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Les élèves du Gulmu promettent de reprendre les cours ce jeudi

Les élèves du Gulmu promettent de reprendre les cours ce jeudi

Fada N’Gourma, 23 janv. 2019 (AIB)-Les élèves de Fada N’Gourma ont décidé de reprendre les cours demain jeudi, au sortir mercredi, d’une médiation à demie teinte, qu’ils ont initiée entre l’administration, les syndicats et les Forces vives pour résoudre la crise qui secoue à nouveau, le monde éducatif.

Les élèves des établissements d’enseignement secondaire, public et privé, de Fada N’Gourma sont en quête de solutions à la crise qui prévaut dans le secteur éducatif burkinabè. Après une grève de 72 heures qui s’est achevée, ce mercredi 23 janvier 2019, ils ont réuni sur la même table les syndicats, les parents d’élèves et les autorités administratives, coutumières et religieuses.

A quel stade les négociations sont-elles pour la reprise des évaluations et du traitement des dossiers pour les examens de fin d’année? A quand la réouverture des écoles fermées du fait de l’insécurité ? Quel est le sort réservé aux élèves ? Ce sont autant de questionnements émis, d’entrée de jeu, par le porte-parole des délégués des élèves de Fada N’Gourma, Josias Thiombiano.

A sa suite, les parties prenantes ont, tour à tour, donné leur lecture de la crise que traverse l’éducation.

Le représentant du haut-commissaire du Gourma, Gontran Kagambeiga s’est dit préoccupé par la tournure que prend la crise. Pour lui, le seul moyen responsable et efficace pour une issue heureuse, c’est le dialogue.

A ce propos, le représentant du maire de la commune de Fada N’Gourma, Inoussa Pélédé, a félicité les élèves qui ont eu l’idée de rassembler les différents responsables et les syndicats pour trouver ensemble des solutions à la crise. Il a rassuré les élèves que des négociations sont en cours en vue d’une normalisation de l’année scolaire.

Reprise effectif des cours ce jeudi

Malheureusement, s’est insurgé le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation de l’Est, Issa Kientega, ces négociations patinent et ne présagent rien de bon.

Néanmoins, M. Kientega s’est voulu optimiste. «L’année scolaire n’aura pas une couleur blanche. Elle peut être sauvée à condition que le gouvernement respecte ses engagements», a-t-il affirmé.

En attendant une résolution définitive, certains responsables d’établissement d’enseignement privé ont souhaité la reprise des évaluations et du traitement des dossiers pour les examens de fin d’année.

Offre déclinée par les représentants des syndicats qui brandissent l’argument d’appartenir à une structure d’envergure nationale, habilitée à prendre toutes les décisions.

En d’autres termes, il n’est pas question pour la coordination régionale de se soustraire des mots d’ordre lancés par la hiérarchie syndicale.

Pour le coordonnateur régional des associations des parents d’élèves de l’Est, Laurent Thiombiano, étant donné les circonstances, chaque partie doit mettre de l’eau dans son vin.

«Nous invitons le gouvernement à respecter sa parole donnée et les syndicats à mettre en avant les intérêts de nos enfants que nous leur avons confiés», a-t-il lancé.

Dans tous les cas, pour sauver l’année scolaire, il faut vite reprendre les évaluations, a soutenu le vice-président de la communauté musulmane de Fada N’Gourma, Aboubacar Combari.

«Nous demandons aux élèves de reprendre les cours, le temps qu’ensemble nous trouvions la solution», a-t-il dit.

D’ores et déjà, le porte-parole des délégués des élèves de Fada N’Gourma, Josias Thiombiano, a annoncé la reprise effective des cours, ce jeudi 24 janvier 2019.

Un goût d’inachevé

Emerveillé par l’idée de réunir les acteurs pour la cause de l’éducation, Adolph Tankoano, membre de la coordination régionale des syndicats de l’éducation, a salué la maturité d’esprit des élèves qui ont, ainsi, démontré qu’ils sont conscients des enjeux de la crise. Par ailleurs, il les a exhortés à demeurer irréprochables et à toujours cultiver le civisme dans leurs milieux respectifs.

 

Au terme des échanges, le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation de l’Est, Issa Kientega, a dit resté sur sa soif.

«Nous considérons que la rencontre a été boycottée par les autorités administratives qui se sont faites représentées», a-t-il déploré.

La session a même failli tourner court suite à une ‘’pique’’ venue du camp des représentants des autorités administratives.

«Selon eux, il n’est pas question que les autorités, elles-mêmes, s’asseyent sur la même table avec les élèves pour parler de la crise. Cela prouve qu’ils n’ont pas la volonté de résoudre le problème», a expliqué M. Kientega.

En début décembre, les syndicats des enseignants ont suspendu les évaluations pour exiger du gouvernement le respect d’un protocole d’accord signé en janvier 2018, après quatre mois de revendication.

Depuis quelques jours, des élèves désertent les classes dans plusieurs villes pour, disent-ils, demander au gouvernement de respecter ses engagements.

Agence d’information du Burkina

Joanny SOW

Burkina: Les élèves du Gulmu initient un dialogue entre les protagonistes de la crise scolaire

Burkina Faso-Education-Crise

Burkina: Les élèves du Gulmu initient un dialogue entre les protagonistes de la crise scolaire

Fada N’Gourma, 23 janv. 2019 (AIB) – Les délégués des élèves des différents établissements d’enseignement secondaire, public et privé, ont organisé, mercredi à Fada N’Gourma, une rencontre d’échanges sur le bras de fer qui oppose le syndicat de l’éducation au gouvernement, a constaté l’AIB.

Ce conclave qui intervient après une grève de 72 heures dans la localité, a réuni autour de la même table, les syndicats de l’éducation, les parents d’élèves et les autorités administratives, coutumières et religieuses.

A quel stade les négociations sont-elles pour la reprise des évaluations et du traitement des dossiers pour les examens de fin d’année? A quand la réouverture des écoles fermées du fait de l’insécurité ? Quel sort est-il réservé aux élèves ?

Le coordonnateur régional des associations des parents d’élèves de l’Est, Laurent Thiombiano

Ce sont autant de questionnements émis, d’entrée de jeu, par le porte-parole des délégués des élèves de Fada N’Gourma, Josias Thiombiano. A sa suite, les parties prenantes ont, tour à tour, donné leur lecture de la crise que traverse l’éducation.

Le représentant du haut-commissaire du Gourma, Gontran Kagambeiga s’est dit préoccupé par la tournure que prend la crise. Pour lui, le seul moyen responsable et efficace pour une issue heureuse, c’est le dialogue.

A ce propos, le représentant du maire de la commune de Fada N’Gourma, Inoussa Pélédé, a félicité les élèves qui ont eu l’idée de rassembler les différents responsables et les syndicats pour trouver ensemble des solutions à la crise.

Il a rassuré les élèves que des négociations sont en cours en vue d’une normalisation de l’année scolaire.

Malheureusement, s’est insurgé le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation de l’Est, Issa Kientega, ces négociations patinent et ne présagent rien de bon. Néanmoins, M. Kientega s’est voulu optimiste.

«L’année scolaire n’aura pas une couleur blanche. Elle peut être sauvée à condition que le gouvernement respecte ses engagements», a-t-il affirmé.

Le vice-président de la communauté musulmane de Fada N’Gourma, Aboubacar Combari

En attendant une résolution définitive, certains responsables d’établissement d’enseignement privé ont souhaité la reprise des évaluations et du traitement des dossiers pour les examens de fin d’année.

Offre déclinée par les représentants des syndicats qui brandissent l’argument d’appartenir à une structure d’envergure nationale, habilitée à prendre toutes les décisions.

En d’autres termes, il n’est pas question pour la coordination régionale de se soustraire des mots d’ordre lancés par la hiérarchie syndicale.

