Accueil Blog Page 228

Burkina-Indonésie-Cooperation-Visa-Exemption

Burkina-Indonésie-Cooperation-Visa-Exemption

Coopération bilatérale : vers une exemption de visa entre le Burkina Faso et l’Indonésie

Ouagadougou, 12 oct  2024 (AIB)- Mme Tuty DITYAWANTY, Ambassadeur de la République d’Indonésie au Burkina Faso avec résidence à Abuja et Madame le Consul honoraire de l’Indonésie au Burkina Faso Fabiola ZONGO, ont été reçues en audience ce 11 octobre par  Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

Au cours de leurs échanges, les deux parties ont passé en revue la coopération entre le Burkina Faso et l’Indonésie, avec en perspective l’exemption de visas pour les citoyens des deux pays, détenteurs de passeports diplomatiques et de service.

A cet effet, elles ont convenu de poursuivre les échanges en vue de la signature d’un Accord bientôt.

À l’occasion de cette audience, la délégation indonésienne a remis une enveloppe financière de 300 000 francs CFA, comme contribution à l’effort de paix au Burkina Faso, une somme mobilisée par la dizaine d’Indonésiens vivant au pays des Hommes intègres.

La coopération entre le Burkina Faso et la République d’Indonésie ont été formalisée en 1996, et elle concerne des domaines tels que l’assistance technique, notamment pour l’acquisition d’équipements agricoles, d’intrants, et la formation sur les techniques de production d’aliments pour bétail, et désormais la formation académique.

AIB avec  DCRP/MAECR-BE

Une trentaine de journalistes et communicateurs burkinabè en formation en Chine

Burkina-Chine-Média-Formation
Une trentaine de journalistes et communicateurs burkinabè en formation en Chine
Changsha, 12 oct. 2024 (AIB) – Une trentaine de journalistes et communicateurs burkinabè sont à Changsha, dans la province chinoise du Hunan, pour une formation sur l’histoire, la culture et le développement de la Chine en matière de coopération et de média, du 11 au 31 octobre 2024.
Intitulé «Cours de formation des responsables des médias du Burkina Faso», le séminaire formation regroupe 29 participants burkinabè venant de la presse d’Etat, de la presse privée et des services de communication étatiques et privés.
Le séminaire comprend 17 cours magistraux délivrés à l’Institut professionnel du commerce international de Hunan, 12 sorties de terrain dans des médias, des écoles, centres de formation et sites de découvertes dans la commune de Changsha et dans la province de Hunan et 3 stages et pratiques.
Il aborde les thèmes du partage de l’expérience chinoise en matière de réduction de la pauvreté, de compétences en matière de rédaction et de reportage, les nouveaux médias et transformation numérique des médias, les nouvelles internationales et communication interculturelle ou encore la production et diffusion multimédia et la gestion des médias et leadership.

Il est notamment prévu des visites au Journal du Soir et au Journal de Changde de Hunan, au groupe de radio et télévision du Hunan, à l’institut de technologie professionnelle en communication de masse de Hunan, dans les universités de Changsa et de Hunan ou encore à l’institut professionnel des Arts de Hunan.
La formation initiée dans la cadre de la coopération sino-burkinabè est sponsorisée par le gouvernement chinois à travers son ministère du commerce et organisée par l’Institut professionnel du commerce international de Hunan.
Cet institut comprend 10 facultés et 31 spécialités dont la formation sur la conception de l’art des médias numériques.
A la cérémonie d’ouverture à l’hôtel Meyes, le chef de la délégation burkinabè et chargé de mission au Ministère burkinabè en charge de la communication, Bakary Koné, a salué le partage ce moment de partage qui constitue un cadre d’échanges favorisant le dialogue et la coopération entre le Burkina Faso et la Chine.
«Nous aurons l’opportunité de au cours des trois semaines à venir de renforcer nos compétences dans les secteurs pluriels, essentiels à notre profession », a déclaré M. Koné.
Ouvert le 11 octobre, le séminaire de formation prendra fin le 31 octobre.
Agence d’Information du Burkina
CK/ata
CEREMONIE D OUVERTURE……… CEREMONIE D OUVERTURE……..
Burkina-Chine-Média-Formation
Ouverture en Chine d’un séminaire de formation pour des responsables de médias burkinabè
Changsha, 12 oct. 2024 (AIB) – Un séminaire de formation sur la gestion des entreprises de presse et les pratiques médiatiques s’est ouverte hier vendredi au profit d’une trentaine de journalistes et communicateurs du Burkina, à Changsha, dans la province chinoise du Hunan.
La cérémonie officielle, tenue à l’ouest de Changsh, à l’hôtel Meyes, a été présidée par le vice-président de l’institut professionnel du commerce extérieur de Hunan (IPCEH) Gui Cheng et le Directeur du service d’ouverture du Parc du développement provincial du commerce de Hunan, Ye Jie.
M. Gui Cheng a rappelé le prestige de l’institut qui accueille cette formation. C’est la 14e année consécutive que le centre organise des formations sur les médias, a rappelé le vice-président de l’IPCEH.
Le directeur du service d’ouverture du Parc du développement provincial du commerce de Hunan, Ye Jie a estimé que les relations entre l’Afrique et la Chine sont au beau fixe et ayant une large marge de progression.
Nous espérons, à travers cette formation, explorer ensemble les défis de cette coopération et faire progresser la coopération dans les domaines des médias», a déclaré M. Ye Jie.
 
La formation qui durera trois semaine, est dispensée en chinois et traduits aux séminaristes par des interprètes.
Elle a été initiée dans la cadre de la coopération sino-burkinabè est sponsorisée par le gouvernement chinois à travers son ministère du commerce et organisée par l’Institut professionnel du commerce extérieur de Hunan (IPCEH).
L’IPCEH comprend 10 facultés et 31 spécialités dont la formation sur la conception de l’art des médias numériques.
Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Madagascar: le président Rajoelina va demander à la France la restitution des îles éparses

POLITIQUE: MADAGASCAR-FRANCE-ÎLES

Madagascar: le président Rajoelina va demander à la France la restitution des îles éparses

HARARE, 11 octobre. /TASS/. Le président malgache Andry Rajoelina a annoncé son intention de défendre la souveraineté de son pays sur les îles éparses dans le détroit du Mozambique et de demander leur restitution.

