Burkina-Presse-Revue

Burkina: Les quotidiens commentent le drame de Perkoa et la dépolitisation de l’administration

Ouagadougou, 17 mai 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabé de ce mardi font cas de l’avant-projet de texte sur la dépolitisation de l’administration publique et persistent sur les détails de l’inondation de la mine de Perkoa survenu le 16 avril dernier.

« Opération de sauvetage des huit mineurs de Perkoa : Les pompiers ont atteint la chambre de refuge ! Le miracle aura-t-il lieu ?», titre le doyen des quotidiens privés burkinabé, L’Observation Paalga.

Le confrère  indique qu’à ce moment crucial, à la fois tant attendu et tant redouté de l’opération de sauvetage, c’est toute la nation qui retient son souffle.

Il a poursuivi que selon plusieurs sources, les sauveteurs ont pu finalement atteindre le bunker souterrain dans la soirée d’hier.

Par ailleurs, le doyen des quotidiens burkinabé, fait observer que ce qui se joue à Perkoa depuis trente jours, ressemble fort à l’exceptionnelle mobilisation en février 2022 au Maroc où le petit Rayan, cinq ans, était tombé dans un puits asséché dont le diamètre ne dépassait pas 45 centimètres.

Dans le même ordre d’idée, Le Pays, un autre quotidien privé, rapporte que d’autres sources ont soutenu la thèse d’une inondation de la mine, intervenue, non pas à cause de fortes pluies, mais en raison de la rupture de la digue d’un barrage qui jouxte pratiquement la mine.

Le quotidien privé a ensuite interpelé que la situation invite au pessimisme, mais l’on garde encore l’espoir de les sauver.

Et L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso précise que des efforts sont faits pour sauver les huit mineurs coincés, soit 31 jours après l’inondation de la mine de zinc de Perkoa.

Sous un autre registre, Le Pays mentionne dans ses colonnes : « Dépolitisation de l’administration publique au Burkina : l’avant-projet de loi validé ».

Le quotidien privé a fait savoir que le Burkina a afin garanti le caractère non partisan et le principe de neutralité de l’administration publique à travers des textes régissant son organisation et son fonctionnement.

« Il s’agit de la loi 081/2015/CNT portant statut général de la Fonction publique d’Etat qui indique en son article 44 qu’il est interdit notamment d’organiser des activités politiques ou d’installer dans l’administration publique, de manière formelle ou informelle, des cellules ou toutes formes de représentations à caractère politique », a précisé le journal privé.

Dans ce registre, le doyen des quotidiens burkinabé a montré que la démarche de la dépolitisation de l’administration publique et le système de gouvernance portera sur la consolidation de la neutralité, qui promeut suivant une certaine procédure les agents en fonction de leur mérite.

Il a rappelé qu’« une étude menée en 2015 a alors permis de mesurer l’ampleur de ce phénomène de politisation, ses manifestations et ses effets sur l’administration et la société ».

Agence d’information du Burkina

HO/ak

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