Accueil Blog Page 229

Le Japon accorde plus de 2 milliards de F CFA au Burkina pour assurer la sécurité alimentaire

Burkina-Japon-Coopération-Financement-Alimentation

Le Japon accorde plus de 2 milliards de F CFA au Burkina pour assurer la sécurité alimentaire

Ouagadougou, le 11 oct. 2024 (AIB)-Le Japon a octroyé jeudi à Ouagadougou, une aide alimentaire d’une valeur de 2 milliards 400 millions de francs CFA au Burkina Faso, a appris l’AIb du ministère en charge des affaires étrangères.

La signature de convention s’est passée entre le ministre en charge des affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traore, et l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Nagashima Jun.

Selon l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Nagashima Jun, cette aide, qui connaît une augmentation de plus de 500 millions de francs CFA par rapport à 2023, vise à soutenir le gouvernement burkinabè dans la gestion de la crise humanitaire engendrée par l’insécurité.

Pour le diplomate japonais, ce geste de solidarité traduit l’engagement du Japon à maintenir une coopération dynamique avec le Burkina Faso.

Le ministre Karamoko Jean Traoré, s’est dit très satisfait de la vitalité des relations bilatérales qui perdurent depuis plus de 60 ans, avec des acquis notables dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de l’agriculture, de la formation, du capital humain et de l’intégration régionale.

«Ce soutien va contribuer à satisfaire les besoins alimentaires et nutritionnels du moment, tout en permettant à notre pays de s’organiser pour assurer son autosuffisance alimentaire», a déclaré le ministre Traoré.

Il a également souligné que l’offensive agricole lancée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vise à atteindre cette autosuffisance et à garantir la souveraineté alimentaire du Burkina Faso.
Agence d’Information du Burkina
OSA/ZO/AS

Nahouri/Journées d’engagement patriotique : Les élèves de la commune de Pô invités à respecter le drapeau

BURKINA-NAHOURI-PATRIOTIQUES-JOURNEES

Nahouri/Journées d’engagement patriotique : Les élèves de la commune de Pô invités à respecter le drapeau

Pô, (AIB)–Le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Pô, Ilassa Dianda, a invité, ce vendredi 11 octobre 2024, les élèves de la commune de Pô, à respecter le drapeau, lors de la montée des couleurs entrant dans le cadre de la deuxième édition des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Les forces vives de la commune urbaine de Pô, les enseignants et les élèves des écoles Centre A et B, ont assisté ce vendredi 11 octobre 2024, à la montée solennelle du drapeau dans la cours des écoles Centre A et B de Pô.

L’activité entre dans le cadre de la deuxième édition des journées nationales d’engagement patriotiques et de participation citoyennes.

Ils ont entonné l’hymne nationale, l’hymne de la victoire des forces combattantes sur les forces du mal en cette journée de montée du drapeau à l’école primaire.

« Vous êtes les futurs dirigeants de ce pays. Pour ce faire, le drapeau que vous voyez, vous devrez le défendre et le respecter en ce sens qu’il incarne des valeurs de patriotisme», s’est adressé le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Pô, Ilassa Dianda, aux élèves et leurs enseignants.

Il a demandé des prières pour les Forces de défense et de sécurité engagées pour la libération du territoire national.

Le PDS a invité chacun à être solidaire des Personnes déplacées internes (PDI) vivant dans la commune.

Ilassa Dianda, a souhaité une bonne année scolaire 2024-2025 à tous les élèves de la commune de Pô et leurs encadreurs.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Élevage : Les acteurs du RESUREP outillés à la collecte et à la remontée de l’information sur les pathologies animales

Élevage : Les acteurs du RESUREP outillés à la collecte et à la remontée de l’information sur les pathologies animales

Ouagadougou, (AIB)-Le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques à travers la Direction générale des services vétérinaires a organisé les 7 et 8 octobre 2024 à Ouagadougou, une formation au profit des membres du Réseau de surveillance épidémiologique des maladies animales et des zoonoses au Burkina Faso (RESUREP). L’activité qui bénéficie de l’accompagnement financier de l’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) à travers le projet MODHEM+/DDC a été lancé ce lundi par le chargé de mission du ministre en charge des ressources animales, Dr Nessan Désiré Coulibaly.

Renforcer les capacités des membres du RESUREP sur la collecte électronique des données sur la santé animale, recycler les compétences des agents de l’élevage  présenter et discuter du rapportage des informations de vaccination des animaux..

Tels sont, entre autres les objectifs de l’atelier de formation de 48 heures organisés au profit des membres du RESUREP des 13 régions du Burkina Faso, les 8 et 9 octobre 2024 à Ouagadougou.

Selon le directeur de la Santé animale, Dr Madi Savadogo, le ministère en charge des Ressources animales est dans une dynamique de modernisation sur la collecte des données du terrain relatif à la santé des animaux.

A cet effet, il est important que les acteurs puissent maîtriser l’utilisation des outils, pour permettre non seulement de remonter les données rapidement, mais également de remonter des données de qualité pour faciliter la prise de décision au niveau central, a indiqué Dr Savadogo.

Pour lui, cette formation qui concerne les données de la surveillance épidémique des maladies animales et des zoonoses, mais également les données de la vaccination, se tient chaque année en vue d’une mise à niveau des connaissances des agents.

« Cela permet d’améliorer un certain nombre d’indicateurs dans la collette et le rapportage des informations sur nos différents sites », a-t-il déclaré.

Le Directeur général des services vétérinaire, Lieutenant-vétérinaire Aboubacar Nacro a indiqué que l’innovation majeure dans cette formation, est la remontée des données de la campagne de vaccination à travers ce canal de collecte et des traitements des informations.

