Élection du pape à Rome : En toute souveraineté !

Ouagadougou, 7 mai 2025 (AIB)-;133 cardinaux sur les 135 initialement qualifiés à travers le monde sont réunis à Rome pour désigner le successeur du pape François. L’élection, qui débute ce mercredi, se tient à huis clos, sans aucun observateur extérieur. Dans cette élection volontairement opaque, les cardinaux seront totalement coupés du reste du monde afin de garantir le plus grand secret autour du scrutin.

Les cardinaux âgés de plus de 80 ans ne sont pas admis à cette élection.

L’Église catholique compte au moins 1,406 milliard de fidèles (recensement de 2023 rendu public en 2025), répartis comme suit : 47,8 % en Amérique, 20,4 % en Europe, 20 % en Afrique et 11 % en Asie.

Aucun laïc ne peut prétendre à ce poste, bien que les laïcs constituent indiscutablement la majorité écrasante des fidèles.

En outre, les cardinaux réunis à Rome pour élire le chef de l’Église catholique ne sont pas des représentants mandatés par les laïcs à ce conclave, mais plutôt des grands électeurs autonomes, nommés par les papes précédents.

Comme on le sait, les règles sont claires : c’est l’Esprit Saint qui doit inspirer le choix du 267ᵉ pape ; l’élu devra néanmoins obtenir les deux tiers des voix au préalable.

« Nous sommes ici pour invoquer l’aide de l’Esprit Saint afin que soit élu le pape dont l’Église et l’humanité ont besoin en ce tournant décisif », a rappelé ce mercredi 7 mai le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, au cours de la messe précédant le début du conclave.

Parmi les 133 cardinaux, on dénombre 52 Européens, dont 16 Italiens, 5 Français, 5 Espagnols, 4 Polonais, 4 Portugais, 3 Allemands et 3 Anglais. Il y a également 23 cardinaux asiatiques, 23 d’Amérique du Sud et centrale, 17 Africains, 14 Nord-Américains (États-Unis et Canada) et 4 Océaniens.

Même si l’élection du pape est entourée de secret, il n’en demeure pas moins que le choix qui en découle est généralement accepté à l’unanimité, tant par les électeurs que par les fidèles, et suscite peu de crises post-électorales.

De ce fait, les élections non transparentes ou non inclusives ne sont pas nécessairement les moins sincères ni les moins crédibles.

Agence d’Information du Burkina

Laisser un commentaire