« Elles [les îles éparses] sont malgaches », a déclaré le président, cité par L’Express de Madagascar. « Nous souhaitons une restitution, mais dans un cadre concerté. Il faut sérieusement étudier les voies et les moyens de le faire », a-t-il ajouté. Toute en admettant que la souveraineté sur les îles éparses est tout de même un point de contentieux avec la France, le locataire d’Iavoloha a rappelé que « ces îles contrôlent des espèces importantes, et la plus proche, Juan de Nova, est à seulement 150 kilomètres de nos côtes ».

Le président malgache a pris pour exemple la récente reconnaissance par le Royaume-Uni de la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos.

Les îles éparses sont de petites îles dans l’ouest de l’océan Indien, dans le détroit du Mozambique qui appartenaient autrefois à Madagascar et qui sont ensuite passées sous protectorat de la France, tout comme Madagascar elle-même. Apres l’indépendance de Madagascar en 1960, Paris s’est obstiné à ne pas vouloir renoncer aux îles éparses, bien que l’Assemblée générale des Nations unies ait réaffirmé le droit de Madagascar à ces îles dès 1979.

Avec TASS

La route Solenzo-Koundougou où « l’enfer » des transporteurs 

Burkina-Solenzo-Routes

La route Solenzo-Koundougou où « l’enfer » des transporteurs

Solenzo, 11 Oct. (AIB) – Le tronçon Solenzo-Koundougou, long de 75 kilomètres, est un véritable calvaire pour les usagers et les transporteurs en cette période de fortes pluies.

Les eaux de pluie et de ruissellement ont eu raison de cette route, la transformant par endroit en rivière, rendant ainsi difficile la circulation.

« Pour une distance de 75 kilomètres, on est obligé de parcourir 5 à 6 heures avant d’atteindre le goudron à Koundougou. Nous demandons au gouvernement de nous aider », a ajouté un chauffeur qui a requis l’anonymat.

À partir des villages de Gnassoumadougou et de Kroumani, il est souvent impossible de traverser, car la route est coupée par endroit et les transporteurs utilisent des cailloux pour boucher les trous remplis d’eau afin de pouvoir passer.

Ce vendredi 11 octobre 2024, plusieurs véhicules sont stationnés à l’entrée de Gnassoumadougou du fait qu’un véhicule s’est embourbé bloquant ainsi le passage.

« On se demande comment on pourra bouger d’ici. Il est pratiquement 11 h et nous sommes toujours là, espérant que nous allons arriver à bobo avant 14h. Nous souffrons beaucoup et nous demandons encore au gouvernement de nous venir en aide », a conclu un chauffeur qui a requis l’anonymat.

Agence d’information du Burkina

SO/DNK/

Sissili/Santé : La situation nutritionnelle et épidémiologique du district de Léo au menu des échanges

Burkina-Sissili-Santé-Conseil

Sissili/Santé : La situation nutritionnelle et épidémiologique du district de Léo au menu des échanges

Léo 9 oct. 2024 (AIB)- Les membres statutaires du district sanitaire de Léo se sont réunis le mercredi 9 octobre 2024 dans ladite localité, sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia. Pour l’occasion, les indicateurs de performances du district, au cours de la semaine 1 de lannée 2024, la situation nutritionnelle et épidémiologique du district ont constitué l’ossature de la présente session.

L’occasion a été pour les acteurs d’examiner les progrès réalisés au premier semestre de 2024 par le district sanitaire de Léo dans la mise en uvre de son plan d’action, d’identifier les défis et les obstacles rencontrés et de proposer des solutions innovantes pour surmonter ces difficultés.

Il s’agit notamment de l’Etat de mise en uvre des recommandations du Conseil sanitaire du district ( CSD) de la semaine 1 de lannée 2023, des indicateurs de performances au cours de la semaine de 2024,de la situation épidémiologique du district, de la situation nutritionnelle et de l’état de fonctionnalité des Comités de gestion (COGES) des formations sanitaires.

D’autres divers ont été à l’ordre du jour, en présence des présidents des délégations spéciales des sept communes de la province de la Sissili et présidents des comités de gestion des formations sanitaires.

Pour l’occasion, le Médecin chef du district sanitaire (MCD) de Léo, Dr Aboubacary Abdou a fait aux participants une présentation sur l’état des lieux des recommandations émises lors du dernier conseil de santé tenu en 2023.

Dr Aboubacary a noté avec satisfaction que la majorité des recommandations ont été prises en compte et que des progrès significatifs ont été réalisés dans divers domaines de la santé publique.

Les participants ont également eu droit à des informations relatives à la situation épidémiologique et les indicateurs de performances du district sanitaire, à travers des exposés faits par le médecin chef du district sanitaire et ses collaborateurs.

Ainsi, des avancées significatives ont été réalisés dans les domaines tels que la vaccination, la lutte contre les maladies transmissibles, à savoir le paludisme, la dengue, la santé maternelle et infantile.

Ils se sont ensuite rendu compte des insuffisances et des difficultés rencontrées dans la mise en uvre du plan d’action du district dans certaines formations sanitaires notamment les faibles performances vaccinales et la réalisation de certaines activités dues à l’insécurité, à la perturbation et à l’absence des réseaux téléphoniques.

« Malgré les difficultés les activités vaccinales se sont bien déroulées pour le BCG, le Td2 et plus », a relevé Dr Aboubacary Abdou.

Des recommandations en lien avec l’amélioration de la santé des communautés ont été formulées par les participants présents à la session.

Il s’agit, entre autres, de la formation tous les comités de gestion des formations sanitaires du district, de la sécurisation des aires sanitaires, d’initiation de plaidoyer pour renforcer le personnel et l’établissement des documents de reconnaissances (récépissés).

Il y a aussi le recrutement un gardien dans les formations sanitaires qui n’en disposent pas afin de permettre aux Présidents des délégations spéciales (PDS) de visiter les formations sanitaires.

De ces échanges, toutes les préoccupations posées par les présidents des COGES ont été prises en compte par l’équipe cadre du district sanitaire de Léo.

Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a félicité l’équipe cadre du district sanitaire de Léo et l’ensemble des agents de santé pour les bons résultats obtenus au cours du premier semestre de l’année 2024.