 

 

Selon lui, la collecte des données sera faite avec l’application KoBotoolbox. Pour cela, il a invité les 84 participants, venus majoritairement des régions, à s’approprier cet outil nécessaire pour la compilation des informations sur la santé des animaux.

Pour le coordonnateur du projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et l’imagerie satellitaire / composante infrastructures pastorales (MODHEM+/DDC), Kassoum Ouédraogo, le projet est très engagé auprès du ministère en charge des Ressources animales sur les questions liées à l’élevage en général, mais aussi à la santé animale en particulier.

Selon lui, l’élevage au Burkina Faso occupe une place très importance et pour permettre à ce secteur de contribuer très efficacement au produit intérieur brut, il faut bien gérer les questions de santé animale.

C’est pourquoi, SNV s’est engagé aux côtés de la direction générale des services vétérinaires à travers cette activité.

D’après lui, une bonne remontée des données par les agents permettra à l’autorité la prise de décisions efficientes au profit du secteur.

Selon le chef de service provincial des services vétérinaires des Cascades, Franck Sanogo, par le passé la collecte des données était faite uniquement par les postes de vétérinaire.

Mais avec cette formation élargie à tous les acteurs de la santé animale, il pense voir une amélioration de la collecte des données sur toute la chaîne.

Ainsi, tous les agents de terrain à l’issu de ces deux jours de renforcement de capacités seront aptes pour la collecte et la remontée des informations fiables sur le secteur de la santé animale, a fait remarquer M. Sanogo tout en saluant les initiateurs de la session.

Concernant le projet MODHEM+/DDC lui-même, Kassoum Ouedraogo a relevé que sa mission principale est de contribuer à améliorer la productivité, les revenus, la résilience et la sécurité alimentaire des populations pastorales et agropastorales dans un contexte de changement climatique et de crises sécuritaires.

Il couvre quatre régions du Burkina Faso à savoir les régions des Cascades, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, et du Sud-Ouest.

A en croire le coordonnateur, le projet touche environ 290 000 acteurs directs et plus de 800 000 acteurs indirects repartis dans vingt 20 communes des régions d’interventions. Il est financé par le Bureau de la Coopération Suisse au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata

 

L’éliminatoire de la CAN 2025 et la rentrée académique 2024-2025 dominent la Une des journaux burkinabè

Burkina- Presse- Revue

L’éliminatoire de la CAN 2025 et la rentrée académique 2024-2025 dominent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 11 oct. 2024(AIB)-Les parutions de ce vendredi reviennent sur la rentrée académique 2024-2025 à l’université Joseph Ki-Zerbo et la victoire des étalons du Burkina contre les hirondelles du Burundi.

« Eliminatoires CAN 2025/Burkina-Burundi : 4-1 : les étalons plument les hirondelles », titre le quotidien d’Etat Sidwaya à sa Une.

Le journal de tous les Burkinabè indique que les étalons ont remporté, sans coup férir (4-1), la première manche de leur double confrontation face aux hirondelles hier au stade olympique Allassane Ouattara d’Ebimpé.

Le quotidien souligne qu’il y a eu dix milles tickets vendus, lors du match d’hier. Ce qui explique que les burkinabè vivants en côte d’ivoire ont témoigné de leur solidarité à travers leur présence au stade.

Dans la même dynamique, le doyen des quotidiens privés du Burkina, L’Observateur Paalga informe que grâce cette victoire les étalons se maintiennent à la tête du groupe L, en attendant la sortie du Sénégal lors de cette 3e journée des éliminations de la CAN 2025.

Quant au quotidien privé, Le Pays, le match retour est prévu pour le dimanche 13 octobre à 16h, toujours en terre d’Eburnie.

Sous un autre volet, L’Observateur Paalga, titre : « Rentrée solennelle à l’université Joseph Ki-Zerbo : un grand pas pour résorber le chevauchement des années académiques »

Pour le quotidien, l’université Joseph Ki-Zerbo accueille en cette année académique 2024/2025, 15 488 nouveaux étudiants.

Le journal Le Pays, de son coté, indique que cette rencontre avec les étudiants, a été l’occasion pour le personnel administratif de l’université de rendre hommage aux neuf premiers enseignants-chercheurs de ladite université.

Selon le confrère, ces enseignants-chercheur ont débuté leur carrière le 1er octobre 1974.

Il renchérit également que trois d’entre eux ont reçu chacun un trophée de reconnaissance pour leur contribution à l’édification de l’université.

Sidwaya pour sa part renseigne qu’au cours du cérémonial de la rentrée académique, le directeur général de l’enseignement supérieur, le Pr Ali Savadogo, a fait savoir que la priorité actuelle de l’université est la suppression des retards académiques.

 

Agence d’information du Burkina

OSA/YK/ZO/as

Tenkodogo :  La Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè mobilise les citoyens autour des symboles de la Nation et des valeurs patriotiques et citoyennes

Tenkodogo :  La Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè mobilise les citoyens autour des symboles de la Nation et des valeurs patriotiques et citoyennes

Dans le cadre des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne, la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè a organisé, ce mercredi 09 octobre 2024, une importante conférence dans la région du Centre-Est. Cette initiative, qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement du sentiment d’appartenance nationale, a permis de sensibiliser les participants sur les symboles de la Nation, les valeurs patriotiques et citoyennes, ainsi que sur les ordres burkinabè.

