Le secrétaire général du ministère, Victor Bonogo, fonde l'espoir que le projet MODHEM+ sera mené à bien pour le bonheur des populations.

Développement rural : Le projet MODHEM+ fait le point de sa mise en œuvre à Koudougou

 Koudougou, (AIB)-Le comité technique de suivi du Projet d’amélioration de la mobilité du bétail par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaires – Phase2 a tenu sa première session de l’année 2022 le vendredi 1er juillet 2022, dans la cité du cavalier rouge, Koudougou, sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Victor Bonogo.

 Améliorer la résilience, la productivité, les revenus et la sécurité alimentaire des populations pastorales et agropastorales et réduire les risques de conflits entre éleveurs et agriculteurs ce sont ceux à quoi s’attelle le projet MODHEM+.

La première session du comité technique de suivi du projet, tenue le vendredi 1er juillet 2022 à Koudougou, s’inscrit dans la dynamique de faire un bilan avec les premiers acteurs et recueillir leurs orientations pour une mise en œuvre davantage performante.

En effet, il s’est agi pour les quarante-sept participants issus des parties prenantes du projet (SNV, coopération suisse, services étatiques, OSC pastorales, ONG) de passer au peigne fin un certain nombre d’activités qui ont été conduits par les 02 composantes.

Ce sont le processus de l’ingénierie sociale, le dispositif informationnel, les PTBA 2022 des deux composantes auxquels s’ajoute le processus de la mise en place des quatre-vingts biodigesteurs ménages et des deux biodigesteurs productifs.

Une part belle a été faite à l’ingénierie sociale qui a été conduite de manière inclusive avec toutes les parties prenantes au niveau des localités par le projet pour la réalisation des infrastructures pastorales.

Selon le coordonnateur du projet MODHEM, Kassoum Ouédraogo, ce sont vingt communes à travers quatre régions (le Centre-Sud, le Centre-Ouest, le Sud-Ouest et les Cascades) qui sont concernées par le projet.

Cette ingénierie a été conduite avec succès et saluée par tous les acteurs. Aux dires des participants, cette approche pour la conduite de l’ingénierie sociale pourra servir d’exemple à d’autres projets.

Après quoi, des recommandations ont été formulées en vue de construire un dispositif informationnel et des infrastructures pastorales durables répondant aux besoins des agropasteurs.

Le projet MODHEM+, faut-il le rappeler, est financé par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas et le bureau de la coopération suisse au Burkina respectivement pour 4 millions et 5 millions d’euro.

Et pour le porte-parole des partenaires, le chef de bureau de la coopération suisse adjoint, Jean Michel Limat, cet accompagnement ne relève pas du hasard.

Les participants à cette session ont posé pour la postérité.

Pour lui, il est important de travailler sur le secteur du pastoralisme car c’est un secteur extrêmement important sur le plan économique et social mais apporte en plus et surtout de l’oxygène dans les rapports agriculteurs – éleveurs.

Tout en se réjouissant de l’accompagnement des partenaires financiers, le coordonnateur du projet MODHEM+/DDC, Kassoum Ouédraogo dira que le projet touche vingt communes disséminées dans quatre régions du pays à savoir le Centre-sud, le Centre-ouest, le Sud-Ouest et les Cascades. Il a rassuré que tout est mis en œuvre pour une gestion rationnelle et un management adaptatif qui tienne compte de la situation sécuritaire.

Nul doute que le développement du sous-secteur de l’élevage passe nécessairement par la maîtrise des informations liées à l’accès et à la gestion rationnelle des ressources notamment l’accès aux infrastructures pastorales, la disponibilité des ressources fourragères, les points d’eau ainsi que la situation des marchés à bétail, a soutenu le président du comité technique de suivi du projet le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et des ressources animales, Victor Bonogo.

A l’en croire, au-delà du fait que le projet oriente les producteurs sur le disponible des ressources naturelles, il contribue indirectement à minimiser les conflits entre les communautés pastorales et agricoles.

L’occasion a été belle pour le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, de saluer à sa juste valeur l’accompagnement des partenaires financiers mais aussi de rendre hommage aux acteurs du terrain pour les efforts de résilience et leur grande contribution dans l’économie nationale et la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Agence d’information du Burkina

Pascal BAKO

AIB-Sanguié

 

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