Il a invité les présidents des COGES à tenir régulièrement les réunions prendre pour la prise en compte des doléances qui se présenteront à eux.

Agence dinformation du Burkina

OAN/NO/as

 

Hôpital de Bodogo: immersion avec des médias sur l’interruption sécurisée de la grossesse

BURKINA-SANTE-REPRODUCTION

Hôpital de Bodogo: immersion avec des médias sur l’interruption sécurisée de la grossesse 

Ouagadougou, 11 oct. 2024 (AIB)- La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) a organisé vendredi, dans le cadre de la célébration de la journée internationale de l’Interruption sécurisée de la grossesse, selon la loi (ISG/SL), une rencontre d’immersion avec les hommes des médias pour promouvoir le droit de la santé reproductive des femmes.

«Nous avons mené ce matin, une rencontre d’immersion au Centre hospitalier universitaire de Bodogo (CHU-B) avec les journalistes sur le contenu de la loi sur l’interruption de la grossesse sécurisée sur ladite loi permettant d’améliorer la santé sexuelle reproductive des femmes», a déclaré le président de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB), Pr Charlemagne Ouédraogo.

Selon lui, cette activité rentre dans le cadre de la célébration internationale consacrée à l’Interruption sécurisée de la grossesse selon la loi (ISG/SL), car il explique qu’au Burkina Faso, beaucoup d’hommes et de femmes des médias méconnaissent cette loi ou ne savent pas comment elle s’applique sur le terrain.

Pr Ouédraogo qui s’exprimait vendredi à Ouagadougou, dans les locaux du CHU-B où il travaille en qualité de gynécologue, a soutenu  que l’initiative de sa structure  vise à promouvoir le droit de la santé reproductive des femmes dans le pays.

Le président de la SOGOB  a par ailleurs insisté qu’au Burkina Faso, l’ISG/SL est encadrée par une équipe médicale pour fournir des services de qualité aux femmes.

A l’en croire, une femme doit remplir trois conditions pour pouvoir bénéficie d’une ISG/SL au Burkina Faso.  Pr Charlemagne Ouédraogo a rappelé que c’est lorsqu’il s’agit, d’un cas d’inceste ou de viol, de la malformation du fœtus et du cas où quand la santé de la mère est en danger.

M. Ouédraogo a également signalé que l’interruption volontaire de la grossesse est condamnable et punie selon la loi en vigueur au Burkina.

«Nous avons voulu visiter un hôpital qui prend en charge les complications de la grossesse et qui pratique l’ISG/SL  pour montrer le circuit de prise en charge des patientes, depuis la porte d’entrée en consultation interne, en passant par la salle d’échographie, de planification familiale et celle d’inspiration manuelle intra utérine, sans la pharmacie hospitalière», a-t-il précisé.

Une des patientes rencontrée au CHU-B dit être satisfaite de la prise en charge de l’équipe soignante de l’établissement sanitaire.

Elle dit  être venue avec un problème de grossesse depuis le lundi 7 octobre 2024 et sa situation sanitaire s’est nettement améliorée.

Elle a aussi remercié les agents de santé qui ont été à ses côtés pour qu’elle recouvre sa santé.
Agence d’information du Burkina
NO/AS

Burkina : les députés votent la loi sur l’identification unique électronique de la personne physique

Burkina-Législation-Identification-Electronique

Burkina : les députés votent la loi sur l’identification unique électronique de la personne physique

Ouagadougou, 11 oct. 2024 (AIB)-Les députés de l’Assemblée législative de Transition ont examiné et adopté, vendredi à Ouagadougou, le projet de loi portant identification unique électronique de la personne physique afin de permettre au Burkina Faso de lutter contre la fraude de l’identité.

La Commission des affaires générales institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) a indiqué que l’adoption de cette loi permet de doter le pays d’un cadre juridique et institutionnel sur l’identification unique électronique de base de la personne physique et de disposer d’un système d’identification accessible, robuste et interopérable.

Selon le ministre en charge de la transition digitale Aminata Zerbo/Sabané, cette loi va contribuer à une bonne maîtrise de la population aux fins de mieux planifier les projets et programmes de développement.

Elle a indiqué que le gouvernement compte enrôler au moins 80% de la population d’ici 2026.

La loi sur l’identification unique électronique de la personne physique est mise en œuvre à travers le projet Wuri dont objectif global est de fournir à au moins 85% de la population du Burkina Faso une preuve d’identité unique reconnue par le gouvernement qui facilite leur accès aux services.

Le coût de la mise en œuvre du système d’identification unique s’élève à plus de 48 milliards de FCFA, composé d’un don de plus de 15 milliards de FCFA, d’un prêt de plus de 30 milliards de FCFA et d’une contrepartie nationale de plus de 2 milliards de FCFA, ont fait savoir les responsables du projet.

A en croire la CAGIDH, l’identification unique ne remplace pas les autres systèmes ou moyens d’identification existants qui demeurent valables.

Pour rappel, l’identification unique électronique de la personne physique est un moyen d’assurer l’unicité de la personne par la prise en compte de la biométrie (empreintes digitales ou iris, ou les deux) associée aux données biographiques.

Il est prévu qu’il soit attribué à toute personne physique se trouvant sur le territoire burkinabè, quels que soient sa nationalité, son statut juridique, sa résidence et son âge.
Agence d’information du Burkina
ZO/AS

Burkina-Bazèga-Interception-Enfants

Bazèga/Trafic d’enfants : La gendarmerie intercepte 12 enfants dont une fille en partance pour des sites d’orpaillage hors du pays

Kombissiri, (AIB) – La brigade territoriale de la gendarmerie nationale de Kombissiri a intercepté 12 enfants dont une fille, le jeudi 10 octobre 2024, en partance pour des sites d’orpaillage à l’extérieur du pays. Ces mineurs ont été remis à la direction provinciale en charge de l’action humanitaire du Bazèga pour une prise en charge.

Dans l’après-midi du jeudi sur la route nationale 5 à Kombissiri, la brigade territoriale de la gendarmerie nationale de Kombissiri a intercepté un car de transport en commun en provenance de Zabré dans la province du Boulgou transportant 12 enfants dont une fille, suite à un contrôle de routine.

