Burkina Faso-Presse-Revue

Classement de la corruption et libération de Soumaïla Cissé, en exergue dans la presse burkinabè

Ouagdougou, 12 oct. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi continuent de commenter la libérations d’otages au Mali dont l’opposant Soumaïla Cissé, ainsi que le classement du réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC) sur l’état de la corruption au Burkina Faso.

«Classement du REN-LAC des services les plus corrompus en 2019 : La Police municipale en tête, suivie de la Douane», affiche le quotidien privé Le Pays, informant que le rapport du REN-LAC a été rendu public dans la matinée du vendredi 9 octobre dernier.

A en croire le journal, les cinq services à la tête de la corruption au Burkina Faso sont, respectivement, la Police municipale, la Douane, la Police nationale, la DGTTM (Direction générale des transports  terrestres et maritimes) et la Gendarmerie.

Pour sa part, Le Quotidien, autre journal privé, arbore : «Etat de la corruption au Burkina en 2019 selon le REN-LAC : La Police municipale détentrice du +maillot jaune+».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue : «Services les plus corromps en 2019 : Le REN-LAC accuse, la Police municipale se défend».

De son côté, le quotidien national Sidwaya précise que l’enquête du REN-LAC se base sur un échantillon de 251 cas et totalise un taux de corruption de 64,9%, avant de souligner que l’activité concernée est le contrôle de la circulation urbaine.

Dans son éditorial, le même journal aborde la récente libération d’otages au Mali, sous le titre : «Libération contre libération».

L’éditorialiste de Sidwaya fait observer que «la libération de l’opposant malien, Soumaïla Cissé et de trois autres otages occidentaux, a suscité un emballement médiatique, un tapage à la limite du raisonnable avec des témoignages d’empathie et de sympathie des ex-otages envers leurs ravisseurs».

Selon lui, «c’est un Syndrome de Stockholm (phénomène psychologique observé chez des otages ayant développé une sorte d’estime pour leurs geôliers) en plein Sahara».

Et de mentionner que «l’évolution actuelle de la situation autorise cependant les pays du Sahel à exiger de leurs partenaires, la fin d’un double jeu à peine voilée». Autrement, conclut-il, «nous sommes engagés dans une guerre sans fin».

Aujourd’hui au Faso (privé), quant à lui, revient sur la «tournée d’inspection du président en exercice de la CEDEAO Nana-Akufo Addo au Mali, après la mise en place du puzzle institutionnel, et la levée des sanctions».

Le confrère rapporte que le «Ghanéen est venu à Bamako pour constater de visu, le démarrage de cette Transition chahutée au départ, mais dont la CEDEAO a estimé, qu’elle a rempli les conditions à elle exigées».

Aujourd’hui au Faso estime qu’il s’agit d’«un séjour qui survient après la libération de 4 otages, contre des dizaines de terroristes, des +échanges-marchandise+ qui n’ont pas fini de livrer leurs secrets, loin s’en faut».

Agence d’information du Burkina 

 

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