Burkina-Climat-Engagement
Changements climatiques : le Burkina veut formuler un nouveau référentiel
Ouagadougou 6 nov. 2020 (AIB)- Le Burkina Faso compte formuler un nouveau référentiel d’ici au 31 décembre prochain, en matière de lutte contre les changements climatiques pour mieux atténuer les émissions des Gaz à effets de serre(GES) dans le pays.
Selon le point focal national de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Etienne Traoré, les pays membres doivent réviser tous les cinq ans, leur document de référence pour adapter leurs réalités à leurs contextes.
A l’écouter, le deuxième document de référence du Burkina Faso qui sera formulé d’ici au 31 décembre 2020, se veut être plus «inclusif» et plus «pertinent» dans l’adaptation et l’atténuation des gaz à effets de serre.
M. Traoré s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’un atelier de consultation inclusive des journalistes et communicateurs pour une Contribution déterminée au niveau national (CDN).
L’atelier a été organisé par le secrétariat permanent du Conseil national du développement durable en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Etienne Traoré a expliqué que les CDN au niveau national, constituent des documents de référence, en matière de lutte contre les changements climatiques et qui engagent le Burkina à l’accord de Paris.
En 2015, près de 170 pays se sont engagés à Paris au cours d’une rencontre sur le climat, à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre qui demeurent une préoccupation pour l’humanité.
«Avec l’accord de Paris, les Etats doivent réviser leurs contributions chaque cinq ans et la première soumission a eu lieu en 2015 et nous sommes en 2020. Raison pour laquelle nous sommes en train de réviser ce document», a-t-il soutenu.
Etienne Traoré a souligné qu’une démarche très participative et inclusive a été engagée pour la formulation de cette nouvelle CDN et c’est ce qui explique la tenue des différentes consultations pour la réussite du projet avec l’ensemble des acteurs clés, des Partenaires techniques et financiers (PTF), des populations, des Organisations de la société civile (OSC) et des journalistes.
De son avis, les échanges avec les hommes et femmes des médias vont permettre de les impliquer dans la mise en œuvre du processus de la CDN dans la lutte contre les changements climatiques au Burkina Faso.
Pour le conseiller en prévention des conflits résilience du PNUD, Martin Banda, son institution va accompagner le Burkina Faso dans le cadre de la réduction des GES et en matière de changements climatiques
Il a souhaité que l’engagement du pays par rapport à sa CDN soit une réalité «plus performante» dans la lutte contre les changements climatiques.
Agence d’information du Burkina
NO/ata/ak