Pour le coordonnateur régional des associations des parents d’élèves de l’Est, Laurent Thiombiano, étant donné les circonstances, chaque partie doit mettre de l’eau dans son vin.

«Nous invitons le gouvernement à respecter sa parole donnée et les syndicats à mettre en avant les intérêts de nos enfants que nous leur avons confiés», a-t-il lancé.

Le secrétaire général de la coordination des élèves Josias Thiombiano

En tous les cas, pour sauver l’année scolaire, il faut vite reprendre les évaluations, a soutenu le vice-président de la communauté musulmane de Fada N’Gourma, Aboubacar Combari.

«Nous demandons aux élèves de reprendre les cours, le temps qu’ensemble nous trouvions la solution», a-t-il dit.

D’ores et déjà, le porte-parole des délégués des élèves de Fada N’Gourma, Josias Thiombiano, a annoncé la reprise effective des cours, ce jeudi 24 janvier 2019.

Emerveillé par l’idée de réunir les acteurs pour la cause de l’éducation, Adolph Tankoano, membre de la coordination régionale des syndicats de l’éducation, a salué la maturité d’esprit des enfants qui ont, ainsi, démontré qu’ils sont conscients des enjeux de la crise.

Par ailleurs, il les a exhortés à demeurer irréprochables et à toujours cultiver le civisme dans leurs milieux respectifs.

Au terme des échanges, le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation de l’Est, Issa Kientega, a dit resté sur sa soif. «Nous considérons que la rencontre a été boycottée par les autorités administratives qui se sont faites représentées», a-t-il déploré.

Les élèves des établissements d’enseignement secondaire de Fada N’Gourma

La session a même failli tourner court suite à une « pique » venue du camp des représentants des autorités administratives.

«Selon eux, il n’est pas question que les autorités, elles-mêmes, s’asseyent à la même table avec les élèves pour parler de la crise. Cela prouve qu’ils n’ont pas la volonté de résoudre le problème», a déploré M. Kientega.

Agence d’information du Burkina

JS/ak

 

Burkina: une association veut promouvoir l’industrie de la mode et du textile

Burkina Faso-Mode-Association

Burkina: une association veut promouvoir l’industrie de la mode et du textile

Ouagadougou, 23 janv. 2019 (AIB) – L’Association du réseau des industries de la mode du Burkina  Faso (RIM-BF) qui totalise sept mois d’existence, s’est engagée à nouveau mardi, à promouvoir l’industrie de la mode et du textile sur toutes les chaines de valeurs au Burkina Faso.

Selon la présidente du RIM-BF Korotimi Dao (Koro DK), sa structure s’appuie sur l’exécution des plans annuels à savoir  la professionnalisation du secteur, la mutualisation des ressources et des compétences, la promotion des œuvres et des acteurs de la mode.

Mme Dao qui s’exprimait devant des journalistes,  a souligné que l’adhésion à ce réseau est conditionnée par le paiement des droits fixés à 100.000 FCFA payable une seule fois avec une cotisation annuelle par membre de 60.000FCFA.

«Le réseautage doit être développé de sorte à avoir des grossistes de matières 1re, des tisseuses, des teinturiers,  des transformateurs, des distributeurs et bien d’autres», a-t-elle suggéré.

Pour le secrétaire chargé à l’information et aux relations extérieures, Zita Sébastien Bazemo, la mise  en place de ce réseau permettra de renforcer la compétitivité de l’industrie textile locale et de l’adapter    au marché national et  international en vue de mutualiser les efforts et les esprits du secteur.

«Cette association ne se limite pas seulement à la promotion du Faso-danfani, le koko-dounda mais aussi les autres types de couture traditionnelle de toutes les ethnies du Burkina», a-t-il ajouté.

Il a invité l’administration culturelle à procéder à la structuration, aux renforcements des capacités des acteurs afin de faire face aux défis.

«Lors de nos différents voyages de défilé de mode nous avons vu  que les Sénégalais utilisent nos matières  pour faire leur défilé et il est temps de valoriser ce que nous produisons, c’est nous les créateurs faisant la mode à travers la teinture qui peuvent habiller nos autorités et vendre l’image du Burkina l’étranger», a-t-il laissé entendre.

Le Réseau des industries de la mode du Burkina Faso (RIM-BF) a été porté sur les fonds baptismaux en juin 2018 à Bobo-Dioulasso, dans la deuxième capitale du pays.

Agence d’Information du Burkina

KZ/ata

Photo d’archive : burkinademain.com

Burkina/Nomination de Dabiré: le parti au pouvoir salue le choix d’un homme «intègre et compétent»

Burkina-Nomination-Premier ministre-Réaction

 Burkina/Nomination de Dabiré: le  parti au pouvoir salue le choix d’un homme «intègre et compétent»

Ouagadougou, 23 janv. 2019- (AIB) – Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), à travers un communiqué, a salué la nomination au poste  de Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, un homme «intègre et compétent», selon le parti.

«Nous saluons la clairvoyance et l’esprit de sagesse qui ont guidé le président du Faso (Roch Kaboré), nous nous félicitons du choix porté sur un homme compétent, dynamique, expérimenté et dont l’intégrité, le savoir et le savoir-faire ne font l’ombre d’aucun doute», a écrit Simon Compaoré dans un communiqué parvenu mercredi à l’AIB.

Le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) se félicitait de la nomination lundi, de Christophe Marie Joseph Dabiré au poste de Premier ministre.

«La direction politique nationale du parti tient à lui rassurer de son soutien total et de son franc accompagnement dans cette lourde  mission,  car sa réussite est également celle du MPP», a ajouté Simon Compaoré.

  1. Compaoré a indiqué que cette nomination intervient «dans un contexte difficile marqué par la prégnance de l’insécurité et la persistance des revendications sociales».

Il  a souhaité que l’ensemble des Burkinabè taisent leurs divergences politiques, idéologiques et fassent bloc autour de M. Dabiré, car d’après lui, aujourd’hui plus que jamais, le Burkina Faso a besoin d’unité et de solidarité pour vaincre l’ennemi commun qu’est le terrorisme.

Christophe Marie Joseph Dabiré remplace à ce poste, Paul Kaba Thiéba qui au bout de trois ans de gestion, a rendu vendredi sa démission et celle de sa troisième équipe.

La composition du nouveau gouvernement est toujours attendue.

Agence d’information du Burkina

CAK/ata

 

Burkina/Putsch 2015 : «Je n’ai jamais été l’envoyé du général Diendéré» (Sergent-chef Roger Koussoubé)

Burkina/Putsch 2015 : «Je n’ai jamais été l’envoyé du général Diendéré» (Sergent-chef Roger Koussoubé)

Ouagadougou, 23 Janvier 2019 (AIB) – Indexé par le major Eloi Badiel et l’adjudant Jean Florent Nion comme l’émissaire du général Diendéré auprès d’eux, pour perpétrer le coup d’Etat de septembre 2015, le sergent-chef Roger Koussoubé dit «le Touareg» a nié, mardi, cette accusation.

 « Je n’ai jamais apporté un quelconque message au major Badiel, ni à l’adjudant Nion dans la matinée du 16 septembre 2015», a déclaré ce mardi le sergent-chef Roger Koussoubé devant la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou.

Une année après l’ouverture du procès du putsch de septembre 2015 et l’audition de l’ensemble des accusés à la barre, le mystère demeure sur les commanditaires dudit putsch.

Si l’ex président du Conseil national de la démocratie (organe dirigeante du putsch), le général Gilbert Diendéré a nié avoir «commandité, planifié, ordonné et organisé le putsch», les exécutants ont quant à eux, pointés du doigt le sergent-chef Roger Koussoubé, comme étant l’émissaire du général auprès d’eux, pour perpétrer le forfait.

Pour leur second passage à la barre lundi, unanimement, l’adjudant-chef major Eloi Badiel qui avait distribué les rôles pour l’exécution du putsch et l’adjudant Jean Florent Nion qui a participé à l’arrestation des autorités de la Transition, ont mis en cause le Touareg.