Ces enfants dont l’âge est compris entre 12 et 16 ans, sans aucune pièce d’identité, étaient tous en partance pour le Mali et la Guinée dans des sites d’orpaillage.
Parmi eux, deux étaient en possession d’autorisations parentales sans les accompagnants. La fille quant à elle, dit être accompagnée par sa supposée tante, aucune preuve pouvant attester le lien de parenté.
Ces 12 mineurs ont été ensuite conduits à la direction provinciale en charge de l’action humanitaire du Bazèga pour une prise en charge.

Pour, Clotilde Korbéogo, directrice provinciale en charge de l’action humanitaire du Bazèga, sur les 12 enfants, les parents de 9 d’entre eux ont pu être contactés.

Les parents des 3 autres enfants restent toujours injoignables. Selon elle, la majorité des parents joints au téléphone ont confirmé avoir donné leur accord pour le voyage de leurs enfants.

Pour Mme Korbéogo, les parents concernés sont convoqués à la direction provinciale pour les modalités de retour en famille leurs enfants.

Elle dit profiter de l’occasion pour sensibiliser chaque parent sur le danger pour leurs enfants encore mineurs à vouloir travailler dans les sites d’orpaillage.

Six (06) enfants ont pu regagner leurs familles accompagnées de leurs parents après confirmation du lien de parenté avec chaque enfant, les six autres sont toujours en attente de leurs parents pour être libérés. Les 12 mineurs interceptés viennent de Zabré, Manga et Kombissiri.

Agence d’information du Burkinba
TPT/dnk/ata

Diapaga : une association assainit la ville

 

Burkina-Est-Diapaga-Assainissment-Association

Diapaga : une association assainit la ville

Diapaga 10 oct. 2024 (AIB)-les membres de « Le Mouvement du 30 septembre » (M30) de la Tapoa ont organisé à la faveur des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, une semaine de nettoyage des services publics de la ville de Diapaga, des caniveaux et des ruelles, a constaté l’AIB sur place.

Du 2 septembre et ce, jusqu’au 10 octobre 2024, des centaines d’hommes et de femmes ont pris d’assaut les touffes d’herbes et les tas d’immondices qui peuplaient la cité. Balais, machettes, houes ou râteaux en mains, ils se sont répartis les tâches.

Certains coupent, arrachent, ballaient pendant que d’autres munis de brouettes acheminent les ordures vers les bacs à ordures.

« C’est pour traduire notre reconnaissance au président du Faso et répondre à son appel que nous avons organisé ces activités qui rendent notre cadre de vie sain », a laissé entendre Kondioa Tankoano, coordonnateur provincial du M30 de la Tapoa.

Les journées nationales de patriotisme devant couvrir jusqu’au 16 octobre, « nous comptons les meubler avec d’autres activités entrant dans le cadre de ces journées d’intégration, de citoyenneté et de cohésion sociale de la jeunesse de la Tapoa » a-t-il poursuivi.

Un appel à l’unité d’action autour des FDS et VDP afin qu’ils réussissent leur mission de reconquête du territoire a également été lancé par le coordonnateur du M30/Tapoa.

Avec cette mobilisation, le haut-commissaire de la province René Karambiri dit être sûr que le pari de la conscientisation de la population a été gagné. Il leur a demandé de toujours œuvrer pour le brassage des populations, la cohésion avec les FDS et VDP à travers des activités civilo-militaires, de don de sang en cette période de paludisme et à organiser avec le MCD des opérations de destruction des gîtes larvaires.

Il a surtout demandé aux populations de participer à la dynamique de la reconquête du territoire en faisant corps avec les FDS et VDP dans l’intérêt supérieur de la Nation.
Agence d’information du Burkina
lb/as/ata

Niger : 9 personnes déchus de leur nationalité pour « divers infractions »

Niger-Déchéance-Nationalité-Personnalités

Niger : 9 personnes déchus de leur nationalité pour « divers infractions »

Ouagadougou, 11 oct. 2024 (AIB) – Neuf (9) personnalités politiques et des anciens responsables militaires, sont déchus jeudi de leur nationalité nigérienne pour « divers infractions », rapporte l’agence de nigérienne de presse (ANP)

« Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de L’Etat a signé ce jour jeudi 10 octobre 2024, un décret portant déchéance de la nationalité de certaines personnes pour diverses infractions prévues et sanctionnées par la loi », indique l’ANP.

Selon la même source, cette déchéance, est actée « conformément à l’ordonnance n° 2024-43 du 27 août 2024, instituant un fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme ou dans toutes autres infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la Nation ou de nature à troubler gravement la tranquillité et la sécurité publique et fixant les modalités d’inscription et de retrait ainsi que les effets y relatifs, modifiée et complétée par l’ordonnance n° 2024-46 du 07 octobre 2024 ».

Il s’agit notamment de :

1) RHISSA AG BOULLA, né le 1er janvier 1957 à Iférouane (Arlit), fils de OYAHID AG BOULLA et de TCHILIWATT;

2) PAGOUI HAMIDINE ABDOU, né le 1er janvier 1973 à Ingall (Agadez), fils de PAGOUI HAMIDINE et de AZIZA;

3) AMADOU N’GADE HAMID, né le 30 juin 1981 à Niamey, fils de AMADOU N’GADE et de HADIZA NOMA KΑΚΑ;

4) ABDOUL KADER MOHAMED, né le 06 avril 1973 à Agadez, fils de ABDOUL KADER et de FATI;

5) ABOU MAHAMADOU TARKA, né le 07 avril 1950 à Belbédji/Zongo, fils de ABOU et de FATIMA dite Titi;

6) DAOUDA DJIBO TAKOUBAKOYE, né le 27 novembre 1975 à Latakabia (Kollo), fils de DAOUDA et de AISSATOU;

7) KARINGAMA WALI IBRAHIM, né le 29 août 1963 à Zinder, fils de KARINGAMA WALI et de RAHAMOU;

8) HAROUNA GAZOBI SOULEYMANE, né le 10 janvier 1974 à Malbaza, fils de HAROUNA GAZOBI et de ZOULEHATOU;