Une cérémonie d’ouverture marquée par l’engagement des autorités régionales

La conférence a été ouverte dans la grande salle du conseil régional du Centre-Est par Monsieur le Gouverneur de la région, le Colonel Karim Aboudou Lamizana en présence de nombreuses personnalités, dont des autorités administratives, des chefs coutumiers, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile.

Dans son discours, le Gouverneur a réaffirmé l’importance pour chaque citoyen de connaître et de s’approprier les symboles de la Nation burkinabè, qui incarnent notre histoire, nos valeurs et notre unité.

Des communications enrichissantes sur les symboles et les ordres burkinabè

Après l’ouverture officielle, la parole a été donnée à Monsieur Sigui Gautier Kévin Kaboré, Directeur de la Communication et des Relations Publiques de la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè, qui a présenté la première communication portant sur les symboles de la Nation et les valeurs patriotiques et citoyennes.

Au cours de son intervention, il a notamment souligné le rôle essentiel de l’emblème national, des armoiries, de l’hymne national et de la devise nationale dans le renforcement de l’unité nationale et du sentiment patriotique.

Il a également mis l’accent sur l’importance pour les citoyens, notamment la jeunesse, de cultiver les valeurs de civisme, de solidarité et d’amour pour la patrie.

La deuxième communication, présentée par Monsieur Emmanuel Sorgho, Secrétaire Général de la Grande Chancellerie, s’est concentrée sur les ordres burkinabè. M. Sorgho a expliqué en détail les différents ordres burkinabè.

Il a détaillé les critères d’éligibilité, les distinctions honorifiques et l’importance de ces décorations pour reconnaître les contributions significatives des citoyens au développement du pays.

lI a également expliqué le processus rigoureux par lequel les candidatures sont examinées et validées.

La conférence, qui a réuni environ 500 participants, a été suivie d’une séance de questions-réponses où les participants ont pu échanger directement avec les conférenciers.

Les questions ont principalement porté sur l’éducation des jeunes aux valeurs citoyennes et sur les modalités de reconnaissance des mérites au sein des ordres burkinabè.

Les intervenants ont répondu avec clarté, permettant ainsi de renforcer la compréhension des enjeux et d’encourager une plus grande participation citoyenne à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

Cette activité a été un franc succès, comme en témoigne la mobilisation des participants venus de divers horizons. Elle marque une étape importante dans la vulgarisation des symboles de la Nation et la promotion des valeurs de patriotisme, de civisme et de mérite au sein de la population.

La Grande Chancellerie réaffirme son engagement à poursuivre ces actions à travers tout le territoire national dans le cadre des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne.

Ces journées visent à renforcer l’esprit de citoyenneté et à susciter un engagement actif des Burkinabè pour le développement et la prospérité du pays.

DCRP-GCOB

Kourittenga/Journées d’engagement patriotique : Le haut-commissaire appelle les élèves à vivre le patriotisme

BURKINA-KOURITTENGA-PATRIOTIQUE-JOURNEE

Kourittenga/Journées d’engagement patriotique : Le haut-commissaire appelle les élèves à vivre le patriotisme

Koupéla, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a appelé, le jeudi 10 octobre 2024, les élèves à vivre le patriotisme, lors de la 2e édition de la journée nationale d’engagement patriotique et de participation citoyenne. La cérémonie a été marquée par la montée des couleurs au Lycée Kourita.

C’est par l’hymne national en langue Mooré que les élèves du lycée Kourita ont monté le drapeau, dans le cadre de la journée nationale d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Le haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a rappelé l’importance de la montée des couleurs nationales à l’unisson.

« Le drapeau que nous venons de monter à l’unisson caractérise l’omniprésence et la puissance de l’Etat. Il faut que vous soyez patriotes dans tous ce que vous allez poser comme acte et partout où vous êtes » », a-t-il déclaré.

Pour lui, l’acte que le lycée Kourita vient de poser témoigne qu’il reste debout et s’engage à valoriser les valeurs de cohésion sociales et de vivre ensemble en son sein.

Le Haut-commissaire a souhaité que l’un des élèves du lycée lise le message du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, prononcé à l’occasion de la 2e édition de la journée nationale d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

« Cette montée des couleurs nationales se tient en marge de la deuxième édition de la journée nationale d’engagement patriotique et de participation citoyenne voulu par le gouvernement burkinabè pour raviver la fibre patriotique et exprimer l’élan citoyen. Et à l’occasion, le Chef de l’Etat a livré un message à la Nation et voudrais que ce matin, un des élèves du lycée puisse prononcer à l’endroit de ses camarades ledit message », a laissé entendre Moctar Ilboudo.

Après lecture, le haut-commissaire a exhorté les élèves à considérer les propos du Chef de l’Etat et de cultiver surtout le patriotisme dans leur milieu de vie.

Les journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne ont été lancées le 26 mars 2024 par le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, sur une période de quinze (15) jours pour renforcer la conscience patriotique et de promouvoir l’engagement citoyen.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

Éducation en situation d’urgence: des encadreurs et enseignants renforcent leurs compétences à Ouahigouya

Éducation en situation d’urgence: des encadreurs et enseignants renforcent leurs compétences à Ouahigouya

Ouahigouya, 09 octobre 2024 (AIB) – La Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN), en collaboration avec l’ONG Help, a organisé une session de formation à l’intention des encadreurs et enseignants de la province du Yatenga, du 8 au 10 octobre 2024 à Ouahigouya. L’objectif est de renforcer les compétences de ces acteurs de l’éducation pour répondre aux besoins du moment.

