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Burkina : Bilan d’une embuscade contre l’armée et administration publique en exergue dans les quotidiens
Ouagadougou 21 fév. 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent abondamment, entre autres sujets, le contrôle de présence dans les services publics et le bilan actualisé de l’embuscade contre l’armée dans la région du Sahel.
« Embuscade contre l’armée entre Deou et Oursi : Au moins cent soixante terroristes neutralisés », arbore en première page, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso.
Le journal bobolais rappelle que le 17 février 2023 est survenu l’incident entre les localités de Deou et Oursi dans la province de l’Oudalan, région du Sahel.
Il précise que selon un nouveau bilan dressé par l’armée dans la soirée d’hier lundi, suite à cette embuscade, au moins 160 terroristes ont été neutralisés, ajoutant qu’il y eu aussi une cinquantaine de victimes dans les rangs des militaires burkinabè dont d’autres sont toujours recherchés.
A ce propos, Le Pays résume en titrant: « Attaque de Déou : 51 militaires tués, au moins 160 terroristes neutralisés », avant de relater que les opérations de ratissage de la zone de l’embuscade se sont poursuivis jusqu’à ce lundi.
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè, à travers sa rubrique ‘’Grille de lecture’’, fait observer qu’il s’agit de « la première vraie épreuve du capitaine Traoré ».
Le même journal renseigne que le chef d’Etat-major général des armées a invité l’ensemble des forces armées nationales à maintenir la mobilisation qui a permis d’engranger des victoires importantes ces dernières semaines.
Quant au quotidien national Sidwaya, il publie l’intégralité du communiqué de la direction de communication et des relations publiques des armées relatif à cette situation.
Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, dans un commentaire, interpelle à travers ce titre qui barre sa Une: « 51 FDS (Forces de défense et de sécurité) tués et 160 terroristes neutralisés à Deou : Mon capitaine-président, enclenchez la guerre totale ! ».
Sous un autre registre, Sidwaya renseigne que le ministre de l’Economie , des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo, a officiellement lancé, hier lundi à Ouagadougou, l’opération de contrôle de présence, de service fait et des éléments de rémunération des agents publics de l’Etat.
A en croire le journal, le ministre en charge de l’économie estime que « la double crise sécuritaire et humanitaire à laquelle le Burkina Faso est confronté, commande une gestion efficiente des finances publiques pour prendre en charge les priorités du moment et contribuer au renforcement de la résilience ».
De son côté, le journal privé Le Quotidien met en exergue les propos du ministre Nacanabo qui déclare ceci : « un chef hiérarchique qui signe la fiche de renseignement d’un agent qui n’est pas présent sera tenu personnellement responsable ».
C’est à juste titre que Le Pays revient à la charge en mentionnant : « Contrôle de la présence des agents publics : Le ministre Aboubacar Nacanabo met en garde les chefs de services ».
Agence d’information du Burkina
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