Appelé ce mardi à la barre pour une seconde fois, celui-ci estime n’avoir «jamais été l’envoyé du général Diendéré» auprès des deux, mais soutient plutôt avoir été informé du putsch par l’adjudant Jean Florent Nion.

« Le 16 septembre 2015, vers 13h, j’ai été appelé par l’adjudant Jean Florent Nion de venir à la Présidence. Je ne savais pas ce qui se passait. C’est également sur son instruction que j’ai appelé le sergent-chef Zerbo et le caporal Da Sami de rentrer au camp», a-t-il affirmé.

Selon le sergent-chef Roger Koussoubé, lorsqu’il est arrivé au Palais, il a vu l’adjudant Nion qui embarquait dans un véhicule V6 que conduisait l’adjudant-chef Moussa Nebié dit «Rambo» pour aller chercher le général Diendéré chez lui.

«J’ai embarqué avec lui. C’est dans le véhicule que j’ai demandé à l’adjudant Nion ce qui se passait.  Il m’a dit que c’est une énième crise», a-t-il affirmé.

Selon le sergent-chef Koussoubé si l’adjudant Nion lui avait dit dans le véhicule qu’il s’agissait d’un coup d’Etat, il n’allait plus jamais repartir au camp lorsque qu’il s’est rendu à son pied à terre à Koulouba.

Pour appuyer la thèse qu’il n’a pas été un émissaire du général Diendéré auprès de ces deux supérieurs, le sergent-chef Koussoubé met en avant les grades.

«Je ne suis qu’un simple sergent-chef. Si moi je viens dire à un adjudant-chef major et à un adjudant que le général Diendéré dit de faire un coup d »Etat, ils devaient, soit me mettre aux arrêts, soit me prendre et ensemble, on allait nous rendre chez le général pour confirmation», a-t-il déclaré.

Pour l’avocat de l’accusé Me Alexandre Sandwidi, «un putsch n’est pas un match amical de football» mais «une affaire sérieuse».

De son avis, il est inconcevable qu’un général de Brigade qui veut faire un coup d’Etat, confie l’information à un sous-officier.

«Lui il se lève yada yada pour aller dire à un Major et ensemble,  ils se lèvent yada yada pour aller voir un autre et hop ils partent interrompre le conseil des ministres, enlever et séquestrer les autorités», a affirmé l’avocat de l’accusé pour démontrer la faiblesse de l’argumentaire du major Badiel et de l’adjudant Nion.

Pour l’avocat des parties civiles, Me Prosper Farama, «ce n’est pas parce qu’un coup d’Etat a été mal organisé que c’en n’est pas un».

«Mon confrère Sandwidi vient de dire qu’on a juste dit à des gens de faire un coup d’Etat et sans chercher à savoir, ces derniers se sont levés yada yada pour aller le faire mais effectivement c’est parce que ce coup d’Etat même est un coup d’Etat yada yada», a-t-il affirmé soulevant des rires dans la salle.

Me Prosper Farama a posé une série de questions au sergent-chef Koussoubé relative à sa présence à la radio Savane FM pendant le putsch de septembre 2015.

«Vous avez dit que vous vous êtes rendu à la radio Savane FM par curiosité ?», a demandé l’avocat à l’accusé.

«Oui. J’étais au poste quand j’ai entendu qu’on avait retrouvé la radio pirate. Il y avait des éléments qui devaient aller l’intercepter», a répondu l’accusé.

«Donc, vous vous êtes rendu d’initiative. Personne ne vous a appelé là-bas ?», a de nouveau demandé Me Prosper Farama.

«Je suis juste allé par curiosité», a de nouveau répondu l’accusé.

L’avocat a donc demandé à l’accusé si d’habitude quand on envoie des soldats pour une mission, il est possible que d’autres soldats non missionnés s’y rendent par curiosité?

«Je ne pourrai répondre à cette question. Chacun, a une fois dans sa vie, fait quelque chose par curiosité», a répondu l’accusé.

«Ok. S’il arrivait qu’on démontre que vous êtes allé là-bas et que vous avez débranché des effets, ça sera toujours de la curiosité», a demandé l’avocat et l’accusé a répondu par l’affirmative.

«Donc même si vous avez fait des tirs de roquette en ce lieu-là, ça peut être considéré comme de la curiosité ?», a poursuivi Me Prosper Farama mais là, l’accusé a répondu par la négative.

«Jamais. Jamais des tirs de roquette ne peuvent être de la curiosité», a affirmé le sergent-chef Roger Koussoubé.

Le procès du putsch de septembre 2015 se poursuit ce mercredi 23 Janvier 2019 avec la suite de l’audition du sergent-chef Roger Koussoubé dit «le Touareg».

 

Agence d’information du Burkina

 Wurotèda Ibrahima SANOU

Photo d’illustration

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Politique, société et justice au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique, société et justice au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 23 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société et la justice avec le procès du putsch manqué, sans oublier la politique marquée par la nomination de Joseph Marie Christophe Dabiré comme nouveau Premier ministre (PM), il y a deux jours.

Le quotidien public Sidwaya titre: «Nouveau Premier ministre : L’opposition promet le juger aux résultats», avant d’ajouter que «le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, Ndlr) félicite un homme compétent».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore à sa une : «Nomination Christophe Dabiré: +Le PM ne changera pas la situation, il faut que Roch lui-même change+».

Le journal reprend ainsi, les propos de Siaka Coulibaly, l’activiste et analyste politique qui, précise le confrère, «tente de décrypter le choix présidentiel».

De son côté, Aujourd’hui au Faso revient sur la conférence de presse animée, hier mardi à Ouagadougou, par les partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), reprenant en manchette, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA),  Mamoudou Hama Dicko qui déclare à propos du nouveau PM: «Le MPP n’a pas de leadership dans son grenier».

A son tour, Le Pays, autre quotidien privé, cite aussi le président de la NAFA qui estime que «ce ne sont pas des changements (…) qui vont permettre au Burkina de se remettre sur le bon chemin».

Le même journal informe que la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégration au Burkina Faso (FESCI-BF), a réclamé, lors d’une conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, l’annulation des cotisations des Associations des parents d’élèves (APE).

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «la FESCIBF dit non à une année blanche».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, il revient sur le drame survenu, le weekend dernier à Orodara (Ouest) où des affrontements entre policiers et populations ont occasionné cinq morts.

Le journal mentionne en première page : «Drame à Orodara : Le maire Hervé Konaté donne sa version».

Evoquant le procès du putsch manqué de septembre 2015, L’Express du Faso, titre : «Sergent-chef Koussoubé Roger, manager de coup d’Etat ou agent double ?».

A ce sujet, Sidwaya met en exergue les propos du sergent-chef Roger Koussoubé qui a dit, hier à la barre du tribunal militaire : «Je sais que je serai acquitté».

Le même accusé affirme dans les colonnes de L’Observateur Paalga : «Je n’ai jamais été le messager de Diendéré».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 23 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 23 JANVIER

 

DAVOS (Suisse) – Le nouveau président brésilien Jair Bolsonaro a mis à profit son passage à Davos mardi pour étriller la gauche, tandis que le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, s’exprimant par visioconférence, a vu dans la montée des populismes des « chamboulements positifs ».

 

WASHINGTON – Le Sénat américain a annoncé mardi un vote jeudi sur deux propositions pour mettre fin à l’impasse budgétaire qui paralyse plusieurs administrations fédérales depuis maintenant un mois, textes qui ont peu de chances d’être approuvés.

 

WASHINGTON – Les négociations pour mettre un terme à la guerre commerciale entre États-Unis et Chine sont toujours sur les rails, a affirmé mardi la Maison Blanche, tenant à rassurer des marchés financiers très nerveux.

