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Burkina/Elections : des experts à la manœuvre pour une transparence du fichier électoral

Ouagadougou, 14 oct. 2020 (AIB) – La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé officiellement hier mardi, une opération de l’audit du fichier électoral pour une transparence des élections du 22 novembre prochain au Burkina, rapporte le journal public Sidwaya.

Selon le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, c’est pour parvenir à des élections crédibles, transparentes dont les résultats ne souffriront pas d’aucune contestation, que l’ensemble de la classe politique burkinabè s’est engagée à faire un audit du fichier électoral.

M. Barry s’exprimait hier mardi à Ouagadougou, au cours d’une opération de lancement officiel d’un audit du fichier électoral, en présence des représentants de l’Alliance pour la majorité présidentielle (APMP), du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de la société civile.

Le patron de l’organe en charge des élections au Burkina a précisé que l’audit sera conduit par une mission d’experts internationale indépendants de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), de l’Union africaine (UA), de  l’Union européenne (UE) et du système des Nations unies.

Il a expliqué que les auditeurs ont pour mission d’évaluer dans une démarche inclusive et transparente les opérations d’enrôlement des électeurs, la centralisation des données et de vérifier l’exhaustivité des données électorale pour les enrôlés.

De l’avis de Newton Ahmed Barry, les experts devront également vérifier l’unicité de chaque électeur sur le fichier et évaluer sa conformité par rapport aux normes et standards internationaux.

«Cette étape du processus concrétise un désir de l’ensemble de la classe politique nationale de voir le fichier audité avec les élections», a- t-il soutenu.

Pour le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, la démarche permettra de crédibiliser le fichier et les élections du 22 novembre prochain tout en renforçant le processus démocratique au Burkina Faso.

«Nous avons voulu que les élections se fassent de façon transparente et équitable et que nous puissions avoir des résultats qui ne pourront pas être contestés», a relevé M. Sawadogo par ailleurs ministre d’Etat.

 

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

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