Renforcer les capacités des encadreurs et enseignants sur le curriculum de l’éducation en situation d’urgence, tel est l’objectif visé par cette session de formation organisée par la Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN) en collaboration avec l’ONG Help.

Au total, 50 acteurs de l’éducation, dont 10 encadreurs et 40 enseignants issus des Circonscriptions d’Éducation de Base (CEB) 1, 2 et 3 de la commune de Ouahigouya, ont bénéficié de ladite formation.

Durant trois jours, les participants, à travers des présentations PowerPoint, des études de cas et des exercices pratiques, ont renforcé leurs compétences en matière d’approches pédagogiques pour l’éducation en situation d’urgence.

Selon le chef de projet Paix et Développement pour les personnes déplacées et hôtes vulnérables (PADEP), Nimbrata Julien Ouédraogo, « L’objectif de cette formation est d’outiller ces acteurs de l’éducation afin de construire un environnement protecteur où tous les élèves déplacés internes et ceux de la communauté hôte reçoivent mutuellement un enseignement de qualité. À l’issue des trois jours, nous avons espoir que ces encadreurs et enseignants ont vu leurs compétences renforcées et qu’ils repartiront avec de nouvelles connaissances pour donner une éducation de qualité aux élèves. »

Une initiative salutaire et très encourageante selon les premiers responsables de l’éducation de la province du Yatenga, qui estiment que cette formation apportera une plus-value aux bénéficiaires, compte tenu du contexte sécuritaire.

« Cette session de formation est la bienvenue. La crise sécuritaire a un impact direct sur le système éducatif, avec de nombreux élèves déplacés internes. Il est de notre devoir, en tant qu’acteurs de l’éducation, de nous adapter et de trouver des solutions innovantes pour garantir l’accès à une éducation de qualité, quelle que soit la situation. Je remercie les organisateurs et j’invite les participants à se mobiliser pour atteindre les objectifs escomptés », a déclaré le directeur provincial de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Yatenga, Salam Ouédraogo.

Abdoul Rasmané Ouédraogo, directeur de l’école C de Souli, a exprimé sa joie : « Cette session de formation est très bénéfique pour nous, enseignants. Les différents thèmes abordés, comme par exemple la gestion des classes avec un effectif élevé, répondent vraiment aux besoins du moment. De retour dans nos écoles, nous pensons pouvoir accomplir beaucoup de choses. Nous sollicitons les organisateurs de continuer à multiplier ces formations. »

Cette session de formation s’inscrit dans le cadre du projet Paix et Développement pour les personnes déplacées et les communautés hôtes vulnérables (PADEP) dans la commune de Ouahigouya.

Agence d’Information du Burkina  

BB/ata

Bazèga : La journée de l’enseignant célébrée en différé à Kombissiri

Burkina-Bazèga-Journée-Enseignant

Bazèga : La journée de l’enseignant célébrée en différé à Kombissiri

Kombissiri, (AIB) – Les enseignants de la commune de Kombissiri ont célébré en différé la journée de l’enseignant, le mercredi 9 octobre 2024 à Kombissiri.

Les enseignants des deux circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la commune de Kombissiri ont célébré en différé la journée de l’enseignant. Fortement mobilisés, ils ont voulu marquer d’une pierre blanche cette journée qui est leur dédiée.

Au cours de cette journée, une conférence sur « l’historique de la journée mondiale de l’enseignant » a été coanimée par les inspecteurs de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, Idrissa Guigma et Boubacar Ouédraogo.

Outre la conférence suivie d’échanges, d’autres activités ont meublé cette journée notamment l’organisation d’une rue marchande et des jeux de société. Un match de football a opposé les enseignants des deux CEB avec en lever de rideau, le match des enseignantes. La journée a pris fin par une soirée dansante.

Satisfaits de la forte adhésion des enseignants à cette journée, les organisateurs prévoient en perspective l’étendre à toute la province du Bazèga. Pour rappel, la journée mondiale de l’enseignant est célébrée le 5 octobre de chaque année et a pour but de sensibiliser à l’importance et au rôle des enseignants dans le système éducatif.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk

Bazèga : Les parents d’élèves sensibilisés à la pratique de la cantine scolaire endogène à Kombissiri

Burkina-Bazèga-Sensibilisation-Cantine

 

Bazèga : Les parents d’élèves sensibilisés à la pratique de la cantine scolaire endogène à Kombissiri

Kombissiri, (AIB) – Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga, Claude Ouédraogo, et une mission du ministère de l’éducation nationale se sont entretenus avec les parents d’élèves de l’école de Guirgho dans le commune de Kombissiri sur la pratique de la cantine scolaire endogène, le mardi 8 octobre 2024.

 

Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga, Claude Ouédraogo, accompagné d’une mission du ministère en charge de l’éducation nationale se sont entretenus avec les parents d’élèves de l’école primaire publique de Guirgho dans la commune de Kombissiri.

L’objectif de cet entretien visait à sensibiliser les communautés du village de Guirgho à la promotion de la pratique de la cantine scolaire endogène.

Cette activité entre dans le cadre du « projet d’amélioration de la qualité de l’éducation pour le renforcement de la collaboration école-communauté (PAQER-CEC) en partenariat avec l’agence japonaise de coopération internationale (JICA) ».

L’école de Guirgho dans la province du Bazèga est l’une des écoles dont la pratique de la cantine endogène est citée en exemple au regard de ses champs, jardins et vergers entretenus par les élèves et la communauté. Les récoltes issues de ces cultures sont utilisées pour la cantine au profit des élèves.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk/ata

Prévention contre le rhumatisme : L’hygiène de vie et le sport recommandés

Prévention contre le rhumatisme : L’hygiène de vie et le sport recommandés

Pouytenga, 10 oct. 2024 (AIB) – La Société burkinabè de rhumatologie a invité les citoyens à adopter une bonne hygiène de vie, une alimentation saine et à pratiquer le sport pour prévenir ce mal qui affecte les articulations, les tendons, les muscles et les os.

