Burkina Faso-Presse-Revue
Covid-19 et faits de société s’imposent à la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 31 mars 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi abordent des faits de société, sans oublier de faire échos largement de l’actualité relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19).
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè revient sur la maladie de coronavirus, notamment, «la vie des Ouagalais sous couvre-feu».
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso affiche: «Lutte contre Coronavirus au Burkina Faso: les tradipraticiens veulent apporter leur grain de savoir».
Sidwaya, le quotidien national, met en exergue le dernier bilan de la maladie, faisant état de «246 cas confirmés, 8 nouvelles guérisons», avant de souligner que «la LONAB (Loterie nationale du Burkina, Ndlr) débloque 250 millions de FCFA».
A travers sa rubrique ‘’Mardi politique’’, Le Pays (privé), de son côté, donne la parole au député Alexandre Sankara qui déclare: «Il y aura un après-coronavirus avec à la clé une crise économique et sociale».
Le même quotidien, dans sa rubrique ‘’Révélations’’, titre: «Exploitation de l’or au Burkina : un expatrié activement recherché pour fraude».
Selon le journal, un avis de recherche a été lancé par le ministère des Mines et des Carrières, le 30 mars 2020 à l’encontre d’un expatrié du nom de Bernard Girard.
«D’origine française, le sieur Girard est activement recherché par la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BINAF) +pour fait de fraude à la commercialisation de l’or, de blanchiment de capitaux et d’émission de chèques sans provision+», rapporte Le Pays.
Le Pays renseigne aussi qu’une dame a été interpellée après avoir appelé, dans un commentaire sur les réseaux sociaux, à l’assassinat du leader syndical, Bassolma Bazié, par ailleurs, secrétaire général de la Confédération générale de travail du Burkina (CGT-B).
Quant à Sidwaya, il parle du «village de Sankouy: l’+ancêtre+ oublié de Ouagadougou».
Le confrère rappelle que le village de Sankouy (province du Kadiogo), dont l’un des clans descend de Naaba Oubri, a joué un rôle central dans l’ancien empire des Mossés.
«Les gardiens des fétiches du Moogho y habitaient. A l’origine de l’actuel Ouagadougou, cette localité située entre les quartiers Wemtenga et Dagnoën, est aujourd’hui méconnue ou reléguée aux oubliettes», relate Sidwaya.
Agence d’information du Burkina