9) MOUSSA MOUMOUNI, né le 1er janvier 1985 à Tchibba Tombo, fils de Moussa et de HAMSA.
« Les personnes ci-dessus citées sont soupçonnées notamment de mener des activités susceptibles de perturber la paix et la sécurité publiques ; d’intelligence avec une puissance étrangère, en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre l’Etat, en lui fournissant les moyens, en facilitant la pénétration des forces étrangères sur le territoire nigérien, en ébranlant la fidélité des armées ou de toute autre manière ; de complot contre l’autorité de l’Etat et de la trahison ; de participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale et de diffusion de données ou de propos de nature à troubler l’ordre public », conclu l’ANP.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Le Japon accorde plus de 2 milliards de F CFA au Burkina pour assurer la sécurité alimentaire

Burkina-Japon-Coopération-Financement-Alimentation

Le Japon accorde plus de 2 milliards de F CFA au Burkina pour assurer la sécurité alimentaire

Ouagadougou, le 11 oct. 2024 (AIB)-Le Japon a octroyé jeudi à Ouagadougou, une aide alimentaire d’une valeur de 2 milliards 400 millions de francs CFA au Burkina Faso, a appris l’AIb du ministère en charge des affaires étrangères.

La signature de convention s’est passée entre le ministre en charge des affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traore, et l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Nagashima Jun.

Selon l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Nagashima Jun, cette aide, qui connaît une augmentation de plus de 500 millions de francs CFA par rapport à 2023, vise à soutenir le gouvernement burkinabè dans la gestion de la crise humanitaire engendrée par l’insécurité.

Pour le diplomate japonais, ce geste de solidarité traduit l’engagement du Japon à maintenir une coopération dynamique avec le Burkina Faso.

Le ministre Karamoko Jean Traoré, s’est dit très satisfait de la vitalité des relations bilatérales qui perdurent depuis plus de 60 ans, avec des acquis notables dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de l’agriculture, de la formation, du capital humain et de l’intégration régionale.

«Ce soutien va contribuer à satisfaire les besoins alimentaires et nutritionnels du moment, tout en permettant à notre pays de s’organiser pour assurer son autosuffisance alimentaire», a déclaré le ministre Traoré.

Il a également souligné que l’offensive agricole lancée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vise à atteindre cette autosuffisance et à garantir la souveraineté alimentaire du Burkina Faso.
Agence d’Information du Burkina
OSA/ZO/AS

Nahouri/Journées d’engagement patriotique : Les élèves de la commune de Pô invités à respecter le drapeau

BURKINA-NAHOURI-PATRIOTIQUES-JOURNEES

Nahouri/Journées d’engagement patriotique : Les élèves de la commune de Pô invités à respecter le drapeau

Pô, (AIB)–Le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Pô, Ilassa Dianda, a invité, ce vendredi 11 octobre 2024, les élèves de la commune de Pô, à respecter le drapeau, lors de la montée des couleurs entrant dans le cadre de la deuxième édition des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Les forces vives de la commune urbaine de Pô, les enseignants et les élèves des écoles Centre A et B, ont assisté ce vendredi 11 octobre 2024, à la montée solennelle du drapeau dans la cours des écoles Centre A et B de Pô.

L’activité entre dans le cadre de la deuxième édition des journées nationales d’engagement patriotiques et de participation citoyennes.

Ils ont entonné l’hymne nationale, l’hymne de la victoire des forces combattantes sur les forces du mal en cette journée de montée du drapeau à l’école primaire.

« Vous êtes les futurs dirigeants de ce pays. Pour ce faire, le drapeau que vous voyez, vous devrez le défendre et le respecter en ce sens qu’il incarne des valeurs de patriotisme», s’est adressé le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Pô, Ilassa Dianda, aux élèves et leurs enseignants.

Il a demandé des prières pour les Forces de défense et de sécurité engagées pour la libération du territoire national.

Le PDS a invité chacun à être solidaire des Personnes déplacées internes (PDI) vivant dans la commune.

Ilassa Dianda, a souhaité une bonne année scolaire 2024-2025 à tous les élèves de la commune de Pô et leurs encadreurs.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Élevage : Les acteurs du RESUREP outillés à la collecte et à la remontée de l’information sur les pathologies animales

Élevage : Les acteurs du RESUREP outillés à la collecte et à la remontée de l’information sur les pathologies animales

Ouagadougou, (AIB)-Le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques à travers la Direction générale des services vétérinaires a organisé les 7 et 8 octobre 2024 à Ouagadougou, une formation au profit des membres du Réseau de surveillance épidémiologique des maladies animales et des zoonoses au Burkina Faso (RESUREP). L’activité qui bénéficie de l’accompagnement financier de l’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) à travers le projet MODHEM+/DDC a été lancé ce lundi par le chargé de mission du ministre en charge des ressources animales, Dr Nessan Désiré Coulibaly.

Renforcer les capacités des membres du RESUREP sur la collecte électronique des données sur la santé animale, recycler les compétences des agents de l’élevage  présenter et discuter du rapportage des informations de vaccination des animaux..

Tels sont, entre autres les objectifs de l’atelier de formation de 48 heures organisés au profit des membres du RESUREP des 13 régions du Burkina Faso, les 8 et 9 octobre 2024 à Ouagadougou.

Selon le directeur de la Santé animale, Dr Madi Savadogo, le ministère en charge des Ressources animales est dans une dynamique de modernisation sur la collecte des données du terrain relatif à la santé des animaux.

A cet effet, il est important que les acteurs puissent maîtriser l’utilisation des outils, pour permettre non seulement de remonter les données rapidement, mais également de remonter des données de qualité pour faciliter la prise de décision au niveau central, a indiqué Dr Savadogo.

Pour lui, cette formation qui concerne les données de la surveillance épidémique des maladies animales et des zoonoses, mais également les données de la vaccination, se tient chaque année en vue d’une mise à niveau des connaissances des agents.

« Cela permet d’améliorer un certain nombre d’indicateurs dans la collette et le rapportage des informations sur nos différents sites », a-t-il déclaré.

Le Directeur général des services vétérinaire, Lieutenant-vétérinaire Aboubacar Nacro a indiqué que l’innovation majeure dans cette formation, est la remontée des données de la campagne de vaccination à travers ce canal de collecte et des traitements des informations.