 

NANTES (France) – Les secours ont suspendu mardi soir les recherches pour retrouver l’attaquant italo-argentin Emiliano Sala, le pilote et l’autre passager d’un avion de tourisme disparu en mer la veille entre Nantes et Cardiff.

 

HARARE – Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a tenté mardi de tourner la page de la fronde meurtrière contre la hausse des prix du pétrole, en lançant un appel au dialogue à l’opposition, qui l’a aussitôt refusé et a exigé la fin de la répression.

 

MOSCOU – Un « travail de fourmi » reste nécessaire avant la signature d’un traité de paix entre Russie et Japon, bloqué depuis 1945 par un différend territorial dans les îles Kouriles, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine après une rencontre avec le Premier ministre Shinzo Abe.

 

BETHLÉEM (Territoires palestiniens) – L’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas va refuser à partir de fin janvier les aides que le gouvernement américain lui fournit encore, afin de ne pas s’exposer à des plaintes aux États-Unis pour financement du terrorisme, a indiqué mardi un responsable palestinien.

 

PARIS – Le chanteur américain de R&B Chris Brown, accusé de viol par une femme à Paris et coutumier des frasques judiciaires aux États-Unis, a été relâché mardi soir par la police française sans faire l’objet de poursuites à ce stade.

 

PARIS – Les couches pour bébés peuvent présenter certaines substances chimiques à risque pour la santé des enfants, a mis en garde l’agence de sécurité sanitaire française Anses, et le gouvernement a demandé aux fabricants des engagements pour les « éliminer ».

 

WASHINGTON – La Cour suprême des États-Unis a autorisé mardi l’administration de Donald Trump à refuser les personnes transgenres dans l’armée, tant que se poursuit la bataille juridique sur cette question éminemment politique.

 

BRUXELLES – La stratégie de défense de Mehdi Nemmouche, jugé pour quatre assassinats en 2014 au musée juif de Bruxelles, a vacillé mardi face aux auditions des deux juges d’instruction chargées de l’enquête, qui ont démonté sa version des faits.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a enregistré mardi de bonnes nouvelles économiques, avec un recul du chômage (à 4,0%) et une hausse du pouvoir d’achat, qui tranchent avec les incertitudes autour du Brexit et de ralentissement de la croissance.

 

PARIS – Le nouveau Premier ministre québécois François Legault, élu sur un programme économique « pragmatique » loin de la traditionnelle question indépendantiste, a exhorté mardi les entrepreneurs français à « venir au Québec », « porte d’entrée en Amérique du Nord ».

 

KIEV – L’ex-Première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko, icône des révolutions ukrainiennes de 2004 et 2014, a annoncé mardi sa candidature à l’élection présidentielle du 31 mars, dont elle est la favorite face au président sortant Petro Porochenko selon les derniers sondages.

 

DOHA – Le président soudanais Omar el-Béchir est arrivé mardi soir au Qatar, où il effectue sa première visite à l’étranger depuis le début de manifestations antigouvernementales dans son pays il y a plus d’un mois.

 

TOTALAN (Espagne) – Les secouristes qui tentent de trouver un enfant de deux ans tombé dans un puits en Espagne se sont heurtés mardi, au dixième jour de l’opération, à de nouvelles difficultés techniques qui ont encore amenuisé de faibles chances de survie.

 

LOS ANGELES – Les films « Roma », du Mexicain Alfonso Cuaron, et « La Favorite », du Grec Yorgos Lanthimos, partent en tête de la course pour la 91e cérémonie des Oscars avec 10 nominations chacun, a annoncé mardi l’Académie américaine des arts et sciences du cinéma.

 

PARIS – « Fatigué », Karl Lagerfeld, la star planétaire de la haute couture, a été absent mardi des deux défilés Chanel, à l’ambiance très XVIIIe siècle, organisés au Grand Palais à Paris.

 

PARIS – Pas de contremaître chez les fourmis ouvrières: ces insectes bâtissent des sentiers, débroussaillent, élaguent, nivellent, etc., sans recevoir la moindre consigne ni échanger la moindre information, selon une étude publiée mercredi dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

 

(afp)

Burkina : une association demande la suppression des cotisations APE

Burkina Faso-Education-Association

Burkina : une association demande la suppression des cotisations APE

Ouagadougou, 22 janv.2019(AIB)-La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) a demandé mardi, la suppression  des cotisations  au budget des Association des parents d’élèves (APE), au nom de la gratuité de l’éducation jusqu’à 16 ans.

Le secrétaire général national de la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF), Augustin Pallo Dapougdi s’est indigné mardi parce que selon lui, les APE demandent chaque année à chaque élève,  une somme allant de 5 000 FCFA à 20 000 FCFA et ceux qui sont incapables de payer ces frais sont souvent expulsés.

«Nous ne sommes pas contre les APE. Nous sommes contre la cotisation faite sur le dos des élèves car cette association par exemple au  Lycée Zinda n’a jamais construit un bâtiment, ni un mur, ni confectionner des tableaux  au  nom des élèves», a-t-il souligné.

M. Dapougdi a rappelé que selon la Constitution, l’école est obligatoire et gratuite pour tous les enfants de 0 à 16.

«L’Etat doit avoir les moyens pour financer la construction des écoles et ce n’est pas à une association qui doit imposer la cotisation de sommes colossales et qui n’a pas même de résultat», s’est-il plaint.

La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) a aussi dénoncé le chevauchement des années universitaires, depuis l’instauration du système Licence-Master-Doctorat (LMD).

Elle a enfin invité le gouvernement à se plancher sur la plateforme revendicative des enseignants qui ont cessé les évaluations depuis début décembre.

Agence d’Information du Burkina

kz/ata

Photo d’archive: aouaga.com

 

 

 

 

 

Burkina : Instauration d’un prix pour encourager les investisseurs touristiques

Burkina-Tourisme-Distinctions

Burkina : Instauration d’un prix pour encourager les investisseurs touristiques

Ouagadougou, 22 janv. 2019- (AIB)-Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a initié mardi, un prix de l’entrepreneur touristique en vue de valoriser les acquis et encourager les investisseurs, qui malgré la conjoncture difficile continuent d’investir dans ce secteur.

Pour le Secrétaire général du ministère en charge de la Culture, Dr Lassina Simporé, le Burkina Faso occupe une place assez modeste parmi les pays à vocation touristique.

Pour lui, les crises sécuritaires, sanitaires et économiques de ces dernières années sont venues compromettre les efforts déployés par les acteurs du secteur et mettre en péril des acquis engrangés au cours de plusieurs décennies de croissance.

« Cependant, loin de céder au découragement, des milliers d’entrepreneurs continuent d’investir des ressources importances dans le secteur ; ce qui témoigne de leur foi en ce secteur », a-t-il laissé entendre.

Pour le directeur du développement de l’industrie touristique, Abdoulaye Dioni, C’est pour encourager ceux qui malgré la conjoncture difficile continuent d’investir, que le prix de l’entrepreneur touristique a été initié.

L’activité consiste à honorer les acteurs des filières Hébergements, Restaurations et Voyages qui se seront distingués au cours de l’année 2018.

Il a précisé que ce n’est pas un concours à candidature ou par inscription mais il s’agit d’acteurs qui sont sur le terrain qui travaillent au quotidien et que l’administration suit.

«Un travail de présélection est fait. On va transmettre une liste indicative à un jury qui est composé d’acteurs privés, des consommateurs et quelques membres de l’administration. Ils iront de façon inopinée dans les établissements pour apprécier la qualité des services de ces établissements», a-t-il souligné.

Abdoulaye Dioni a fait savoir que pour être éligible, les entreprises doivent être à jour vis-à-vis de l’administration touristique, c’est-à-dire qu’elles doivent avoir toutes les licences exigées pour leur domaine d’activités.

