Burkina-Enseignement-Supérieur-Rencontre
Burkina : Le ministre de l’Enseignement supérieur appelle à promouvoir les sciences exactes
Ouagadougou, le 22 mars 2019 (AIB)-Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Pr Alkassoum Maïga a appelé vendredi, à promouvoir les sciences exactes et appliquées afin de résorber le déficit d’enseignants dans ces matières et assurer un essor technologique au Burkina Faso.
«L’une des options du gouvernement à travers le plan national de développement économique et social (PNDES) est de promouvoir les sciences exactes et appliquées dans les écoles et les Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR) afin que celles-ci deviennent véritablement un levier du développement économique, social et technologie de notre nation», a déclaré le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, le Pr Alkassoum Maïga.
Le Professeur Maïga s’exprimait vendredi, à l’ouverture du premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année de son département, axé sur le thème «Faire de la culture scientifique, une approche capitale du développement socio-économique et technologique du Burkina Faso».
Selon lui, ce thème a été choisi afin d’interpeller tout un chacun par rapport à sa responsabilité de faire en sorte que les séries scientifiques soient bien fréquentés par des élèves pour qu’on puisse avoir beaucoup d’admis au niveau des séries C etc. mais aussi d’avoir des possibilités pour eux de poursuivre leur recherche pour atteindre des niveaux de doctorat et revenir encadrer les étudiants dans les universités.
«Nous avons fait des opérations de recrutement d’enseignants. On s’est rendu compte qu’il y a des domaines pour lesquels, aujourd’hui il n’y a même pas de candidats.
Quand vous cherchez des physiciens, des mathématiciens, parce que aujourd’hui toutes les régions sont couvertes par des universités, le potentiel n’est pas disponible», a-t-il expliqué.
Revenant sur le bilan de son ministère au cours de l’année 2018, le ministre a affirmé que plusieurs activités ont été réalisées.
«Notre ministère a réalisé en dépit des difficultés rencontrées, un taux global d’exécution physique des activités de 83, 61 % pour un taux d’exécution financière de 93,96% », a précisé le Pr. Maïga.
Il a invité les structures dont le niveau de performance est en deçà de la moyenne, à redoubler d’efforts pour de meilleurs résultats en 2019.
Agence d’information du Burkina
fo/ata
Photo d’archive: présidence du Faso