La Journée mondiale de lutte contre le rhumatisme a lieu chaque 12 octobre.

Pour commémorer l’événement, la Société burkinabè de rhumatologie (SBR) organise, jeudi et vendredi, des consultations gratuites au profit des populations de Pouytenga, dans la région du Centre-Est.

Le premier jour, plus de 200 personnes se sont présentées au Centre médical de Pouytenga pour des séances de consultations et de sensibilisation.

La présidente de la SBR, Dr Wendlassida Joëlle Stéphanie Zabsonré/Tiendrébéogo, a indiqué que la rhumatologie traite des maladies des os, des articulations, des muscles et des tendons.

Selon Dr Zabsonré, l’arthrose est la cause la plus fréquente des problèmes rhumatologiques au Burkina Faso, représentant deux tiers des consultations en rhumatologie.

La maladie se manifeste par des douleurs au niveau du dos (région lombaire), du cou et des genoux.

« La lombalgie, qui est le thème retenu pour cette célébration, c’est le classique mal de dos que l’on connaît, que les gens appellent maux de reins, et qui provoque des douleurs dans le bas du dos. Elle est souvent favorisée par une mauvaise utilisation du dos. Dans notre contexte, par exemple, lors des tâches ménagères, on balaie dans des postures inadaptées, en flexion du dos », a expliqué la rhumatologue en service au CHU de Bogodogo.

Dr Wendlassida Joëlle Stéphanie Zabsonré/Tiendrébéogo a également mentionné la goutte, qui est selon elle favorisée par une consommation excessive d’alcool, de boissons gazeuses et de viande.

Pour prévenir ces affections, la présidente de la SBR préconise une bonne hygiène de vie, ainsi que la pratique régulière d’une activité physique pour maintenir en bonne santé les articulations, les muscles, les tendons et les os.

Elle recommande également une alimentation saine, riche en légumes et pauvre en graisses et en sucres.
Agence d’information du Burkina
MB/ata

La Russie continuera de fournir une aide humanitaire et alimentaire au Burkina Faso

ÉCONOMIE: RUSSIE-BURKINA-AIDE

La Russie continuera de fournir une aide humanitaire et alimentaire au Burkina Faso

MOSCOU, 10 octobre. /TASS/. La Russie continuera de fournir une aide humanitaire et alimentaire au Burkina Faso, tant sur une base bilatérale que par l’intermédiaire de l’ONU. C’est ce qui est indiqué dans un communiqué du gouvernement russe diffusé à la suite de la rencontre du vice-premier ministre russe Alexandre Novak avec le premier ministre burkinabè Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla.

Il s’agit de la fourniture de céréales ainsi que de médicaments et d’équipements pour lutter contre les épidémies.

Les deux interlocuteurs ont discuté de la coopération commerciale et économique, l’interaction dans le domaine de l’extraction minière, de l’énergie et de l’énergie nucléaire pacifique, ainsi que dans le secteur financier et bancaire. Comme le souligne le gouvernement, le chiffre d’affaires des échanges commerciaux entre la Russie et le Burkina Faso a été multiplié par cinq entre janvier et juillet 2024 par rapport à la même période de l’année dernière.

« Nous avons des approches similaires des grands problèmes internationaux et régionaux, y compris l’idée de former un monde polycentrique. C’est une bonne base pour l’interaction au sein de l’ONU et sur d’autres plateformes multilatérales. Élargir la coopération entre nos pays dans les domaines du commerce, de l’économie et de l’investissement est l’une des tâches les plus importantes », a déclaré M. Novak, cité dans le communiqué.

Avec TASS

Eliminatoires CAN 2025 : large victoire du Burkina Faso sur le Burundi (4-1)

FOOT-BFA-BUD-SPORT-CAF-CAN2025

Eliminatoires CAN 2025 : large victoire du Burkina Faso sur le Burundi (4-1)

Ouagadougou, 10 oct. 2024 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso ont largement battu jeudi au stade Alassane Ouattara d’Abidjan (Côte d’Ivoire), les Hirondelles du Burundi par le score de 4 buts à 1, comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la CAN Maroc 2025. Mi-temps : 3-1.

Ce sont pourtant les Burundais qui ont annoncé les couleurs en ouvrant matinalement le score par B. Kanaki (4e). Les Etalons ont par la suite rehaussé leur niveau de jeu pour reprendre le match en main. L’attaquant de Bournemouth (Angleterre) Dango Ouattara qui a hérité d’une passe décisive de son capitaine Bertrand Traoré rétabli la parité au score (33e).

Les Burundais n’auront pas le temps de se repositionner que Sacha Bancé doublait la mise, une minute après le but de Dango Ouattara (34e). Le gaucher nominal des Etalons Dango Ouattara reviendra avant la pause (44e) pour marquer le 3e but des Etalons, son doublé de la soirée. Les choses deviennent faciles pour les poulains de Brama Traoré qui font une balade de santé à Ebimpé.

Le vice-capitaine des Etalons Issoufou Dayo qui effectuait son retour en sélection, viendra sceller le glas de la défaite burundaise à la 50e minute.

Le dimanche prochain les deux équipes s’affronteront pour le match retour, comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la CAN, cette fois au stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan.

