Burkina-Presse-Revue

Campagne électorale au Burkina et situation en Côte d’Ivoire occupent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 3 nov. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mardi commentent largement la campagne électorale des élections couplées (présidentielle et législatives) du 22 novembre prochain au Burkina, sans oublier la présidentielle ivoirienne.

«Elections couplées du 22 novembre : l’amazone qui fait de l’éducation son cheval de bataille», arbore l’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon le journal, Yeli Monique Kam est l’unique femme candidate à la présidentielle du 22 novembre 2020 au Burkina Faso sous la bannière de son parti, le Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB).

Le confrère rapporte qu’à la veille de l’ouverture de la campagne électorale 2020, «l’amazone» s’est dite convaincue de tous les maux qui minent de nos jours le système éducatif notamment la «mauvaise éducation ou le manque d’éducation».

A en croire le quotidien privé, Yeli Monique Kam compte faire de l’éducation son cheval de bataille au Burkina, si elle accédait à la magistrature suprême au soir du 22 novembre prochain.

De son côté, le journal privé Le pays affiche : «Campagne électorale au Burkina : les quatre commandements….. des Evêques».

De l’avis du journal, les Evêques dans un message, à l’occasion du début de la campagne pour les élections couplées du 22 novembre prochain, ont appelé les leaders politiques à plus de responsabilités tout en souhaitant que la paix et cohésion sociale soient le crédo de tous les Burkinabè à cette étape «cruciale» des élections 2020.

Dans la même veine, le Pays titre : «Le CSC appelle à pondération dans les propos » et «la CODEL dit non aux pratiques de corruption».

Quant au journal public  Sidwaya, il affiche : «Elections couplées 2020 : la pêche aux voix a commencé».

Pour lui, les partis de l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA), du Congrès pour la démocratie le Progrès (CDP), du Mouvement du peuple pour le Progrès(MPP)  sont allés à la conquête de électeurs de Ouagadougou et l’Union pour le Progrès et le changement (UPC) pour ceux de Tenkodogo.

«Côte d’Ivoire : Et maintenant on fait quoi ?», s’interroge l’Observateur Paalga.

Le doyen des quotidiens privé signale que l’Opposition ivoirienne avait décrété une journée de désobéissance le 31 octobre 2020, jour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire afin de protester contre un troisième mandat du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême.

Pour le journal, M. Ouattara a tenu son pari grâce notamment à 35000 éléments de forces de défense et de sécurité mobilisés pour la circonstance malgré quelques incidents ou manifestations constatées dans certaines localités du pays.

Le  confrère note qu’il faut craindre que «l’heureux élu» (94% des voix) de  l’élection présidentielle, qui de plus en plus de mal à cacher son agacement et sa colère, finisse par réprimer violemment les manifestants et à embastiller leurs donneurs d’ordres.

«Côte d’Ivoire : le plus dur commence» note le journal Sidwaya à sa manchette

De l’avis du journal, la présidentielle ivoirienne a pu se tenir à la date indiquée du 31 octobre 2020, mais dans un climat tendu avec l’appel au boycott à la désobéissance civile de l’Opposition.

Sidwaya souligne qu’au lendemain du scrutin présidentiel, le porte-parole des opposants, Pascal Affi Nguessan et ses camarades Henri Konan Bédié et Mamadou Coulibaly ont appelé à l’ouverture d’une transition civile en Côte d’Ivoire.

Agence d’information du Burkina

NO/ak   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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