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Houet/Partenariat entre la CNDH et les OSC : Un cadre de concertation en gestation
Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Commission nationale des droits humains (CNDH) a organisé une rencontre avec des acteurs de la société civile, le jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, à l’occasion de la création future d’un cadre de concertation périodique entre la société civile et la CNDH.
La Commission nationale des droits humains (CNDH) veut instituer un cadre de concertation périodique avec la société civile.
C’est dans cette optique qu’elle a initié une rencontre le jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, avec des acteurs des Organisations de la société civile (OSC) de la région des Hauts-Bassins.
Selon le Secrétaire général de la CNDH, Paul Kabré, c’est dans le but de créer une synergie d’actions en matière de droits humains au Burkina Faso que la CNDH a initié ces échanges pour la mise en œuvre du cadre.
Il a félicité les acteurs des OSC pour leur engagement en faveur de l’effectivité des droits humains.
Le rôle des OSC, pour Paul Kabré, est fondamental dans la promotion, la protection et la défense des droits humains.
« Leur contribution est inestimable dans la construction d’une société plus juste et respectueuse des droits humains », a-t-il laissé entendre.
A en croire M. Kabré, la collaboration entre les OSC et la CNDH se fait certes depuis longtemps, mais jusque-là elle est informelle, d’où, a-t-il dit, le projet de ce cadre.
« L’absence d’une plateforme formelle limite la pleine exploitation du potentiel de cette collaboration », a-t-il déclaré.
Ce cadre se voudra un espace dédié au dialogue, à l’échange d’informations, et à la coordination des actions entre les différents acteurs.
« Ce cadre servira de forum régulier pour discuter des défis actuels en matière de droits humains, partager des bonnes pratiques et développer des stratégies concertées », a fait savoir le SG de la CNDH.
La coordonnatrice régionale des organisations féminines de la région des Hauts-Bassins, Solange Traoré, a participé à l’atelier en sa qualité de présidente de l’Union des femmes battantes.
Elle a apprécié à sa juste valeur l’initiative de ce projet de cadre de concertation.
Pour elle, si la CNDH n’avait pas pensé à ce cadre elle le devait.
« Nous avons besoin de nous mettre ensemble, de mutualiser nos forces pour booster et valoriser les droits et les devoirs des personnes vulnérables et de toutes les populations », a-t-elle affirmé.
Aller en rangs dispersés dans la lutte pour les droits humains, à écouter Mme Traoré, ne saurait être efficace pour les acteurs.
« En nous mettant ensemble avec la CNDH nous aurons les résultats escomptés », a-t-elle souligné.
Solange Traoré a en outre confié que l’Union des femmes battantes lutte entre autres contre les violences basées sur les genres et pour les droits et devoirs des femmes.
Pour ce faire, un centre d’écoute a été mis en place par l’union pour répertorier et rediriger les victimes à qui de droit pour la résolution de leurs problèmes.
Agence d’information du Burkina
ASB/hb/yo