Burkina- Presse-Revue
Faits de société et éducation au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 2 fév. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mardi, commentent le braquage sur le site d’or de Djikando dans la région du Sud-Ouest, la visite du ministre de la Communication, Ousséni Tamboura, aux pionnions de la presse burkinabè, sans oublier le blocage des enseignants à temps plein au concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur(CAMES).
«Site d’or de Djikando : 9 morts et de nombreux blessés», affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Le journal renseigne qu’un drame est survenu le dimanche 31 janvier 2021 vers 19 heures au site d’or de Djikando, un village situé dans les environs de Gaoua.
Le quotidien privé signale que l’incident a «malheureusement » provoqué des pertes en vies humaines (environ 9 personnes), de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.
Le confrère précise qu’une enquête est ouverte selon le procureur du Faso prés Tribunal de grande instance de Gaoua, Cheick Alfa Boubacar Compaoré, pour situer les responsabilités.
«Gaoua : Huit personnes tuées et 29 autres blessés dans un braquage », titre sa manchette, le journal privé Le Pays.
De son avis, le bilan actualisé de l’incident fait état de huit morts et 29 blessés dont un acheteur d’or.
Pour sa part, le quotidien d’Etat Sidwaya, arbore : «Braquage sur un site d’or à Gaoua : Au moins 9 morts».
A le lire, le procureur, Cheick Alfa Boubacar Compaoré, souligne que l’incident a fait neuf décès dont certains par balles et par arme blanche.
«Ministère de la Communication : Ousséni Tamboura dans les ateliers de l’Obs», affiche à sa Une le quotidien privé, L’Observateur Paalga.
A l’en croire, le Directeur de publication de L’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo, le ministre Tamboura, dit être venu à son journal pour compléter ses connaissances sur l’état des lieux de la presse privée.
Le confrère indique que depuis peu, M. Tamboura effectue des visites de courtoisie aux acteurs de l’information et de la communication au Burkina Faso.
«L’avancée démocratique ne l’aurait pas été sans la presse privée», Ousséni Tamboura , ministre en charge de la Communication écrit à sa Une, le quotidien privé Le Pays.
Pour lui, le nouveau ministre de la Communication (Ousséni Tamboura) était hier lundi au journal «Le Pays » pour s’imprégner de certaines réalités de la presse privée et de bénéficier de conseils d’un ainé, du monde de l’information, Boureima Jérémie Sigué, fondateur des Editions «Le Pays ».
«Situation des universitaires à temps plein : Les explications du ministère de tutelle», note L’Observateur Paalga dans ses colonnes.
A ses dires, la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche(F-SYNTER) a dénoncé un certain nombre d’actions du ministère en charge de l’Enseignement supérieur notamment le décret portant réglementation des fonctions d’enseignants à temps plein (ETP) et d’ingénieurs de recherche(IR) deux jours après la sortie.
Pour le quotidien privé, le secrétaire général (SG) dudit ministère, Pr Mahamadou Sawadogo, a expliqué hier lundi, à l’issue d’un point de presse, que le texte qui fait objet de revendication ne saurait être annulé.
De son côté, le journal Le Pays affiche : «Accès aux fonctions de chercheurs et d’enseignants-chercheurs par concours : le MERSI pour l’application stricte du décret ».
- Sawadogo invite par ailleurs, les acteurs de l’Enseignement supérieur et de la recherche au clame et au respect du jeu démocratique et de leur institution.
Pour sa part, le journal public Sidwaya affiche : «Blocage des enseignants à temps plein au concours du CAMES : le ministère contredit la F-SYNTER».
Le journal de tous les Burkinabè soutient que le ministère en charge de l’Enseignement n’a pas rejeté l’accusation de la F-SYNTER selon laquelle, il empêcherait les ETP et les IR de prendre part au Concours africain et malgache pour l’enseignement supérieur(CAMES).
Le quotidien d’Etat précise que le SG du département en charge de l’Enseignement supérieur exhorte le syndicat à respecter et appliquer le décret à sa relecture.
Agence d’information du Burkina
NO/ata/ak