 

 

Selon lui, la collecte des données sera faite avec l’application KoBotoolbox. Pour cela, il a invité les 84 participants, venus majoritairement des régions, à s’approprier cet outil nécessaire pour la compilation des informations sur la santé des animaux.

Pour le coordonnateur du projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et l’imagerie satellitaire / composante infrastructures pastorales (MODHEM+/DDC), Kassoum Ouédraogo, le projet est très engagé auprès du ministère en charge des Ressources animales sur les questions liées à l’élevage en général, mais aussi à la santé animale en particulier.

Selon lui, l’élevage au Burkina Faso occupe une place très importance et pour permettre à ce secteur de contribuer très efficacement au produit intérieur brut, il faut bien gérer les questions de santé animale.

C’est pourquoi, SNV s’est engagé aux côtés de la direction générale des services vétérinaires à travers cette activité.

D’après lui, une bonne remontée des données par les agents permettra à l’autorité la prise de décisions efficientes au profit du secteur.

Selon le chef de service provincial des services vétérinaires des Cascades, Franck Sanogo, par le passé la collecte des données était faite uniquement par les postes de vétérinaire.

Mais avec cette formation élargie à tous les acteurs de la santé animale, il pense voir une amélioration de la collecte des données sur toute la chaîne.

Ainsi, tous les agents de terrain à l’issu de ces deux jours de renforcement de capacités seront aptes pour la collecte et la remontée des informations fiables sur le secteur de la santé animale, a fait remarquer M. Sanogo tout en saluant les initiateurs de la session.

Concernant le projet MODHEM+/DDC lui-même, Kassoum Ouedraogo a relevé que sa mission principale est de contribuer à améliorer la productivité, les revenus, la résilience et la sécurité alimentaire des populations pastorales et agropastorales dans un contexte de changement climatique et de crises sécuritaires.

Il couvre quatre régions du Burkina Faso à savoir les régions des Cascades, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, et du Sud-Ouest.

A en croire le coordonnateur, le projet touche environ 290 000 acteurs directs et plus de 800 000 acteurs indirects repartis dans vingt 20 communes des régions d’interventions. Il est financé par le Bureau de la Coopération Suisse au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata

 

L’éliminatoire de la CAN 2025 et la rentrée académique 2024-2025 dominent la Une des journaux burkinabè

Burkina- Presse- Revue

L’éliminatoire de la CAN 2025 et la rentrée académique 2024-2025 dominent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 11 oct. 2024(AIB)-Les parutions de ce vendredi reviennent sur la rentrée académique 2024-2025 à l’université Joseph Ki-Zerbo et la victoire des étalons du Burkina contre les hirondelles du Burundi.

« Eliminatoires CAN 2025/Burkina-Burundi : 4-1 : les étalons plument les hirondelles », titre le quotidien d’Etat Sidwaya à sa Une.

Le journal de tous les Burkinabè indique que les étalons ont remporté, sans coup férir (4-1), la première manche de leur double confrontation face aux hirondelles hier au stade olympique Allassane Ouattara d’Ebimpé.

Le quotidien souligne qu’il y a eu dix milles tickets vendus, lors du match d’hier. Ce qui explique que les burkinabè vivants en côte d’ivoire ont témoigné de leur solidarité à travers leur présence au stade.

Dans la même dynamique, le doyen des quotidiens privés du Burkina, L’Observateur Paalga informe que grâce cette victoire les étalons se maintiennent à la tête du groupe L, en attendant la sortie du Sénégal lors de cette 3e journée des éliminations de la CAN 2025.

Quant au quotidien privé, Le Pays, le match retour est prévu pour le dimanche 13 octobre à 16h, toujours en terre d’Eburnie.

Sous un autre volet, L’Observateur Paalga, titre : « Rentrée solennelle à l’université Joseph Ki-Zerbo : un grand pas pour résorber le chevauchement des années académiques »

Pour le quotidien, l’université Joseph Ki-Zerbo accueille en cette année académique 2024/2025, 15 488 nouveaux étudiants.

Le journal Le Pays, de son coté, indique que cette rencontre avec les étudiants, a été l’occasion pour le personnel administratif de l’université de rendre hommage aux neuf premiers enseignants-chercheurs de ladite université.

Selon le confrère, ces enseignants-chercheur ont débuté leur carrière le 1er octobre 1974.

Il renchérit également que trois d’entre eux ont reçu chacun un trophée de reconnaissance pour leur contribution à l’édification de l’université.

Sidwaya pour sa part renseigne qu’au cours du cérémonial de la rentrée académique, le directeur général de l’enseignement supérieur, le Pr Ali Savadogo, a fait savoir que la priorité actuelle de l’université est la suppression des retards académiques.

 

Agence d’information du Burkina

OSA/YK/ZO/as

Tenkodogo :  La Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè mobilise les citoyens autour des symboles de la Nation et des valeurs patriotiques et citoyennes

Tenkodogo :  La Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè mobilise les citoyens autour des symboles de la Nation et des valeurs patriotiques et citoyennes

Dans le cadre des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne, la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè a organisé, ce mercredi 09 octobre 2024, une importante conférence dans la région du Centre-Est. Cette initiative, qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement du sentiment d’appartenance nationale, a permis de sensibiliser les participants sur les symboles de la Nation, les valeurs patriotiques et citoyennes, ainsi que sur les ordres burkinabè.

Une cérémonie d’ouverture marquée par l’engagement des autorités régionales

La conférence a été ouverte dans la grande salle du conseil régional du Centre-Est par Monsieur le Gouverneur de la région, le Colonel Karim Aboudou Lamizana en présence de nombreuses personnalités, dont des autorités administratives, des chefs coutumiers, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile.

Dans son discours, le Gouverneur a réaffirmé l’importance pour chaque citoyen de connaître et de s’approprier les symboles de la Nation burkinabè, qui incarnent notre histoire, nos valeurs et notre unité.

Des communications enrichissantes sur les symboles et les ordres burkinabè

Après l’ouverture officielle, la parole a été donnée à Monsieur Sigui Gautier Kévin Kaboré, Directeur de la Communication et des Relations Publiques de la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè, qui a présenté la première communication portant sur les symboles de la Nation et les valeurs patriotiques et citoyennes.

