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Burkina : Quatre nouveaux Inspecteurs de Travail prêtent serment

Ouagadougou, 18 mai 2022 (AIB)-Quatre nouveaux Inspecteurs de Travail en fin de formation, ont prêté serment ce mercredi matin, devant le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou.

La prestation de serment des quatre nouveaux Inspecteurs de Travail est intervenue ce mercredi matin au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, après deux années de formation à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

Il s’agit de Saadou Salembéré, Lassané  Ouédraogo, Labagniri Zapré et Aly Rouamba.

« Aujourd’hui, est un jour spécial pour nous. Nous sommes animés de sentiments de fierté et de joie et nous remercions tous nos amis, parents et connaissances qui sont venus nous soutenir », a affirmé Aly Rouamba, l’un des nouveaux Inspecteurs de Travail.

Selon Aly Rouamba, l’Inspecteur de Travail « a la tâche de faire la conciliation et la promotion du dialogue social »

M. Rouamba a expliqué qu’ « un Inspecteur de travail a la tâche de contrôle d’entreprise ». Il s’agit, selon lui, de faire « des contrôles de la réglementation au sein des entreprises ».
L’Inspecteur de Travail « a aussi la tâche de faire la conciliation et la promotion du dialogue social », a-t-il souligné.

« Si un travailleur a des difficultés avec son patron, nous sommes chargés de créer l’harmonie entre eux et si cela ne marche pas, nous devons faire suivre le processus pour que les textes soient respectés », a expliqué Aly Rouamba.

Les quatre nouveaux Inspecteurs de Travail ont été félicités par leurs parents, amis et connaissances

L’Inspecteur de Travail Aly Rouamba est affecté à la direction générale de la protection sociale. « Nous avons comme lourde tâche de veiller à l’application des textes de sécurité sociale », a-t-il évoqué.

Les quatre nouveaux Inspecteurs de Travail ont prêté serment devant le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou

« Autre mission de l’Inspecteur de travail, c’est d’informer l’autorité, des abus ou des irrégularités constatés qui ne sont pas prises en compte par la loi », a-t-il noté.

« Nous devons informer l’autorité compétente par rapport à ces irrégularités et abus afin que l’autorité prenne les mesures qu’il faut pour les corriger », a-t-il terminé.

Agence d’information du Burkina

WIS/hb

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