Il a ajouté qu’elles seront jugées sur la qualité des services conformément à la catégorie de l’entreprise, la créativité, la promotion interne et de l’artisanat local, la durabilité dans l’exploitation, la qualification du personnel et le dispositif de sécurité dans l’entreprise.

M. Dioni a poursuivi en disant que le prix concerne trois catégories telles que l’hôtellerie, la restauration et les voyages et le volet voyage concerne uniquement Ouagadougou et Bobo Dioulasso. Et dans chaque catégorie sera décernées trois Prix.

«La soirée de gala de remise des prix est prévue pour le 8 février 2019», a-t-il terminé.

Selon le ministère, le Burkina Faso accueillait environ 500 milles touristes chaque année mais avec la mutinerie de 2011 et l’insécurité  ce nombre est passé à environ 350 milles.

Agence d’Information du Burkina

cak/ata

 

 

Burkina : L’opposition politique dénonce  »le manque de leadership » du président Kaboré

Burkina-Politique-Opposition

Burkina : L’opposition politique dénonce  »le manque de leadership » du président Kaboré

Ouagadougou, 22 janv. 2019, (AIB)- L’opposition politique burkinabé a décrié mardi,  »le manque de leadership » du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, face notamment au terrorisme, à la fermeture des écoles et aux conflits sociaux.

«La vérité que nous devons tous reconnaître, c’est que le véritable  problème du Burkina Faso aujourd’hui, c’est le manque de leadership du président du Faso », a affirmé le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR, Opposition), Aristide Ouédraogo assisté de son collègue de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), Mahamoudou Hama Dicko.

M. Ouédraogo qui s’exprimait mardi à l’occasion de l’hebdomadaire point de presse de l’opposition politique, a estimé qu’en trois ans de gestion le président Kaboré n’a pas été à la hauteur des défis que le Burkina Faso doit relever.

Il a notamment cité les attaques terroristes ayant causés des centaines de tués  et la fermeture de près de 1000 écoles, soient 100 mille élèves privés de bancs.

L’opposant a déploré les évènements de Yirgou (Centre-nord) où en début d’année, une attaque terroriste contre un leader coutumier moaga (6 tués) a entrainé des représailles contre les peuls (43 tués).

Aristide Ouédraogo a également condamné les drames de Nafona (Cascades) et de Orodara où des heurts entre police et populations ont respectivement entrainé la mort de trois personnes (dont deux officiers de police, le 12 janvier) et de cinq civils (18 janvier).

«Il faut que ça cesse. La personne qui a la légitimé pour donner le ton et fixer la destination, c’est bien le président du Faso», a clamé M. Ouédraogo.

Toutefois, il estime que «la solution  à la situation de chaos que vit actuellement le Burkina Faso ne peut se résumer en un simple changement de Premier ministre ou de gouvernement».

En rappel, le président du Faso Roch Kaboré a nommé hier lundi un nouveau Premier ministre Christophe Dabiré, après la démission vendredi, de Paul Kaba Thiéba et de sa troisième équipe.

Au Burkina Faso, en vertu de la loi, les partis ont l’obligation de s’inscrire soit dans la majorité présidentielle soit dans l’opposition politique.

L’institution chef de file de l’opposition politique (CFOP) est présidée par le leader du parti d’opposition ayant le plus grand nombre au parlement.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

Burkina : Les ânes rongés par «la Gourme», la vigilance sollicitée

Burkina : Les ânes rongés par «la Gourme», la vigilance sollicitée

Ouagadougou, 22 janv. 2019 (AIB)-Le ministère burkinabè en charge des Ressources animales invite les propriétaires d’ânes et de chevaux à maintenir la vigilance, à cause d’un agent pathogène appelé «Gourme», qui infecte les équidés depuis plusieurs semaines.

«Le ministère des Ressources animales et halieutiques informe le public burkinabè que depuis quelques semaines, la population asine fait face à une maladie qui touche les voies respiratoires supérieures des équidés (ânes et chevaux) de tout âge, entrainant de fortes morbidités», lit-on dans un communiqué publié mardi sur la page Facebook de l’institution.

La même source précise que «les tests d’analyse au Laboratoire national d’élevage, ont permis d’isoler l’agent pathogène de la maladie qui s’appelle « Gourme».

Selon le ministère, les mesures prises ont déjà produit des «résultats très encourageants».

Toutefois, le département appelle les propriétaires des équipés à la vigilance et à signaler les cas suspects.

L’institution les invite aussi à éviter tout regroupement d’ânes et de chevaux, à ne pas introduire de nouveaux animaux sans la mise en quarantaine de 2 à 3 semaines et à appliquer les mesures d’hygiènes dans les locaux et lors du traitement des animaux.

En août 2016, le gouvernement burkinabè avait pris un décret interdisant l’exportation d’ânes, de chevaux et de chameaux, afin de contrer leur exportation massive vers l’Asie.

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

Photo d’illustration : ministère des Ressources halieutiques

 

 

Burkina : Le nouveau Premier ministre sollicite l’accompagnement de ses concitoyens

Burkina : Le nouveau Premier ministre sollicite l’accompagnement de ses concitoyens

Ouagadougou, 22 janv. 2019 (AIB)-Au lendemain de sa nomination, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a sollicité mardi sur son compte twitter, le soutien de l’ensemble des Burkinabè pour mener à bien sa mission.

M. Dabiré a aussi remercié le président Roch Kaboré pour la confiance placée en lui.

Celui qui a remplacé Paul Kaba Thiéba au bout de trois ans de service, n’a pas encore rendu public la composition de son équipe.

La montée du terrorisme, la morosité économique, les revendications syndicales, sont entre autres les chantiers qui attendent l’ancien ministre (1992-2000) et ancien commissaire de l’UEMOA (2000-2017).

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

Photo : Service d’information du gouvernement

 

 

Burkina : Le nouveau Premier ministre sollicite l’accompagnement de ses concitoyens

Burkina : Le nouveau Premier ministre sollicite l’accompagnement de ses concitoyens

Ouagadougou, 22 janv. 2019 (AIB)-Au lendemain de sa nomination, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a sollicité mardi sur son compte twitter, le soutien de l’ensemble des Burkinabè pour mener à bien sa mission.

M. Dabiré a aussi remercié le président Roch Kaboré pour la confiance placée en lui.

Celui qui a remplacé Paul Kaba Thiéba au bout de trois ans de service, n’a pas encore rendu public la composition de son équipe.

La montée du terrorisme, la morosité économique, les revendications syndicales, sont entre autres les chantiers qui attendent l’ancien ministre (1992-2000) et ancien commissaire de l’UEMOA (2000-2017).

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

Photo : Service d’information du gouvernement

 

 

Burkina/ Putsch 2015 : Les Adjudants Nion et Badiel chargent à nouveau  le Général Diendéré

Burkina/ Putsch 2015 : Les Adjudants Nion et Badiel chargent à nouveau  le Général Diendéré

Ouagadougou, 22 janv. 2019 (AIB)- Pour leur deuxième passage à la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou,  lundi, les Adjudants Jean Florent Nion et Eloi Badiel sont formels:  A part «l’exécution», le Général Diendéré a «bel et bien commandité, planifié, ordonné et organisé» le putsch de septembre 2015.

L’Adjudant Jean Florent Nion qui avait fait irruption dans la salle du conseil des ministres le 16 septembre 2015 avec l’Adjudant-chef Moussa Nébié dit «Rambo» pour arrêter les autorités de la Transition, s’est inscrit en faux face aux déclarations du Général Gilbert Diendéré à la barre concernant son ignorance du coup d’Etat.

«Il (le Général Diendéré) n’a pas fait une chose : l’exécution. Mais il l’a bel et bien commandité, planifié, ordonné et organisé. Lorsqu’il était à la barre ici et qu’il a prononcé ces mots-là, j’ai saigné au plus fond de moi. Très sincèrement » a affirmé lundi, l’Adjudant Jean Florent Nion.