Au cours de son intervention, il a notamment souligné le rôle essentiel de l’emblème national, des armoiries, de l’hymne national et de la devise nationale dans le renforcement de l’unité nationale et du sentiment patriotique.

Il a également mis l’accent sur l’importance pour les citoyens, notamment la jeunesse, de cultiver les valeurs de civisme, de solidarité et d’amour pour la patrie.

La deuxième communication, présentée par Monsieur Emmanuel Sorgho, Secrétaire Général de la Grande Chancellerie, s’est concentrée sur les ordres burkinabè. M. Sorgho a expliqué en détail les différents ordres burkinabè.

Il a détaillé les critères d’éligibilité, les distinctions honorifiques et l’importance de ces décorations pour reconnaître les contributions significatives des citoyens au développement du pays.

lI a également expliqué le processus rigoureux par lequel les candidatures sont examinées et validées.

La conférence, qui a réuni environ 500 participants, a été suivie d’une séance de questions-réponses où les participants ont pu échanger directement avec les conférenciers.

Les questions ont principalement porté sur l’éducation des jeunes aux valeurs citoyennes et sur les modalités de reconnaissance des mérites au sein des ordres burkinabè.

Les intervenants ont répondu avec clarté, permettant ainsi de renforcer la compréhension des enjeux et d’encourager une plus grande participation citoyenne à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

Cette activité a été un franc succès, comme en témoigne la mobilisation des participants venus de divers horizons. Elle marque une étape importante dans la vulgarisation des symboles de la Nation et la promotion des valeurs de patriotisme, de civisme et de mérite au sein de la population.

La Grande Chancellerie réaffirme son engagement à poursuivre ces actions à travers tout le territoire national dans le cadre des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne.

Ces journées visent à renforcer l’esprit de citoyenneté et à susciter un engagement actif des Burkinabè pour le développement et la prospérité du pays.

DCRP-GCOB

Kourittenga/Journées d’engagement patriotique : Le haut-commissaire appelle les élèves à vivre le patriotisme

BURKINA-KOURITTENGA-PATRIOTIQUE-JOURNEE

Kourittenga/Journées d’engagement patriotique : Le haut-commissaire appelle les élèves à vivre le patriotisme

Koupéla, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a appelé, le jeudi 10 octobre 2024, les élèves à vivre le patriotisme, lors de la 2e édition de la journée nationale d’engagement patriotique et de participation citoyenne. La cérémonie a été marquée par la montée des couleurs au Lycée Kourita.

C’est par l’hymne national en langue Mooré que les élèves du lycée Kourita ont monté le drapeau, dans le cadre de la journée nationale d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Le haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a rappelé l’importance de la montée des couleurs nationales à l’unisson.

« Le drapeau que nous venons de monter à l’unisson caractérise l’omniprésence et la puissance de l’Etat. Il faut que vous soyez patriotes dans tous ce que vous allez poser comme acte et partout où vous êtes » », a-t-il déclaré.

Pour lui, l’acte que le lycée Kourita vient de poser témoigne qu’il reste debout et s’engage à valoriser les valeurs de cohésion sociales et de vivre ensemble en son sein.

Le Haut-commissaire a souhaité que l’un des élèves du lycée lise le message du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, prononcé à l’occasion de la 2e édition de la journée nationale d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

« Cette montée des couleurs nationales se tient en marge de la deuxième édition de la journée nationale d’engagement patriotique et de participation citoyenne voulu par le gouvernement burkinabè pour raviver la fibre patriotique et exprimer l’élan citoyen. Et à l’occasion, le Chef de l’Etat a livré un message à la Nation et voudrais que ce matin, un des élèves du lycée puisse prononcer à l’endroit de ses camarades ledit message », a laissé entendre Moctar Ilboudo.

Après lecture, le haut-commissaire a exhorté les élèves à considérer les propos du Chef de l’Etat et de cultiver surtout le patriotisme dans leur milieu de vie.

Les journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne ont été lancées le 26 mars 2024 par le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, sur une période de quinze (15) jours pour renforcer la conscience patriotique et de promouvoir l’engagement citoyen.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

Éducation en situation d’urgence: des encadreurs et enseignants renforcent leurs compétences à Ouahigouya

Éducation en situation d’urgence: des encadreurs et enseignants renforcent leurs compétences à Ouahigouya

Ouahigouya, 09 octobre 2024 (AIB) – La Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN), en collaboration avec l’ONG Help, a organisé une session de formation à l’intention des encadreurs et enseignants de la province du Yatenga, du 8 au 10 octobre 2024 à Ouahigouya. L’objectif est de renforcer les compétences de ces acteurs de l’éducation pour répondre aux besoins du moment.

Renforcer les capacités des encadreurs et enseignants sur le curriculum de l’éducation en situation d’urgence, tel est l’objectif visé par cette session de formation organisée par la Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN) en collaboration avec l’ONG Help.

Au total, 50 acteurs de l’éducation, dont 10 encadreurs et 40 enseignants issus des Circonscriptions d’Éducation de Base (CEB) 1, 2 et 3 de la commune de Ouahigouya, ont bénéficié de ladite formation.

Durant trois jours, les participants, à travers des présentations PowerPoint, des études de cas et des exercices pratiques, ont renforcé leurs compétences en matière d’approches pédagogiques pour l’éducation en situation d’urgence.

Selon le chef de projet Paix et Développement pour les personnes déplacées et hôtes vulnérables (PADEP), Nimbrata Julien Ouédraogo, « L’objectif de cette formation est d’outiller ces acteurs de l’éducation afin de construire un environnement protecteur où tous les élèves déplacés internes et ceux de la communauté hôte reçoivent mutuellement un enseignement de qualité. À l’issue des trois jours, nous avons espoir que ces encadreurs et enseignants ont vu leurs compétences renforcées et qu’ils repartiront avec de nouvelles connaissances pour donner une éducation de qualité aux élèves. »

Une initiative salutaire et très encourageante selon les premiers responsables de l’éducation de la province du Yatenga, qui estiment que cette formation apportera une plus-value aux bénéficiaires, compte tenu du contexte sécuritaire.

