BURKINA-GOURMA-GAZ-PENURIE

Gourma : Rareté du gaz butane et charbon de bois, un calvaire pour la population

Fada N’Gourma, (AIB)-Face au contexte sécuritaire difficile dans la région de l’Est, le bois de chauffe, le charbon de bois et le gaz butane sont devenus rares, ce qui constitue un calvaire pour la population ces derniers temps dans la cité de Yendabili. Les prix de ces produits ont soudainement flambés et le sac de charbon de bois qui se vendait à 4 000 F CFA se négocie à 10 500 C CFA par endroit.

Il y a plusieurs semaines de cela, les habitants de la ville de Fada N’Gourma peinent à se procurer de l’énergie pour la cuisson des repas.

Le bois de chauffe, le charbon de bois et le gaz butane se sont raréfiés sur la place du marché et ont soudainement connu une flambée de prix.

Le sac de charbon de bois qui se vendait à 4 000 F CFA se négocie à 10 500 F CFA par endroit.

Les « Fadalais » expriment leur désarroi.

L’étudiante Safiatou Tandamba a manqué au cours du jour pour aller à la recherche du gaz butane.

« Hier, je suis restée de 13 heures à 20 heures au point de vente du gaz butane. Je suis rentrée bredouille malgré la réservation faite depuis trois (03) semaines. Je n’ai rien pour la cuisson du repas », a-t-elle déclaré.

Selon l’étudiante, le prix de la bouteille de gaz butane a connu une augmentation.

« La bouteille de 6kg qui se vendait à 2 400 F CFA se vend aujourd’hui entre 2750 et 3000 F CFA », a ajouté Mme Tandamba.

Elle a soutenu que l’insécurité et les restrictions liées à la lutte contre le terrorisme pourraient justifier la pénurie du bois de chauffe et du charbon de bois.

Dans la même veine, Raki Lankoandé, est venu se procurer de deux bouteilles de gaz butane.

«  J’ai passé plusieurs nuits sans dormir à cause du manque d’énergie pour la cuisine. Aujourd’hui, je suis soulagée car j’ai payé deux bouteilles de gaz butane. On ne trouve pas du bois de chauffe. Lorsque tu en trouves, le prix est exorbitant », a indiqué Mme Lankoandé.

Boubacar Sinambou quant à lui a expliqué que son état de santé ne permet pas de se laver avec de l’eau fraiche.

« Hors ces derniers temps, on ne trouve ni du bois ni du gaz », a ajouté M. Sinambou.

Ce n’est pas simple pour lui, a-t-il précisé, et souhaite qu’ « Il faudrait que l’Etat burkinabé nous aide à résoudre ce problème d’énergie ».

Agence d’Information du Burkina

KAC/hb/bz

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