Avant le match entre le Sénégal et le Malawi de demain vendredi, le Burkina Faso garde son fauteuil de leader avec 7 points (+5), suivi du Sénégal (4 point+1 avec un match en moins), du Burundi (3 points-5) et du Malawi (0 points – 3 avec un match en moins).

La CAN 2025 va se jouer au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Situation sécuritaire : le Sénégal exprime sa solidarité au Burkina Faso

Burkina-Sénégal-Sécurité-Solidarité

Situation sécuritaire : le Sénégal exprime sa solidarité au Burkina Faso

Ouagadougou, 10 oct. 2024 (AIB)-Le président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience, jeudi en fin de matinée, un envoyé spécial du président de la République du Sénégal, Abdoulaye BATHILY, porteur d’un message de solidarité de son pays, a-t-on appris de la présidence du Faso.

L’émissaire sénégalais Abdoulaye BATHILY est porteur d’un message du Président Bassirou Diomaye FAYE à son homologue, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

« Je suis venu au Burkina Faso, porteur d’un message du Président Diomaye FAYE dont je suis l’envoyé spécial. (…) Ce message porte sur l’expression de la solidarité du Président Diomaye FAYE, de son gouvernement et du peuple sénégalais à l’égard du peuple du Burkina Faso dans les circonstances actuelles marquées par des attaques terroristes », a indiqué Abdoulaye BATHILY à sa sortie d’audience.

Abdoulaye BATHILY a exprimé les préoccupations de son pays face à la situation sécuritaire que traversent le Sahel et l’Afrique de l’Ouest tout entière. « Les peuples de notre région aspirent depuis très longtemps à l’unité, au développement, au progrès, à la sécurité. Lorsqu’on voit le spectacle aujourd’hui de ce qui se passe dans cette région, nous sommes profondément affligés », a-t-il soutenu.

L’envoyé spécial du Président FAYE est convaincu que cette page difficile ne peut être tournée que dans une synergie d’actions entre les peuples, l’unité et la solidarité à l’intérieur des pays et entre eux. « Il n’y a pas un autre avenir pour nous que cette marche vers le progrès, ce désir d’émancipation des peuples africains », a affirmé M. BATHILY.

Il s’agit, selon lui, de voir « comment mettre en synergie nos intelligences, comment mettre en commun nos ressources humaines, nos réflexions de manière créatrice pour ouvrir une nouvelle période de relations, de relations qualitatives, apaisées à l’intérieur des pays, entre les pays ».

Sur la création de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel (AES) » et les ambitions de ses Etats membres, l’envoyé spécial du Président FAYE a indiqué qu’à « chaque fois qu’un groupe d’Etats estime qu’ils peuvent s’engager ensemble pour des objectifs qu’ils ont en commun, c’est une très bonne chose ».

« Nous devons pouvoir explorer toutes les possibilités qui peuvent nous faire avancer sur le chemin de nos objectifs stratégiques, c’est-à-dire l’émancipation économique, l’émancipation politique, menant au progrès de nos peuples », a ajouté Abdoulaye BATHILY.
Agence d’information du Burkina
Sources : Direction de la communication de la Présidence du Faso

Conseil d’Etat : Edilbert Somé installé dans ses fonctions de président

Burkina-Conseil d’Etat-Installation

Conseil d’Etat : Edilbert Somé installé dans ses fonctions de président

Ouagadougou, 10 oct. 2024 (AIB)- Le magistrat Edilbert Somé a été installé jeudi à Ouagadougou dans la matinée, président du conseil d’Etat par le chef du parlement burkinabè, Dr Ousmane Bougouma, a appris l’AIB, des services de communication du l’Assemblée législative de transition.

Le président du Conseil d’Etat, Edilbert Somé, tout en remerciant les plus hautes autorités pour la confiance placée en lui, s’est engagé à accomplir convenablement sa mission selon les textes en vigueur.

Au regard de la lourde tâche qui l’attend, il a dit compter sur l’accompagnement des autres membres du Conseil ainsi que des autres juridictions.

Le Conseil d’Etat est la juridiction supérieure de l’ordre administratif. Les juridictions de l’ordre administratif sont constituées par les tribunaux administratifs qui statuent en premier ressort et  exceptionnellement en dernier ressort. Le Conseil d’Etat a aussi une fonction juridictionnelle et consultative.
Agence d’information du Burkina
ZO/as

Prix Paxsahel 2024 : les candidatures, recevables du 11 au 20 octobre

Burkina-Media-Concours-RIJ

Prix Paxsahel 2024 : les candidatures, recevables du 11 au 20 octobre

Ouagadougou, 10 oct. 2024 (AIB) – Le président du comité d’organisation de la 8e édition du Prix Paxsahel, Kowoma Marc Doh, a annoncé jeudi, que les candidatures au concours des meilleurs Journalistes traitant des sujets liés aux conflits, le Journalisme sensible aux conflits (JsC), sont recevables du 11 au 20 octobre 2024.

Les dossiers de candidatures de la 8e édition du prix Paxsahel peuvent être déposés en ligne sur le site www.pashahel.com ou physiquement au siège du Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) sis à Ouagadougou, du 11 au 20 octobre 2024, a informé le président du comité d’organisation, Kowoma Marc Doh, par ailleurs secrétaire général du Réseau.

Selon le président, ce prix est ouvert aux journalistes des trois pays de l’AES à s’avoir le Burkina, le Niger et le Mali dans trois catégories que sont, la télédiffusion /Mojo, la radiodiffusion et la presse écrite/ presse en ligne.

