Burkina-Presse-Revue

Gestion de la Transition et suspension de RFI à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 5 déc. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce lundi s’intéressent à la suspension de la Radio France internationale (RFI), au démenti du porte-parole du gouvernement sur la rumeur de tentative d’un coup d’Etat, sans oublier la  visite d’une délégation de l’Assemblée législative de transition (ALT) chez le Mogho Naba.

« Cohésion sociale, retour de la paix : L’ALT sollicite l’accompagnement du Mogho Naba et des protestants », affiche à sa Une le quotidien privé burkinabè Aujourd’hui au Faso.

Le quotidien d’Etat Sidwaya poursuit que le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Ousmane Bougouma, accompagné des membres du bureau de l’institution a effectué, une visite de courtoisie au Mogho Naba Baongo et à la Fédération des églises et missions évangélistes (FEME).

Le journal privé Le Pays, pour sa part, ajoute qu’Ousmane Bougouma a procédé à la présentation des  membres de l’ALT  à sa majesté le Mogho Naba et au pasteur Henri Yé, président de la FEME et a, par la même occasion, demandé des bénédictions pour la bonne conduite de la mission qui est leur est assignée.

Sous un autre registre, le quotidien d’Etat Sidwaya titre à sa Une : « Rumeur de tentative de coup d’Etat : Le président a parlé de velléités de déstabilisation, porte-parole du gouvernement »

Le journal indique qu’a l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la première session de formation des hommes de médias et des organisations de la société civile sur les fondamentaux de la police de proximité, Jean Emmanuel Ouédraogo s’est prononcé sur la rumeur selon laquelle le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré,  lors d’une rencontre le 1er décembre 2022  avec les acteurs de la société civile aurait fait mention d’une tentative de coup d’Etat contre le MPSRII.

Le journal public rapporte que selon le porte-parole du gouvernement, le président de la Transition face-face avec les OSC a parlé de velléités de déstabilisation dont il a conscience de l’existence, qui sont suivies, et  qui sont différents de tentative de coup d’Etat.

Le doyen des quotidiens privés burkinabé L’Observateur Paalga renchérit que pour le porte-parole du gouvernement, le président de a Transition n’a pas caché ses regrets qu’« une matière, aussi sensible et grave soit manipulée avec autant de légèreté dans ce contexte d’insécurité que nous traversons ».

Selon L’Observateur Paalga, Jean Emmanuel Ouédraogo a confié que dans ce contexte, les journalistes ont un rôle extrêmement important à jouer avec le maximum de professionnalisme.

Sous un autre angle, L’Observateur Paalga affiche à sa manchette : « Programmes RFI au Burkina : Le gouvernement suspend, la radio réagit»

Le doyen des quotidiens privés informe que suite à un communiqué du gouvernement, les diffusions des programmes de la radio France internationale ont été suspendues sur toute l’étendue du territoire burkinabè.

Le journal poursuit que selon le gouvernement, ce média,  suite au relais d’un message d’intimidation des populations attribué à un chef terroriste, contribue à une manœuvre désespérée des groupes terroristes en vue de déstabiliser les millions de burkinabè mobilisés pour la défense de la patrie, ramant  à contre-courant des actions en cours pour la restauration de l’intégrité de notre territoire.

Le journal privé Le Pays pour sa part confie que le 3 novembre dernier, le gouvernement avait déjà exprimé son indignation face à l’attitude tendancieuse des journalistes de ce médias et leur propension  à jeter un discrédit sur la lutte dans laquelle le peuple burkinabè est engagé pour plus de liberté et de dignité.

Le même journal  informe que société des journalistes de RFI condamne la suspension de leur media, et regrette l’annonce basé sur la lecture erronée du travail de leurs journalistes tout en rappelant que les priorités de RFI ont toujours été la pluralités des points de vue et des personnes à qui elle donne la parole, de même qu’un travail de terrain fidèle, scrupuleux, et un attachement sans faille à la liberté de s’informer.

Agence d’Information du Burkina

BS/ak        

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