« Cette session de formation est la bienvenue. La crise sécuritaire a un impact direct sur le système éducatif, avec de nombreux élèves déplacés internes. Il est de notre devoir, en tant qu’acteurs de l’éducation, de nous adapter et de trouver des solutions innovantes pour garantir l’accès à une éducation de qualité, quelle que soit la situation. Je remercie les organisateurs et j’invite les participants à se mobiliser pour atteindre les objectifs escomptés », a déclaré le directeur provincial de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Yatenga, Salam Ouédraogo.

Abdoul Rasmané Ouédraogo, directeur de l’école C de Souli, a exprimé sa joie : « Cette session de formation est très bénéfique pour nous, enseignants. Les différents thèmes abordés, comme par exemple la gestion des classes avec un effectif élevé, répondent vraiment aux besoins du moment. De retour dans nos écoles, nous pensons pouvoir accomplir beaucoup de choses. Nous sollicitons les organisateurs de continuer à multiplier ces formations. »

Cette session de formation s’inscrit dans le cadre du projet Paix et Développement pour les personnes déplacées et les communautés hôtes vulnérables (PADEP) dans la commune de Ouahigouya.

Agence d’Information du Burkina  

BB/ata

Bazèga : La journée de l’enseignant célébrée en différé à Kombissiri

Burkina-Bazèga-Journée-Enseignant

Bazèga : La journée de l’enseignant célébrée en différé à Kombissiri

Kombissiri, (AIB) – Les enseignants de la commune de Kombissiri ont célébré en différé la journée de l’enseignant, le mercredi 9 octobre 2024 à Kombissiri.

Les enseignants des deux circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la commune de Kombissiri ont célébré en différé la journée de l’enseignant. Fortement mobilisés, ils ont voulu marquer d’une pierre blanche cette journée qui est leur dédiée.

Au cours de cette journée, une conférence sur « l’historique de la journée mondiale de l’enseignant » a été coanimée par les inspecteurs de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, Idrissa Guigma et Boubacar Ouédraogo.

Outre la conférence suivie d’échanges, d’autres activités ont meublé cette journée notamment l’organisation d’une rue marchande et des jeux de société. Un match de football a opposé les enseignants des deux CEB avec en lever de rideau, le match des enseignantes. La journée a pris fin par une soirée dansante.

Satisfaits de la forte adhésion des enseignants à cette journée, les organisateurs prévoient en perspective l’étendre à toute la province du Bazèga. Pour rappel, la journée mondiale de l’enseignant est célébrée le 5 octobre de chaque année et a pour but de sensibiliser à l’importance et au rôle des enseignants dans le système éducatif.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk

Bazèga : Les parents d’élèves sensibilisés à la pratique de la cantine scolaire endogène à Kombissiri

Burkina-Bazèga-Sensibilisation-Cantine

 

Bazèga : Les parents d’élèves sensibilisés à la pratique de la cantine scolaire endogène à Kombissiri

Kombissiri, (AIB) – Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga, Claude Ouédraogo, et une mission du ministère de l’éducation nationale se sont entretenus avec les parents d’élèves de l’école de Guirgho dans le commune de Kombissiri sur la pratique de la cantine scolaire endogène, le mardi 8 octobre 2024.

 

Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga, Claude Ouédraogo, accompagné d’une mission du ministère en charge de l’éducation nationale se sont entretenus avec les parents d’élèves de l’école primaire publique de Guirgho dans la commune de Kombissiri.

L’objectif de cet entretien visait à sensibiliser les communautés du village de Guirgho à la promotion de la pratique de la cantine scolaire endogène.

Cette activité entre dans le cadre du « projet d’amélioration de la qualité de l’éducation pour le renforcement de la collaboration école-communauté (PAQER-CEC) en partenariat avec l’agence japonaise de coopération internationale (JICA) ».

L’école de Guirgho dans la province du Bazèga est l’une des écoles dont la pratique de la cantine endogène est citée en exemple au regard de ses champs, jardins et vergers entretenus par les élèves et la communauté. Les récoltes issues de ces cultures sont utilisées pour la cantine au profit des élèves.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk/ata

Prévention contre le rhumatisme : L’hygiène de vie et le sport recommandés

Prévention contre le rhumatisme : L’hygiène de vie et le sport recommandés

Pouytenga, 10 oct. 2024 (AIB) – La Société burkinabè de rhumatologie a invité les citoyens à adopter une bonne hygiène de vie, une alimentation saine et à pratiquer le sport pour prévenir ce mal qui affecte les articulations, les tendons, les muscles et les os.

La Journée mondiale de lutte contre le rhumatisme a lieu chaque 12 octobre.

Pour commémorer l’événement, la Société burkinabè de rhumatologie (SBR) organise, jeudi et vendredi, des consultations gratuites au profit des populations de Pouytenga, dans la région du Centre-Est.

Le premier jour, plus de 200 personnes se sont présentées au Centre médical de Pouytenga pour des séances de consultations et de sensibilisation.

La présidente de la SBR, Dr Wendlassida Joëlle Stéphanie Zabsonré/Tiendrébéogo, a indiqué que la rhumatologie traite des maladies des os, des articulations, des muscles et des tendons.

Selon Dr Zabsonré, l’arthrose est la cause la plus fréquente des problèmes rhumatologiques au Burkina Faso, représentant deux tiers des consultations en rhumatologie.

La maladie se manifeste par des douleurs au niveau du dos (région lombaire), du cou et des genoux.

« La lombalgie, qui est le thème retenu pour cette célébration, c’est le classique mal de dos que l’on connaît, que les gens appellent maux de reins, et qui provoque des douleurs dans le bas du dos. Elle est souvent favorisée par une mauvaise utilisation du dos. Dans notre contexte, par exemple, lors des tâches ménagères, on balaie dans des postures inadaptées, en flexion du dos », a expliqué la rhumatologue en service au CHU de Bogodogo.

Dr Wendlassida Joëlle Stéphanie Zabsonré/Tiendrébéogo a également mentionné la goutte, qui est selon elle favorisée par une consommation excessive d’alcool, de boissons gazeuses et de viande.

Pour prévenir ces affections, la présidente de la SBR préconise une bonne hygiène de vie, ainsi que la pratique régulière d’une activité physique pour maintenir en bonne santé les articulations, les muscles, les tendons et les os.

Elle recommande également une alimentation saine, riche en légumes et pauvre en graisses et en sucres.
Agence d’information du Burkina
MB/ata

Dernières publications