  1. Doh, lors d’un point de presse, a expliqué que ce concours vise à récompenser les Hommes de media qui ont fait preuve de professionnalisme dans le traitement de l’information lié aux conflits.

Selon lui, les productions journalistiques en compétition doivent être diffusées entre le 1er octobre 2023 et le 10 octobre 2024, et respecter un certain nombre de conditions notamment les critères du JsC.

Les productions télédiffusion et radiodiffusion doivent durer entre 6 et 26 minutes. Pour la presse écrite, l’article doit tenir sur 2 pages au moins et 5 pages au maximum et entre 800 et 2000 mots pour la presse en ligne, a-t-il ajouté.

La récompense des meilleures œuvres dans les trois catégories est prévue pour le mois de Décembre.

En rappel, le RIJ est un Réseau qui encourage les journalistes à pratiquer un journalisme engagé dans la recherche de solutions durables pour la paix, la cohésion sociale et le développement à travers le projet «Appui aux médias pour la prévention et la gestion des conflits au Burkina Faso».
Agence d’information du Burkina
AB/YOS/AS

Situation sécuritaire : le Sénégal exprime sa solidarité au Burkina Faso

Situation sécuritaire : le Sénégal exprime sa solidarité au Burkina Faso

(Ouagadougou, 10 octobre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience, ce jeudi en fin de matinée, un envoyé spécial du Président de la République du Sénégal, Abdoulaye BATHILY. Il est porteur d’un message du Président Bassirou Diomaye FAYE à son homologue le Capitaine Ibrahim TRAORE.

« Je suis venu au Burkina Faso, porteur d’un message du Président Diomaye FAYE dont je suis l’envoyé spécial. (…) Ce message porte sur l’expression de la solidarité du Président Diomaye FAYE, de son gouvernement et du peuple sénégalais à l’égard du peuple du Burkina Faso dans les circonstances actuelles marquées par des attaques terroristes », a indiqué Abdoulaye BATHILY à sa sortie d’audience.

Abdoulaye BATHILY a exprimé les préoccupations de son pays face à la situation sécuritaire que traversent le Sahel et l’Afrique de l’Ouest tout entière. « Les peuples de notre région aspirent depuis très longtemps à l’unité, au développement, au progrès, à la sécurité. Lorsqu’on voit le spectacle aujourd’hui de ce qui se passe dans cette région, nous sommes profondément affligés », a-t-il soutenu.

L’envoyé spécial du Président FAYE est convaincu que cette page difficile ne peut être tournée que dans une synergie d’actions entre les peuples, l’unité et la solidarité à l’intérieur des pays et entre eux. « Il n’y a pas un autre avenir pour nous que cette marche vers le progrès, ce désir d’émancipation des peuples africains », a affirmé M. BATHILY.

Il s’agit, selon lui, de voir « comment mettre en synergie nos intelligences, comment mettre en commun nos ressources humaines, nos réflexions de manière créatrice pour ouvrir une nouvelle période de relations, de relations qualitatives, apaisées à l’intérieur des pays, entre les pays ».

Sur la création de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel (AES) » et les ambitions de ses Etats membres, l’envoyé spécial du Président FAYE a indiqué qu’à « chaque fois qu’un groupe d’Etats estime qu’ils peuvent s’engager ensemble pour des objectifs qu’ils ont en commun, c’est une très bonne chose ».

« Nous devons pouvoir explorer toutes les possibilités qui peuvent nous faire avancer sur le chemin de nos objectifs stratégiques, c’est-à-dire l’émancipation économique, l’émancipation politique, menant au progrès de nos peuples », a ajouté Abdoulaye BATHILY.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le grand banditisme largement commenté par les journaux Burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Le grand banditisme largement commenté par les journaux Burkinabè

Ouagadougou, 10 oct. 2024 (AIB)-Les parutions de ce jeudi commentent le démantèlement d’un réseau de délinquants dans la commune de Saaba, à la périphérie de la ville de Ouagadougou. « Grand banditisme : L’assassinat de leur acolyte tourne au démantèlement du réseau », titre dans ses colonnes, le journal public Sidwaya.

Selon le quotidien d’Etat, la Brigade territoriale de gendarmerie de Saaba a présenté hier mercredi, dans la commune de Saaba, au cours d’une conférence de presse, un réseau de présumé délinquant. Le journal explique que leur démantèlement fait suite à une mésentente entre les présumés délinquants.

A ses dires, les matériels sont, entre autres, cinq pistolets dont 4 automatiques dont 1 fabrication locale, 4 chargeurs de pistolet automatique, 1 fusil de kalachnikov, chargeur de fusil AK47, 234 munitions de 7,62 mm, 50 munitions 9 mm, 10 munitions de 7,65. Le doyen des quotidiens privé, L’Observateur Paalga soutient que c’est depuis 15 ans que le gang mènerait des activités illégales sans avoir été arrêté. Et le quotidien privé Le Pays, d’indiquer que les personnes mises aux arrêts sont de nationalité burkinabè dont l’âge est compris entre 31 et 46 ans.

Le Confrère poursuivit que ce groupe sévissait dans les périphéries et les zones rurales. Dans un autre registre, le journal public d’Etat Sidwaya, commente la présence du président de l’Assemblée de transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma à l’ouverture de la 2e session ordinaire du Parlement malien. Le journal fait savoir que Dr Bougouma est accompagné d’une délégation parlementaire burkinabè dans la matinée du dimanche 6 octobre 2024.

Sidwaya renchérit que cette visite officielle est une occasion pour les deux parlements frères de renforcer davantage les liens existants. Il ajoute que cette rencontre demeure également un cadre d’échanges et de partages d’expériences de certaines questions qui intéressent la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) notamment la perspective de la mise en place du parlement de l’AES.

