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Burkina : Les systèmes alimentaires actuels ne répondent plus aux besoins des Burkinabè (ministre)
Ouagadougou, 27 juil. 2021 (AIB)-Le ministre burkinabè en charge de l’agriculture, Salifou Ouédraogo a déclaré lundi lors du pré–sommet sur les systèmes alimentaires mondiaux qu’actuellement ces derniers ne répondent plus aux besoins des Burkinabè.
« L’analyse des systèmes alimentaires au Burkina Faso montre que ceux actuels, ne permettent plus d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population burkinabè » a déclaré le ministre en charge de l’agriculture Salifou Ouédraogo.
Salifou Ouédraogo a pris part lundi par vision conférence au pré-sommet sur les systèmes alimentaires mondiaux qui se tient du 26 au 28 juillet prochain à Rome (Italie).
Ce pré-sommet se tient en prélude au sommet mondial sur les systèmes alimentaires prévu à New York aux États-Unis en septembre 2021 auquel prendra part le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.
« Au regard des enjeux stratégiques du pré-sommet pour le Burkina Faso, je reste convaincu que les contributions permettront d’affiner davantage les voies nationales » a ajouté M. Ouédraogo
« Il faut que nous arrivons à nous concerter, à mettre plus de solidarité et à trouver les voies et moyens pour qu’à l’issue de ce sommet, nous puissions tirer des conclusions, mettre des recommandations et surtout opérationnaliser tout cela afin de faire reculer la faim » a conclu M. Ouédraogo.
Le coordonnateur des concertations nationales Alassane Guiré, a affirmé à son tour que le droit à une alimentation saine, nutritive et équilibrée doit être inscrit dans la constitution.
Dans ce cadre, il est prévu la mise en œuvre des initiatives phares du président du Faso portant sur la production de « Un million de tonnes de riz par an » et « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ».
Pour lui, il faut avoir recours à la science, à nos scientifiques pour que les biotechnologies puissent être identifiés, promus comme solution pour nous aider à faire face à la question de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
« Il faut que l’assistance humanitaire soit également au centre de nos actions » a conclu M. Guiré.
Agence d’information du Burkina
Kar/wis
Photo : Ministère en charge de l’agriculture