L’Adjudant Jean Florent Nion est revenu sur les circonstances dans lesquelles il a été embarqué dans le putsch de septembre 2015 et sur les conditions dans lesquelles lui et Rambo ont procédé à l’arrestation des autorités de la Transition.

«Je suis chrétien, je ne mens pas.  Le 16 septembre 2015, le sergent-chef Roger  Koussoubé dit «le Touareg» est venu avec l’Adjudant-chef major Eloi Badiel pour me voir. Je dormais même. Le major Badiel a demandé à Koussoubé de me répéter ce qu’il lui avait dit et voici ce qu’il (Koussoubé) a déclaré : ‘‘le Général Diendere dit de faire un coup d’Etat’’ ».

Face à cette information, l’Adjudant Florent Nion dit avoir «eu froid au dos». Pour se rassurer sur la véracité de l’information, il a envoyé un SMS au Général Diendéré qui lui a demandé de passer chez lui.

Arrivé au domicile du Général Diendéré, ce dernier lui aurait dit: «ce n’est pas encore fait ?» a affirmé l’Adjudant Jean Florent Nion.

Selon l’Adjudant Jean Florent Nion, avant son passage à la barre, le Général Diendéré a fait croire aux sous-officiers qu’il allait plaider pour leur libération en les invitant à accabler l’ancien Pministre Yacouba Isaac Zida.

«Le premier jour des auditions, à la pause, le Général m’approche et dit (…) si tu montes à la barre, fait ressortir tout ce qu’on reprochait à Zida et ne fait pas cas de l’appel téléphonique qu’on a eu» a-t-il expliqué.

Selon l’Adjudant Nion, il a voulu parler de la recommandation du Général Diendéré à son avocat mais le Général Diendéré lui aurait répondu «ce n’est pas la peine. Ce que tu vas dire, ton conseil (avocat) va se conformer».

«Je ne mens pas sur lui, il est dans la salle. Moi j’ai beaucoup de respect pour lui mais…bref», a-t-il affirmé.

Abordant dans le sens de son client, Me Adrien Nion a déclaré que contrairement aux propos du Général Diendéré à la barre, c’est lui qui a planifié le coup d’Etat et demandé aux sous-officiers d’arrêter les autorités de la Transition.

«C’est celui qui a donné le nom Conseil national de la Démocratie (CND) au mouvement, qui a remplacé la Transition, qui en est le père», a-t-il affirmé.

Selon Me Adrien Nion, les motifs de ce putsch étaient purement politiques car dira-t-il, «on parlait d’exclusion, de mauvaise gestion de la Transition, des problèmes entre Zida…»

«Et pendant ce temps-là, rappelons que la femme du Général (Diendéré) a été exclue. On peut faire un lien. (…) Alors pourquoi avec tout ça, les gens refusent de s’assumer et veulent tout mettre sur la tête des sous-officiers ?» a-t-il affirmé.

Pour Me Alexandre Sandwidi, avocat du Sergent-chef Roger Koussoubé, ce n’est pas son client qui a informé l’Adjudant Nion du coup d’Etat demandé par le Général Diendéré.

«Ce n’est pas parce que vous êtes un chrétien qu’on doit vous croire. Ce sont les preuves qui parlent. Monsieur le Président, la versatilité de ce monsieur-là (Adjudant Nion) démontre clairement que Koussoubé n’a jamais apporté un quelconque message du Général Diendere», a-t-il estimé.

Ce lundi, avant l’Adjudant Nion, c’est l’Adjudant-chef major Eloi Badiel, l’homme qui a réparti les tâches pour procéder à l’arrestation des autorités de la Transition qui était à la barre.

Il est resté conforme à sa précédente déclaration. « Le coup d’Etat a été bel et bien conçu, planifié. Ce n’était donc pas un mouvement d’humeur. On a reçu l’ordre d’arrêter les autorités de la Transition. On l’a fait », a-t-il affirmé.

L’Adjudant-chef major Eloi Badiel soutient aussi que c’est le Sergent-chef Roger Koussoubé dit «le Touareg» qui l’a informé que le Général Diendéré a demandé d’arrêter les autorités de la Transition.

Pour son avocat, Me Bertin Kiénou, son client « n’a jamais été celui-là qui, d’initiative, a donné l’ordre à ses éléments d’arrêter les autorités de la Transition. L’ordre est venu d’en haut, ce dernier n’a fait que l’exécuter».

«Il est clair que mon client est responsable dans cette affaire, il ne nie pas ; cependant que les soient-disant gradés s’assument» a-t-il affirmé faisant référence notamment au Général Diendéré.

Les auditions se poursuivent se mardi 22 Janvier 2019 à 9 heures au Tribunal militaire de Ouagadougou.

Agence d’Information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

Photo d’illustration: lesechosdufaso.net

 

Nouveau Premier ministre et procès du putsch manqué, au menu des quotidiens burkinabé

Burkina Faso-Presse-Revue

Nouveau Premier ministre et procès du putsch manqué, au menu des quotidiens burkinabé

Ouagadougou, 22 jan. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement l’actualité nationale marquée par le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier la nomination, la veille, de Christophe Joseph Marie Dabiré comme nouveau Premier ministre (PM) du Burkina Faso.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire…’’, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, évoque la nomination de Christophe Dabiré sous le titre : «Burkinabè, voici le Premier ministre que Roch vous donne !».

«Nouveau Premier ministre : Un challenge à portée de sacrifice», arbore, de son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, présentant la photo de M. Dabiré.

Selon le journal, depuis la démission du Premier ministre Paul Kaba Thiéba et des membres de son gouvernement vendredi dernier, l’attente paraissait longue.

«Ancien commissaire en charge du commerce, de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le nouveau locataire du palais de Koulouba (quartier abritant Primature, Ndlr) a la lourde charge de conduire l’action gouvernementale dans la tempête sécuritaire et une fronde sociale permanente qui impacte négativement l’économie nationale», fait remarquer l’éditorialiste de Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Christophe Dabiré nouveau PM : +Roch veut faire du neuf avec du vieux+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il s’exclame : «Enfin un chef de gouvernement on shore !».

Le journal fait observer que «c’est donc un Premier ministre qui a le physique et l’esprit de l’emploi, c’est-à-dire, capable de construire une ambition collective et de rendre au peuple burkinabè, une foi en l’avenir fondée sur l’action, l’audace et les résultats tangibles sous réserve de voir la configuration de son équipe, pour se faire réellement un jugement tranché sur ses chances de dépêtrer le Faso de cette gadoue protéiforme dans laquelle il s’est embourbé».

Revenant sur le procès du coup d’Etat manqué, Aujourd’hui au Faso mentionne qu’il y a un nouveau rebondissement dans le dossier, avant de préciser que  «l’adjudant Jean Florent Nion et l’adjudant-chef major, Eloi Badiel ont affirmé, hier lundi, à la barre, que le général Gilbert Diendéré est le commanditaire du putsch.

A ce propos, le quotidien privé Le Pays titre : «Quand les soldats Jean Florent Nion et Eloi Badiel chargent Gilbert Diendéré», là où L’Observateur Paalga écrit : «L’adjudant Florent +tire+ sur le général Diendéré».

Pour sa part, Sidwaya renchérit lorsqu’il cite l’adjudant-chef Jean Florent Nion qui affirme : «Le général Gilbert Diendéré a ordonné le coup d’Etat».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 22 JANVIER

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU MARDI 22 JANVIER

 

LONDRES – La Première ministre britannique Theresa May a annoncé lundi qu’elle allait retourner discuter avec Bruxelles pour sauver son accord de Brexit rejeté par les députés, auxquels elle n’a pas offert le plan alternatif qu’ils exigeaient.

 

BEYROUTH – Un convoi des forces américaines et de leurs alliés locaux en Syrie a été pris pour cible lundi par un kamikaze au volant d’une voiture piégée, une attaque revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI) dans laquelle cinq combattants ont été tués.

