Burkina Faso-Presse-Revue

Découplage d’élections nationales et crise malienne, au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 11 juil. 2020 (AIB) – Les journaux en ligne burkinabè visités par l’AIB, ce samedi, commentent largement la situation socio-politique délétère au Mali, sans oublier de revenir, au plan national, sur la proposition de découplage des élections du 22 novembre prochain au Burkina Faso.

«Échéances électorales 2020 au Burkina Faso : La classe politique rejette le découplage des législatives», affiche Lefaso.net qui indique que le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) et l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité (APMP) se sont retrouvés ce vendredi 10 juillet 2020 à Ouagadougou.

A en croire ce journal en ligne, les deux structures ont échangé autour de la recommandation de l’Assemblée nationale de différer d’une année, les élections législatives.

«A l’issue des échanges qui se sont déroulés sous la houlette du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, les deux parties ont convenu du maintien du couplage des élections présidentielle/législatives à la date du 22 novembre 2020», rapporte Lefaso.net.

De son côté, Fasozine.com publie un communiqué de presse du ministère en charge de l’Administration territoriale, sous le titre : «Dialogue politique: le comité de suivi tranche pour le respect du calendrier électoral».

Quant à Burkina24.com, il fait remarquer que «les partis politiques ont donc décidé qu’il n’y aura pas de “lenga” (prorogation de mandat), pour les députés, tel que recommandé par l’Assemblée nationale dans un rapport remis le 8 juillet 2020 au Chef de l’Etat».

Faso7.com renchérit en publiant une déclaration de l’Opposition non affiliée (ONA) dirigée par le Pr Abdoulaye Soma, dans laquelle il ressort que «sur le plan juridique, le projet de prorogation du mandat des députés est irrecevable».

Pour sa part,  Wakatséra.com ne dit pas autre chose lorsqu’il relate que «les partis politiques de la majorité et de l’opposition s’opposent au souhait des députés de voir leur mandat prolongé d’un an, du fait de l’insécurité qui ne permettrait pas d’organiser de façon convenable les élections législatives sur toute l’étendue du territoire».

Le même média en ligne évoque la situation au Mali voisin, mettant en exergue: «Mali: 1 mort, des blessés par balles et une situation qui pourrit».

Wakatséra.com renseigne que la troisième démonstration de force du Mouvement du 5 juin (M.5) était ce vendredi 10 juillet, avant d’ajouter qu’une fois de plus, la place de l’Indépendance et les rues de Bamako étaient noires de monde.

«Ces milliers de manifestants étaient munis de vuvuzélas et de pancartes sur lesquelles étaient inscrits des slogans hostiles au pouvoir du chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta», rapporte le site d’information.

A ce sujet, Lefaso.net arbore : «Crise politique au Mali : L’Assemblée nationale saccagée par des manifestants

Le confrère qui cite des sources concordantes, mentionne que des manifestants ont saccagé ce 10 juillet 2020 la télévision nationale malienne.

«Ils s’en sont ensuite pris à l’Assemblée nationale qui subit la furie des manifestants, de même que la Primature», écrit le journal en ligne.

Agence d’information du Burkina

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