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Burkina : La nouvelle loi sur la promotion immobilière vise à éviter l’anarchie, Resp

Ouagadougou, 8 nov. 2023 (AIB)-La nouvelle loi sur la promotion immobilière adoptée en juin 2023, vise à éviter que les promoteurs immobiliers voulant produire des logements pour les populations, ne soient «contaminés par les anarchistes », a affirmé mercredi le secrétaire général du ministère de l’Habitat, Gueswendé Marc Ouédraogo.

«Contrairement à ce que certains pensent, les innovations visent à donner les meilleures conditions possibles pour que ceux qui veulent véritablement produire des logements au profit des populations, puissent avoir l’environnement adéquat et éviter d’être contaminés par ceux qui font un peu l’anarchie sur le terrain », a indiqué Gueswendé Marc Ouédraogo.

Le secrétaire général du ministère en charge de l’Habitat s’entretenait mercredi avec des journalistes, lors de l’atelier national de validation des textes d’applications de la nouvelle loi sur la promotion immobilière, adoptée en juin 2023 au Burkina Faso.

M. Ouédraogo a rappelé qu’au titre de cette loi, ce sont dorénavant l’État ou la collectivité qui sont les seuls habilités pour mobiliser les terres auprès des populations.

Il a aussi noté l’interdiction pour les personnes physiques d’exercer dans le secteur immobilier, la prise des mesures pour un meilleur encadrement des coopératives de logement social sans oublier le renforcement des sanctions en cas d’infractions.

«Aujourd’hui, je pense que tous les acteurs regardent dans la même direction, la preuve a été donné avec l’atelier national de validation des textes d’applications dont on a parlé tout à l’heure où les promoteurs immobiliers étaient largement représentés et ont donné leurs contributions et certaines propositions qu’ils ont formulées, ont été prises en compte pour leur satisfaction », a conclu Gueswendé Marc Ouédraogo.

En rappel, la nouvelle loi avait été rejetée par des promoteurs immobiliers qui s’opposaient à ce que l’Etat ait le monopole du foncier et qui trouvaient la caution de 250 millions de FCFA par projet immobilier, très élevée.

Agence d’information du Burkina

WJ/ata

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