Burkina Faso-Presse-Revue

Election à la FBF et situation au Mali dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 21 août 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent la situation socio-politique au Mali après le coup d’Etat d’il y a trois jours, sans oublier la campagne pour les élections à la Fédération burkinabè de football (FBF).

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè présente à sa Une, les images de Lazare Banssé et de Amado Traoré, les deux candidats à la présidence de la FBF.

Le premier (Lazare Banssé) déclare: «Nous construirons des sièges pour toutes les ligues», tandis que le second (Amado Traoré) affirme: «Il n’y a pas de raison qu’on ne gagne pas si les choses se passent dans les normes».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, renseigne que trois entreprises apportent leur soutien à Amado Traoré, dans le cadre de l’élection à la FBF.

Pendant ce temps, Sidwaya, le quotidien national, fait observer que «dix entreprises promettent 400 millions  à Amado Traoré», avant de souligner qu’un accord de partenariat a été signé hier jeudi à Ouagadougou, avec des entreprises de BTP.

Quant à Aujourd’hui au Faso (privé), il évoque cette échéance électorale dans sa rubrique ‘’News du VSD (Vendredi-Samedi-Dimanche)’’ à travers laquelle il informe : «Lazare Banssé a clôturé sa campagne».

Le même journal revient sur la situation au Mali, affichant: «Coup d’Etat au Mali : Mission impossible de la CEDEAO à Bamako».

A travers son éditorial intitulé «La CEDEAO et le Mali : Attention à ne pas  pourchasser une chimère !», Aujourd’hui au Faso fait remarquer que les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sont sur leurs grands chevaux.

Selon l’éditorialiste, le renversement d’un gouvernement et d’institutions démocratiquement établis par des bidasses n’est pas acceptable.

Et d’ajouter que «c’est la résurrection d’une race de méfaits politiques qu’on pensait pourtant morte et ensevelie, en tout cas, du côté-ci de l’Afrique».

«Les bruits des godasses des soldats sur le sol de Koulouba, décoiffant la barbe blanche d’Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) relève de l’incongrue et n’est pas du tout un bon signal», commente Aujourd’hui au Faso.

De son côté, Sidwaya arbore en première page ceci: «Coup d’Etat au Mali: La CEDEAO exige le retour +immédiat+ à l’ordre constitutionnel», là où Le Pays laisse lire : «Sommet de la CEDEAO sur le Mali : les chefs d’Etat réaffirment les sanctions énoncées contre les putschistes».

Agence d’information du Burkina

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