 

KINSHASA – L’opposant congolais Martin Fayulu avait toujours lundi toutes les peines du monde à mobiliser ses partisans avant la prestation de serment du président déclaré élu Félix Tshisekedi, qui devrait être repoussée à jeudi, le temps de lancer les invitations aux chefs d’État africains et aux chancelleries.

 

CARACAS – Vingt-sept militaires vénézuéliens ont été arrêtés lundi après s’être soulevés contre le régime du président Nicolas Maduro, à deux jours d’une manifestation organisée à l’appel de l’opposition pour exiger un gouvernement de transition.

 

LA HAVANE – La guérilla de l’ELN a réclamé lundi, dans un entretien exclusif à l’AFP, des garanties du gouvernement de Colombie pour faire rentrer d’ici 15 jours sa délégation aux pourparlers de paix à Cuba, rompus après un attentat qui a fait 20 morts à Bogota.

 

TOKYO – Le tribunal de Tokyo a annoncé mardi le rejet d’une nouvelle demande de libération sous caution du PDG de Renault Carlos Ghosn, déposée la semaine précédente par son avocat.

 

ATHÈNES – Le Parlement grec a mis à l’ordre du jour pour jeudi soir un vote sur le nouveau nom de la Macédoine, vieux litige qui empoisonne les relations entre les deux pays voisins et divise l’opinion publique tout comme la classe politique grecque.

 

FARAFENNI (Gambie) – Les présidents sénégalais Macky Sall et gambien Adama Barrow ont inauguré lundi le « pont de la Sénégambie », qui favorisera les échanges en Afrique de l’Ouest, et dont l’achèvement après des décennies d’atermoiements symbolise l’entente retrouvée entre les deux pays.

 

WASHINGTON – La sénatrice américaine Kamala Harris a annoncé lundi sa candidature à l’élection présidentielle de 2020, rejoignant le groupe croissant des prétendants démocrates souhaitant empêcher Donald Trump d’accéder à un second mandat.

 

PARIS – L’Europe pourrait aller sur la Lune: l’Agence spatiale européenne (ESA) a confié à la société de lanceurs ArianeGroup une étude sur la possibilité de s’y poser avant 2025, ce qui constituerait une première pour le continent et pourrait préfigurer une présence humaine autonome.

 

AÉROPORT RAMON (Israël) – Israël a inauguré lundi un nouvel aéroport international dans le Sud désertique, pour stimuler le tourisme à destination de la mer Rouge et servir d’alternative à Tel-Aviv, sa principale plateforme aéroportuaire, en cas de conflit.

 

MEXICO – Le directeur d’une radio mexicaine a été assassiné dans l’État de Basse-Californie du Sud (nord-ouest), ont annoncé lundi les autorités, ce qui fait de lui le premier journaliste tué en 2019 dans ce pays, l’un des plus dangereux pour les reporters.

 

LONDRES – L’homme d’affaires franco-algérien Alexandre Djouhri, protagoniste clé de l’enquête en France sur le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, s’est dit « victime » d’un acharnement de deux magistrats français, lundi au premier jour de son audience d’extradition à Londres.

 

PARIS – Le géant américain Google a écopé lundi d’une amende record de 50 millions d’euros infligée par l’autorité française chargée de la protection des données privées, qui estime insuffisante l’information sur l’exploitation des données personnelles de ses utilisateurs.

 

PARIS – Faut-il changer les règles antimonopole de l’UE face aux mastodontes chinois? C’est ce que défend le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire pour soutenir la fusion Alstom/Siemens, alors que la commissaire européenne Margrethe Vestager défend la concurrence au nom de l’intérêt des consommateurs.

 

COTABATO (Philippines) – Plusieurs millions de Philippins ont voté lundi sur la création d’une région autonome dans le sud de l’archipel, en application de l’accord de paix conclu en 2014 avec les rebelles musulmans pour tourner la page de décennies d’une insurrection meurtrière.

 

DAVOS (Suisse) – Alors qu’elle arrive à peine à Davos, l’élite économique mondiale a été cueillie à froid lundi par un avertissement du FMI sur la croissance et sur le mécontentement populaire qu’alimentent des inégalités toujours plus criantes.

 

PEKIN – Une deuxième femme est enceinte à la suite de l’expérimentation du chercheur chinois qui prétend avoir créé les premiers « bébés génétiquement modifiés », ont confirmé lundi les autorités chinoises, ajoutant que le scientifique allait être visé par une enquête policière.

 

TAIPEI – Une randonneuse qui s’était fait connaître sur les réseaux sociaux en se prenant en photo en bikini au sommet des montagnes s’est tuée lors d’une de ses aventures, et les secouristes taïwanais tentaient mardi de récupérer le corps.

 

TOKYO – Aux courageux qui accepteraient de changer leur routine pour prendre le train aux premières heures, une compagnie de métro de Tokyo se propose d’offrir nouilles et autres spécialités japonaises, dans l’espoir de réduire l’affluence en période de pointe.

(afp)

Burkina: Biographie du nouveau Premier ministre Christophe Dabiré

Burkina Faso-Premier ministre-Biographie

Burkina: Biographie du nouveau Premier ministre Christophe Dabiré

Ouagadougou, 21 janv. 2019 (AIB) – Le nouveau Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, nommé ce lundi, est un économiste spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises avec trente-deux ans d’expérience dans la haute administration du Burkina Faso, renseigne sa biographie.

Marié et père de trois enfants, le nouveau chef du gouvernement était de 2000 à 2017, commissaire chargé du Département du Marché régional du commerce de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Titulaire d’un Diplôme d’Etude Approfondies (DEA) en Sciences Economiques et d’un Diplôme d’Etudes  Supérieurs Spécialisés (DESS) en Administration des Entreprises, Christophe Joseph Marie Dabiré a a servi tour à tour au Ministère de l’Economie et du Plan en tant que Directeur des Etudes et des Projets et Directeur général de coopération avant d’être appelé à des fonctions gouvernementales.

Il a été ministre de la Santé de 1992 à 1997 et ministre des Enseignements secondaires supérieur et de la Recherche scientifique de 1997 à 2000.

Elu député à l’Assemblée Nationale du Burkina Faso en 1997 et réélu en 2002,  il assume à l’hémicycle les fonctions du président de la commission des finances et du budget de 2002 à 2007.

De mars 2007 à mai 2017 il est commissaire chargé du Département du marché régional, du commerce de la concurrence et de la coopération (DMRC) à la commission de l’UEMOA.

Christophe Joseph Marie Dabiré succède à Paul Kaba Thiéba qui, après trois ans à la primature, a rendu sa démission et celle de son gouvernement, dans la soirée du vendredi 18 janvier 2018 dernier.

Le gouvernement de M. Dabiré est attendu dans les heures ou jours à venir.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Burkina : L’Eglise catholique préoccupée par la fragilité du tissu social

Burkina Faso-Religion-Appel

Burkina : L’Eglise catholique préoccupée par la fragilité du tissu social

Ouagadougou, 21 janv. 2019 (AIB) – L’Eglise catholique du Burkina Faso, à travers une déclaration parvenue à l’AIB lundi, a invité les Burkinabè à «sauvegarder les valeurs humaines» dans un contexte social fragilisé par la multiplication d’attaques terroristes, ayant mis en mal en début d’année, «la légendaire coexistence pacifique entre les communautés».

«Nous lançons un appel à tous et à chacun pour que soient sauvegardées, pendant qu’il est encore temps, les valeurs humaines inaliénables de fraternité, d’entente, de solidarité, de pardon, de paix et d’amour mutuel en vue de préserver la cohésion sociale sans laquelle aucun développement n’est possible», ont écrit les Evêques burkinabè, dans une lettre rendue publique dimanche dans les églises et dans les médias.

