Gestion des frontières : L’État burkinabè veut donner un nouveau souffle au processus.

Ouagadougou, 21 mars 2024 (AIB) – Le ministère en charge de l’Administration territoriale a entamé jeudi des échanges pour la mise en œuvre des nouvelles orientations et recommandations pertinentes, afin de donner un nouveau souffle à la gestion des frontières, dans un contexte sécuritaire difficile pour le Burkina Faso.

« Je vous invite à des échanges francs et constructifs, afin qu’à la sortie de cette session, de nouvelles orientations et des recommandations pertinentes soient formulées pour donner un souffle nouveau à la gestion de nos frontières », a indiqué le ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, qui a lu l’allocution du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Selon lui, cela fait dix ans que l’État burkinabè a mis en place un dispositif institutionnel pour une meilleure prise en charge de la gestion des frontières, avec la création de la Commission nationale des frontières (CNF) en 2013 et l’adoption de la Stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF) en 2015 pour la période 2016-2025.

Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Emile Zerbo, s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la première session ordinaire de l’année 2024 du Conseil des frontières.

Il a précisé que la rencontre constitue une occasion de se pencher sur l’état d’avancement des différents dossiers en cours, en matière de matérialisation des frontières et de coopération transfrontalière, en vue de relever les insuffisances et les difficultés éventuelles,

afin de prendre les mesures qui s’imposent.
Le premier responsable du département en charge de l’Administration territoriale a expliqué que la présente session intervient après celle de mars dernier et reste un cadre approprié pour faire le bilan de la mise en œuvre des actions de gestion de nos frontières courant 2023.

« Aussi, j’en appelle à l’implication de l’ensemble des acteurs et à la mutualisation des moyens et des actions autour des conclusions qui seront dégagées », a-t-il renchéri.

M. Zerbo a soutenu que l’objectif de la SNGF est de contribuer à l’impulsion du développement socio-économique et culturel durable des espaces frontaliers dans un environnement de paix et de sécurité.

À l’écouter, les axes portent, entre autres, sur la maîtrise des limites territoriales du pays, la sécurisation des frontières et des zones frontalières, l’amélioration de la présence et de limage de l’État dans les zones frontalières, l’accompagnement et le renforcement de la coopération transfrontalière.

Le ministre a salué l’ensemble des acteurs et des partenaires techniques et financiers qui, durant ces huit années de mise en œuvre, contribuent dune manière ou dune autre à l’atteinte des objectifs fixés.

Notons que cette session se tient dans un contexte particulier pour le Burkina Faso, en quête de sa souveraineté, matérialisée par des prises de décisions fortes dont le retrait de la CEDEAO et la création avec les pays frères du Mali et du Niger de l’Alliance des États du Sahel.

L’objectif premier poursuivi est la restauration de la sécurité dans ces trois États afin de booster le développement pour le bonheur des populations.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

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