Agence d’Information du Burkina

YK/OSA/NO/ AS

France: un commissariat attaqué après une opération anti-drogue

France: un commissariat attaqué après une opération anti-drogue

Cavaillon, France

Des véhicules de police garés devant un commissariat de police du sud de la France ont été incendiés dans la nuit de mardi à mercredi à Cavaillon, probablement en représailles après une opération anti-drogue, entraînant l’envoi de renforts.

Peu avant 5h00 du matin (03h00 GMT), quatre voitures de police ont été incendiées.

« Aucun blessé n’est à déplorer malgré de légères dégradations sur les façades », a indiqué la procureure de la République d’Avignon, Florence Galtier, lors d’une conférence de presse sur place dans l’après-midi.

Les trois policiers présents ont été « terrorisés », selon l’adjoint départemental du syndicat de police Alliance, Grégory Lorient.

Cette « attaque » apparaît comme « une nouvelle illustration de la dérive à laquelle notre pays est confronté », a estimé de son côté le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Mais « l’Etat ne se laissera pas intimider et nous allons intensifier notre lutte contre le narcobanditisme », a-t-il promis dans un communiqué, en annonçant la venue sur place jeudi de Nicolas Daragon, ministre délégué chargé de la Sécurité du quotidien.

Une quarantaine de policiers, appartenant à une compagnie républicaine de sécurité basée à Marseille, sont arrivés à Cavaillon dans la soirée et une unité supplémentaire doit arriver jeudi, selon le préfet.

Déployables 24 heures sur 24, les membres de la CRS 81 sont chargés de soutenir les forces locales dans les situations d’urgence, violences urbaines, manifestations qui dégénèrent ou pour sécuriser des grands événements. Ils peuvent aussi apporter leur concours aux opérations visant le trafic de drogue.

Mercredi soir, les véhicules incendiés avaient été retirés et cette petite commune provençale de 25.000 habitants connue pour son melon était calme, selon des journalistes de l’AFP.

Selon les autorités policières, l’incendie des véhicule relève probablement de « représailles vis-à-vis de l’action de la police » contre le trafic de drogue dans cette ville.

Dans le cadre de cette opération, 25 personnes ont été mises en garde à vue ces dernières semaines, « 20.000 euros saisis, 15 kilos de cannabis, 6 kilos de cocaïne, une dizaine d’armes, armes longues, armes de poing également saisies », selon le directeur interdépartemental de la police nationale Emmanuel Desjars de Keranrouë.

Dans le Sud-Est, Marseille, ville portuaire, est historiquement une zone de trafics, notamment de drogues.

Mais ces dernières années, des villes de taille moyenne ont connu une hausse du trafic de stupéfiants et des violences qui vont avec, notamment le long de la vallée du Rhône.

Avec AFP

Six attaques terroristes déjouées en France en 2024, selon le préfet de police de Paris

SÉCURITÉ: FRANCE-TERRORISME-STATISTIQUES

Six attaques terroristes déjouées en France en 2024, selon le préfet de police de Paris

PARIS, 10 octobre. /TASS/. Les services spéciaux français ont déjoué au total six attaques terroristes depuis le début de 2024, dont trois visaient les Jeux olympiques. C’est ce qu’a annoncé le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, à l’antenne de la chaîne de télévision LCI.

« On a eu 52 attentats qui ont été déjoués depuis 2017, c’est le dernier chiffre que j’ai en tête, et cette année c’est 6 attentats déjoués, dont 3 qui visaient spécifiquement les JO », a-t-il déclaré.

Le préfet de police, qui était auparavant en tête de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), a noté que les statistiques ne prenaient en compte que « des faits pour lesquels le parquet national antiterroriste a retenu le qualificatif d’association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste ». Selon lui, la menace terroriste « demeure toujours très élevée » et « le contexte international n’arrange pas les choses ».

TaSS

La politique financière de l’Occident rend ses monnaies dangereuses pour les réserves

ÉCONOMIE: RUSSIE-BRICS-FINANCES-RÉSERVES-CALCULS

La politique financière de l’Occident rend ses monnaies dangereuses pour les réserves

MOSCOU, 10 octobre. /TASS/. L’instabilité financière des pays occidentaux crée des risques pour l’utilisation de leurs monnaies pour le stockage des réserves. C’est ce qu’a déclaré le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, à la chaîne de télévision arabe RT.

« La politique des pays qui émettent des monnaies dites de réserve, y compris le dollar, soulève bien sûr de nombreuses questions pour nous. Leurs déficits budgétaires se creusent, leur dette nationale augmente. Aux États-Unis, par exemple, elle atteint déjà environ 120% du PIB. Tout cela se fait sans aucune restriction et nous nous demandons, ainsi que nos collègues du G20, quelles sont les perspectives pour ces pays », a-t-il déclaré.

M. Silouanov a noté que le dollar pourra encore conserver sa popularité en tant qu’unité de compte dans les années à venir. Cependant, les pays Brics augmentent déjà l’utilisation des monnaies nationales et voient des perspectives dans l’utilisation de la finance numérique.

« La part du dollar dans les règlements au sein des pays Brics diminue et la part des règlements en monnaies nationales augmente. Nous proposons d’utiliser à la fois les nouvelles technologies et les actifs financiers numériques. Je pense qu’elle sera prometteuse. La rapidité de sa mise en œuvre dépend déjà de nos accords et de nos actions », a conclu le ministre des Finances.

Avec TASS

Dernières publications