Captain Thomas Sankara, President of Burkina Faso reviews the troops in the street of Ouagadougou, 04 August 1985 during the celebration of the second anniversary of the Burkina Faso's revolution. AFP PHOTO DANIEL LAINE (Photo by DANIEL LAINE / AFP)

Burkina-Procès-Sankara

Burkina/Procès Thomas Sankara : Des avocats de la défense demandent l’acquittement de leurs clients

Ouagadougou 22 mars 202-  La défense a sollicité mardi, lors du premier jour des plaidoiries du  procès Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortuns, l’acquittement de ses clients du fait de l’inexistence, selon elle, d’éléments matériels sur ledit dossier.

La défense a entamé ce mardi, son premier jour de plaidoiries concernant le procès Thomas  Sankara et de ses douze compagnons d’infortune, après avoir déposé une requête d’inconstitutionnalité le 3 mars dernier.

Elle a demandé au tribunal militaire d’acquitter  ses clients du fait de l’inexistence d’éléments matériels sur l’affaire Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortunes assassinés le 15 octobre 1987 au Conseil de l’Entente par un coup d’Etat.

La défense s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion de sa première journée des plaidoiries sur le procès Thomas Sankara et compagnons.

Elle a exigé un relâchement de ses clients au bénéfice du doute car explique-t-elle, les faits sont prescrits.

Avec le Coup d’Etat du 24 janvier 2022 et la prestation de serment du lieutenant-colonel Henri-Paul Sandaogo Damiba devant les sages du Conseil constitutionnel,  l’infraction d’attentat à la sûreté de l’Etat n’est plus une infraction, selon la défense

Elle avait déposé au Conseil constitutionnel, une requête d’inconstitutionnalité le 3 mars dernier sur le procès Sankara, qui a été rejeté 18 mars 2022, le Conseil estimant qu’elle est infondée.

Le parquet militaire a requis le mardi 8 mars dernier, 30 ans de prison ferme contre l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré et son ex-chef de sécurité Hyacinthe Kafando concernant l’affaire Thomas Sankara et ses douze compagnons d’infortunes.

Il a aussi requis 20 ans fermes contre les accusés Gilbert Diendéré, Bossobè Traoré, Naboswendé Ouédraogo et Idrissa Sawadogo et 11 ans avec sursis contre Jean Pierre Palm, accusés d’ « attentat à la sureté de l’Etat.

Les avocats de la défense, Me Mathieu Somé, Me Issiaka Ouattara, Me Abdoul Latif Dabou, Me Moumouny Kopiho, Me Aliou Diakité, Me Mamadou Coulibaly, Me Victoria Irène ont tous sollicité le relâchement de leurs clients.

Ils ont précisé que, les faits reprochés aux accusés Alidou Diébré, Hamado Kafando, Tibo Ouédraogo, Albert Pascal Belemlilga et Diakalia Démé sont également des faits non constitués.

A les entendre, il en est de même pour le prevenu Jean Pierre Palm, d’après eux.

D’après Me Moumouny Kopiho, la défense va toujours contester  le dossier Sankara  au regard de l’inexistence des faits matériels.

Me Kopiho plaidant pour Jean Pierre Palm et Hamado Kafando, a soutenu que des personnes sont venues verser leur colère et leur haine,  lors des témoignages dans le procès Sankara.

« Si on veut la vérité pour Sankara, ce n’est pas à travers ce projet.  Des gens sont venus faire des règlements de compte, les faits  matériels sont inexistants », a-t-il signalé.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Photo: AFP

 

 

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