Le Burkina Faso subit depuis avril 2015, des attaques terroristes ayant tué près de 300 civils et forces armées, amenant à l’instauration de l’état d’urgence dans six régions.

En début d’année, une attaque terroriste contre un leader coutumier moaga et ses proches (ethnie majoritaire, 6 tués) a provoqué à Yirgou (Centre-nord), des représailles contre la communauté peulh (43 morts).

«Le cas de Yirgou qui est sans précédent dans l’histoire du pays, est révélateur d’un tissu social devenu fragile nonobstant la légendaire tradition d’un vivre ensemble heureux sans distinction aucune entre toutes les personnes composantes de la nation burkinabè», ont regretté les Evêques.

Ils ont aussi lancé un appel «confiant et pressant» aux autorités, afin que toute la lumière soit faite pour situer les responsabilités et que justice soit rendue aux victimes.

L’Eglise catholique a invité ses fidèles à prier pour la paix  durant tout le mois de février à travers des jeûnes, des messes et en récitant le chapelet.

Agence d’Information du Burkina

CAK/ata/ak

Burkina : Une maison de la jeunesse et de l’innovation ouverte pour «valoriser les talents burkinabè»

Burkina : Une maison de la jeunesse et de l’innovation ouverte pour «valoriser les talents burkinabè»

Ouagadougou, 22 Janvier 2019 (AIB) – Promis par le président français Emmanuel Macron, lors de sa visite à Ouagadougou en novembre 2017, la Maison de la jeunesse et de l’innovation baptisée la Ruche a été inauguré le 19 octobre dernier pour «valoriser les talents burkinabè».

Selon Hélène Guehenneuc, la chargée de l’innovation de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) au sein de la Ruche, il y a des talents qui existent au Burkina Faso mais qui ne sont malheureusement pas assez valorisés.

Hélène Guehenneuc, la chargée de l’innovation de l’IRD

«On est là pour motiver et valoriser ces talents, les mettre en lien avec les entreprises burkinabè et les aider au maximum à s’épanouir dans leur vie professionnelle», a-t-elle affirmé.

Inauguré le 19 octobre dernier par le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian et son homologue burkinabè Alpha Barry, la Ruche se dresse fièrement sur le boulevard de l’Indépendance conduisant au premier ministère (ex présidence du Faso), en plein cœur de Ouagadougou, la capitale burkinabè.

Trois mois après son ouverture, la Maison de la jeunesse et de l’innovation regroupe déjà plusieurs services, dont le Campus de l’innovation de l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Selon Hélène Guehenneuc, l’IRD contribuera à  valoriser les publications des recherches des chercheurs burkinabè de sorte qu’elles aient un impact pour le territoire et de trouver des acteurs économiques qui seront intéressés par ses recherches. La Ruche regroupe également France Volontaires, qui doit recevoir chaque année 800 volontaires, Campus France dont l’espace à Ouagadougou accompagne les étudiants burkinabè dans leurs démarches d’études en France. A ces services, se trouve  un espace de travail ouvert dénommé le «Tiers-lieu» qui est également animé par Hélène Guehenneuc. Elle a expliqué que le Tiers-lieu vise à faciliter les rencontres entre les organismes de recherche, les entreprises, les associations, mais aussi les étudiants, les innovateurs, les incubateurs, les financeurs et les artistes.

Selon Hélène Guehenneuc, en trois mois d’existence, la Ruche a déjà enregistré avec l’organisation de formations et d’événements, des résultats qui sont très satisfaisants. « Au sein du Tiers lieu, on a fait plus de 20 formations qui ont duré deux à trois heures,  dans des domaines diverses avec des partenaires. On a eu plus de 500 participants à toutes ses formations certifiées avec des professionnels ». Dera Kévin en classe de 1re D est l’un des élèves bénéficiaires de la formation sur l’impression 3D.

«Aujourd’hui, j’ai les moyens de monter ma propre imprimante grâce à la formation sur l’impression 3D. La Ruche est un endroit qui va permettre à d’autres personnes de connaitre la technologie». Hélène Guehenneuc a expliqué que France volontaires a reçu l’année dernière 800 volontaires (des français au Burkina Faso et des burkinabè en France). « En ce début d’année, France Volontaire a organisé une soirée de volontariat afin d’attirer de futures volontaires qui veulent se renseigner sur ce qu’est le volontariat ».

Canal France international (CFI) s’installera au sein de la Ruche courant avril-mai 2019

Selon Hélène Guehenneuc, la soirée de volontariat a permis aux potentiels volontaires d’être imprégnés sur une vingtaine de thématiques allant du développement des fermes agro écologiques aux problématiques d’eau en passant par le solaire et autres. Dès le mois de février 2019, les adhésions seront ouvertes au profit des élèves, des étudiants et des porteurs de projets, nous apprend Hélène Guehenneuc.

Cour de la Ruche

A la Ruche, une fois qu’un étudiant aura l’adhésion, il pourra venir travailler dans les locaux et bénéficier d’une connexion internet et d’un accompagnement personnalisé pour son orientation professionnelle.

«On va lui attribuer un mentor qui va l’accompagner au cours de ces démarches afin de faciliter son accès à l’emploi ou faciliter la création de son Start up», a-t-elle expliqué.

Selon Hélène Guehenneuc, la ruche n’est pas un incubateur, mais sert de passerelle à travers son Tiers-lieu, entre les porteurs de projets et les entreprises. Hélène Guehenneuc annonce l’ouverture courant avril-mai 2019, de Canal France international (CFI) qui s’installera de façon permanente au Burkina Faso.

«On est en train de faire des travaux dans leurs bureaux. Ils vont arriver et on aura plein d’activités media à mettre en place. Cela va permettre de communiquer davantage sur les projets d’innovations et d’entreprenariats et créer plus de synergie avec tous les services et les partenaires».

Agence d’information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

 

 

 

 

 

 

Burkina: 60 milliards de FCFA pour étendre le programme d’urgence à trois autres régions

Burkina-Extrémisme-Lutte

Burkina: 60 milliards de FCFA  pour étendre le programme d’urgence à  trois autres régions

Ouagadougou, 21 jan. 2019 (AIB) – Après le Sahel en 2017, le Programme d’urgence va toucher les régions de la boucle du Mouhoun, du Centre-Est et de l’Est, grâce à des ressources additionnelles de plus de 60 milliards de FCFA, rapporte le quotidien public Sidwaya.

Le conseil d’orientation stratégique du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS) réuni en session ordinaire, vendredi dernier,  a affirmé avoir mobilisés plus de soixante milliards de FCFA pour étendre le programme dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est et de l’Est, selon le quotidien Sidwaya.

«Pour le programme d’urgence, nous avons pu mobiliser à ce jour, plus de soixante milliards de FCFA et envoyés plus de cent milliards de requêtes aux différents partenaires qui s’étaient annoncés à cette conférence et nous attendons qu’ils agissent», a précisé Pauline Zouré, secrétaire d’Etat chargée de l’aménagement du territoire.

Mme Zouré dont les propos sont rapportés par le quotidien national a expliquer qu’il consistera dans les jours à venir, à planifier, à programmer des besoins et à procéder à une élaboration financière pour les trois nouvelles régions.

La secrétaire d’Etat a indiqué que cette extension est une recommandation de l’Assemblée Nationale faite lors de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2018 en décembre et  consacrée aux défis sécuritaires.

Il s’agit de l’extension  du programme aux régions touchées par l’extrémisme violent et de la mise en place d’une structure autonome pour mieux gérer le programme,  a souligné Sidwaya.

Le programme d’urgence pour le Sahel a été adopté le 21 juin 2017 par le gouvernement pour apporter une réponse face à la vulnérabilité économique et sociale des populations et la dégradation de la sécurité dans les différentes certaines régions.

Agence d’Information du Burkina

lS/ata/ak

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