autorités, un chronogramme raisonnable de sortie de crise et au retour à l’ordre constitutionnel normal pour des élections.

A propos, le journal public Sidwaya soutient que le Burkina Faso a été épargné de nouvelles sanctions après la prise du pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba des mains de l’ex-président déchu, Roch Kaboré.

Pour Sidwaya, la non sanction peut être due à l’assurance du nouvel homme fort du Burkina qui a sollicité l’accompagnement de ses partenaires internationaux, afin de faire face aux multiples attaques terroristes qui secouent le pays depuis 2015.

Le journal Le Pays, pour sa part, précise que le Groupe de citoyens d’appui à l’opérationnalisation de la Transition (GCAOT), une émanation du comité d’appel de Manéga a souhaité hier jeudi à Ouagadougou, au cours d’un point de presse, une transition d’au moins 3 ans pour les nouvelles autorités du Burkina Faso.

Le  quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, souligne que le GCAOT demande à la CEDEAO de prendre acte du coup d’Etat au Burkina et de protéger les populations.

Les journaux font cas aussi du procès de Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune assassinés dans le coup d’Etat du 15 octobre 1987 au Burkina Faso.

Selon le journal public Sidwaya, le deuxième jour de plaidoiries des avocats de la partie civile du procès concernant le dossier Thomas Sankara, s’est poursuivi hier jeudi au Tribunal militaire de  Ouagadougou.

De son avis, Me Anta Guissé a fait savoir que ce sont les naïfs qui font les révolutions et  que les opportunistes en profitent.

D’après le quotidien privé Le Pays, Me Séraphin Somé a signalé que les commanditaires du complot cherchaient à cacher les cadavres pour qu’il n’y ait jamais de vérité dans cette affaire du père de la Révolution burkinabè.

A  l’en croire, la partie civile plaide pour que les accusés ne s’en sortent pas sans condamnation.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

 

 

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