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Burkina : Des acteurs échangent sur le renforcement de la résilience face au changement climatique
Ouagadougou, 06 nov. 2023 (AIB)- La présidente de l’Association African network on gender equality and sustainable development (ANGEL_SD), Oureratou Ouédraogo, a présidé samedi, une rencontre sur le partage de connaissances avec des couches sociales impactées par le changement climatique, visant à améliorer la mise en œuvre d’Actions pour l’autonomisation climatique (AAC).
Selon la présidente de l’Association African network on gender equality and sustainable development (ANGEL_SD), Oureratou Ouédraogo, l’activité a pour objectif de recueillir la voix des sans voix, des personnes impactées par le changement climatique pour apporter au niveau des prises de décisions à la COP 28, prévue du 24 novembre au 13 décembre 2023 à Dubaï.
Mme Ouédraogo s’exprimait samedi à Ouagadougou, lors de l’atelier d’implémentation du projet dénommé african activists for climate justice.
L’activité a réuni des couches sociales impactées par le changement climatique, représentant des personnes handicapées, des représentants d’agriculteurs, d’éleveurs, des élèves et des universitaires, pour parler de la justice climatique pour la COP 28.
« Le changement climatique impacte tout le monde et tout un chacun, qui que tu sois, a le droit de participer aux débats et à la prise de décisions », a indiqué Ourératou Ouédraogo.
Pour elle, chaque année des délégués au niveau des pays prennent part aux COP dont elle-même et c’est l’occasion a-t-elle dit, de réunir les gens, de recueillir leurs propositions pour porter au niveau des prises de décisions.
« C’est un atelier intergénérationnel de dialogue parce qu’il y a des très jeunes, des élèves, des moins de 15 ans et des personnes âgées », a-t-elle ajouté.
Mme Ouédraogo a poursuivi que c’est pour favoriser un échange entre ces participants pour recueillir les meilleurs, pour renforcer la résilience de nos communautés par rapport aux changements climatiques.
Le chef coutumier du village de Koulgandogo, dans la commune de Ziniaré, El Hadj Ablassé Compaoré, est revenu sur les effets du changement climatique qui touchent son village plus précisément des récoltes.
Il a demandé à la prise de responsabilité de chacun et a salué la participation des diverses couches sociales à l’atelier.
« On trouve qu’avec le changement climatique, tout le monde retrouve comme solution d’adaptation, la promotion de l’énergie renouvelable peut nous être très important », a précisé M. Compaoré.
Le chef coutumier, a poursuivi que l’utilisation du bio gaz qui a rencontré des difficultés, faute de suivi et que le ministère en charge de l’Energie a promis de réorganiser autrement pour élargir les compétences au niveau local pour la reprise de l’activité.
Le Burkina Faso fait partie des 8 pays bénéficiaires d’un programme ambitieux de cinq (5) ans, financé par le Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas dénommé « African Activists for Climate Justice » (AACJ).
Ce programme a pour objectif stratégique au Burkina Faso d’amener les organisations de jeunes et de femmes agriculteurs, d’éleveurs, de personnes handicapées et de personnes déplacées des régions du Centre, du Nord, du Sahel, du Centre-Nord, de l’Est et du Sud-Ouest ainsi que les autorités locales et nationales à prendre conscience des défis posés par le changement climatique et à travailler en synergie pour la justice climatique.
Il est mis en œuvre par un consortium de cinq structures (PACJA, Natural Justice, Femnet OXFAM et African Youth Commission).
Agence d’information du Burkina
HB/bz
