Burkina-ALT-Accord-Financement-Exploitants-Pauvres

Burkina : Le parlement ratifie un accord de 71,73 milliards FCFA de la FIDA, en faveur des petits exploitants

Ouagadougou, 27 mars 2024 (AIB) – L’Assemblée législative de Transition (ALT) a ratifié mardi un accord de crédit de 71,73 milliards FCFA, signé entre le gouvernement et le Fonds international de développement (FIDA), pour le financement du Programme pour le renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P), intervenant dans les régions du Nord et du Centre-Ouest pour une durée de huit ans.
Selon le rapporteur de la Commission des finances et du budget (COMFIB) de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Daaga Nassouri, le projet vise à renforcer la résilience des petits exploitants pauvres, en particulier des femmes, des jeunes, des personnes en situation de handicap et des personnes déplacées internes.

Et ce, par des investissements durables visant la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’augmentation des revenus, rapporte le quotidien d’Etat Sidwaya de ce mercredi.
M. Nassouri a confié que le projet est structuré en trois composantes que sont : le «renforcement de la résilience des systèmes de production», la «valorisation et compétitivité des filières» et la «coordination, gestion, suivi-évaluation et gestion des savoirs». Il va intervenir dans le Nord et le Centre-Ouest, pour une durée de huit ans.

Le 11 octobre 2023, le Burkina et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont signé un accord de financement du Programme pour le renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P).

Dans la région du Nord, le programme prévoit 50 500 bénéficiaires directs, répartis entre 37 956 femmes, 47 445 jeunes, 438 personnes vivant avec un handicap et 12 336 Personnes déplacées internes (PDI). Quant à la région du Centre-Ouest, ils sont 58 500 personnes, constituées de 45 498 femmes, 56 873 jeunes, 658 personnes vivant avec un handicap et 760 PDI.

Les filières cibles du projet sont les cultures maraîchères (tomate, oignon, piment), les céréales sèches (maïs, sorgho, mil), le niébé, le riz, les tubercules (manioc et Patate douce à chair orange (PDCO)). L’aviculture, la porciculture, ainsi que les Produits forestiers non ligneux (PFNL) tels que le baobab et le moringa sont aussi concernés.

Selon la même source, au terme de l’examen du projet de loi, la Commission des finances et du budget (COMFIB) a estimé que la ratification de l’accord de crédit, contribuera à améliorer la productivité des filières ciblées, faciliter l’accès au marché à travers le développement des infrastructures et des partenariats productifs avec les opérateurs de marché.

Ce programme va aussi renforcer les capacités des acteurs dans les filières-cibles, incluant les connaissances en matière de pratiques nutritionnelles, faciliter l’accès aux informations agro-climatiques, le suivi de la nappe phréatique et une meilleure sécurisation foncière. Toutefois, la COMFIB a exhorté le gouvernement à plus de rigueur dans la mise en œuvre des projets et programmes pour plus d’impacts aux bénéfices des populations du Burkina, conclu la source.

Agence d’information du Burkina
DNK/ck

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!