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Burkina : La pharmacie hospitalière vise à optimiser la prise en charge des patients (SG ministère de la Santé)

Ouagadougou, 26 août 2023 (AIB)-« La mise en œuvre de la pharmacie hospitalière notamment dans sa composante dispensation individuelle nominative au lit du malade, a pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients à travers une gestion efficace », a indiqué mardi à Ouagadougou, la secrétaire générale du ministère de la santé et de l’Hygiène publique Dr Estelle Dabiré née Dembélé.

La secrétaire générale du ministère de la santé et de l’Hygiène publique Dr Estelle Dabiré née Dembélé a présidé le mardi 22 août 2023 à Ouagadougou, la sortie terrain de constat de la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière à Tenkodogo, Ziniaré et Ouagadougou avec les femmes et les hommes de médias.

La secrétaire générale du ministère de la santé et de l’Hygiène publique Dr Estelle Dabiré née Dembélé (2è à partir de la gauche) et ses collaborateurs

Elle a déclaré que « la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière notamment dans sa composante Dispensation individuelle nominative (DIN) au lit du malade, a pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients à travers une gestion efficace et la rationalisation de la prescription médicale en milieu hospitalier ».

Selon elle, la Dispensation individuelle nominative (DIN) «  a pour but de sécuriser la prise en charge médicamenteuse en assurant la disponibilité des produits de santé de qualité, des soins de qualité avec une prise en charge rapide et une réduction des coûts de l’offre de soins aux patients hospitalisés dans la mesure où les patients ne payent que pour les produits qu’ils consomment ».

Dans cette approche, Mme Dabiré née Dembélé a expliqué que « les patients sortent de leur hospitalisation sans carton de médicaments non utilisé » et que la DIN est « une stratégie qui soulage le patient, son entourage familial ou ses accompagnateurs ».

La DIN permet au patient de recevoir « son médicament dans son lit d’hospitalisation entre les mains des professionnels de santé, ce qui limite aussi la course effrénée des patients ou leurs accompagnateurs en ville ou dans les cours d’hôpitaux, dans les pharmacies pour honorer leurs ordonnances », s’est réjoui la secrétaire générale.

« La mise en œuvre de la dispensation individuelle nominative au lit du malade permet non seulement de rationaliser les prescriptions et d’avoir une meilleure observance du traitement par les patients, mais aussi de rendre la prise en charge plus diligente », a-t-elle relevé.

Selon le directeur général de l’accès aux produits de santé au niveau du ministère de la santé et de l’hygiène publique Dr Zakaria Yabré, une étude comparative du coût d’un patient PEC par la dispensation au lit du malade et de la dispensation ordinaire, a révélé que le premier est moins coûteux.

En mode dispensation ordinaire, 80 % de chacun des patients a dépensé entre 40 000 et 80 000 FCFA.

En mode dispensation à délivrance au lit du malade, le coût total des intrants pharmaceutiques consommés durant le séjour variait de 1000 à 10 000 francs CFA dans 66,15% des patients ; dans 29,23% des patients, leur dépense était de l’ordre de 10 000 à 20 000 FCFA.

Le directeur général de l’accès aux produits de santé au niveau du ministère de la santé et de l’hygiène publique Dr Zakaria Yabré

Depuis 1998, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique multiplie les efforts pour développer la pharmacie hospitalière dans toutes ses composantes essentielles.

Les composantes essentielles de la pharmacie hospitalière sont les suivantes, la gestion des approvisionnements et des stocks des produits de santé, la pharmacie clinique, les préparations magistrales et hospitalières, la stérilisation et l’hygiène hospitalière, la pharmacovigilance et la dispensation individuelle nominative au lit du malade.

A la suite du lancement, les femmes et les hommes de medias se sont rendus sur le terrain notamment dans les Centres hospitaliers régionaux de Tenkodogo (région du Centre-est) et de Ziniaré (région du Plateau central) pour constater la mise en oeuvre de la pharmacie hospitalière.

Ils se sont également rendus au Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulles et au Centre hospitalier universitaire Bogodogo, tous deux à Ouagadougou pour le même exercice.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

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