Accueil Blog Page 1057

Disparition de Gon Coulibaly : le Burkina adresse ses sincères condoléances à la Côte d’Ivoire

Disparition de Gon Coulibaly : le Burkina adresse ses sincères condoléances à la Côte d’Ivoire

 Ouagadougou, 08 juillet 2020 (AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré a fait part mercredi, de sa tristesse avant de présenter ses sincères condoléances à la République de Côte d’Ivoire, suite au décès de son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

« C’est avec tristesse que j’ai appris cet après-midi, le décès du Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly. Toutes mes sincères condoléances et celles de la Nation burkinabè à mon frère et ami, le président Alassane Ouattara, à la famille éplorée du défunt, à sa famille politique et au peuple ivoirien», a écrit le président du Faso Roch Kaboré sur sa page Facebook.

M. Coulibaly, candidat du parti au pouvoir à la prochaine présidentielle, est décédé de suite de malaises, selon les sources officielles.

Le Premier ministre est rentré le 2 juillet de France où il y avait séjourné pendant plusieurs semaines pour des raisons de santé.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo d’archive: burkina24

Niébié : Le PAM outille la coopérative Tarwend Panga du Bam en gestion comptable

Niébié : Le PAM outille la coopérative Tarwend Panga du Bam en gestion comptable

 Kongoussi, (AIB)-Un atelier de formation sur la gestion financière et comptable s’est ouvert le 6 juillet 2020 à Kongoussi au profit des membres de la coopérative Tarwend panga de Kongoussi, groupement féminin spécialisé dans la production du niébé au Bam.

La session de formation de Kongoussi est organisée par le programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, à travers la Direction générale de la promotion de l’économie rurale (DGEPER) du 6 au 9 juillet 2020.

Selon Hamidou Yonaba de la DGEPER, la formation a pour objectif de renforcer les capacités organisationnelles des membres de la coopérative Tarwend Panga du Bam.

«C’est avec l’accompagnement du Programme alimentaire mondiale que nous avons sélectionné quatre organisations paysannes du Burkina Faso pour les former sur la gestion financière et comptable. Et Tarwend Panga a été retenue avec trois autres organisations paysannes de producteurs de niébé issues des régions du Nord et du Sahel à la suite d’une sélection nationale» a précisé le formateur Yonaba de la DGEPER.

Pour la présidente d’honneur de la coopérative Awa Ouédraogo, le choix de Tarwend Panga honore la province du Bam et particulièrement les producteurs et les transformateurs de cette filière.

Selon elle, les 35 membres de la coopérative Tarwend Panga bénéficiaires de cette session de formation, mettront toute en œuvre pour que les acquis contribuent à améliorer la productivité du niébé au Bam.

Awa OUÉDRAOGO a également remercié le ministère de l’Agriculture et le PAM pour le choix de sa coopérative.

Quant au secrétaire général de la province du Bam Armand Dambré, il a invité les participants à une participation effective et assidue aux différentes séances afin de mériter la confiance placée en eux.

Le représentant du Haut-commissaire a aussi insisté pour que cette session profite au mieux à la coopérative et à l’ensemble des acteurs intervenants dans la filière niébé du Bam.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO  

 

 

 

 

 

 

Burkina/IUTS : «Nous allons imposer le recul au gouvernement» (Bassolma Bazié)

Burkina-Syndicat-Grève

Burkina/IUTS : «Nous allons imposer le recul au gouvernement» (Bassolma Bazié)

Ouagadougou, 08 juil.2020(AIB)-Le porte-parole de la coalition syndicale a assuré mercredi, au premier jour d’une grève général, que son mouvement va contraindre le gouvernement à renoncer à l’application de l’impôt (IUTS) sur les primes et indemnités de tous les travailleurs.

  «Nous n’avons jamais pensé que le gouvernement va reculer. (Mais) Nous allons lui imposer un recul par rapport à l’élargissement de l’impôt sur les primes et indemnités des agents du public et du privé », a déclaré le porte-parole de la coalition syndicale, Bassolma Bazié.

Pour lui, la coalition syndicale remportera « advienne que pourra » la bataille contre l’application de l’IUTS aux agents du public et du privé débutée au mois de février dernier.

M. Bazié s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au premier jour d’une grève de 48h organisée par une cinquantaine de syndicats en lutte contre la baisse du pouvoir d’achat, pour les libertés et la bonne gouvernance au Burkina Faso.

Il a interpellé les autorités à satisfaire les revendications des travailleurs sinon dans le cas contraire, d’autres actions seront entreprises pour satisfaire les préoccupations des syndicats.

« Nous n’avons pas de doute que la lutte que nous menons sera victorieuse », s’est-il adressé aux journalistes.

A l’écouter, non seulement le gouvernement est incapable d’améliorer le salaire des travailleurs et il se permet de les couper sur des questions d’impôts et de taxes injustes.

Bassolma Bazié a précisé que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré « stigmatise » les travailleurs alors que lui-même appelle à éviter la stigmatisation au Burkina Faso.

« Il y a des sociétés minières qui doivent des milliards à l’Etat, il y a des gens qui s’amusent avec l’argent de l’Etat, il y a des caisses noires, on ne peut pas laisser tout cela de côté et venir brimer le travailleur, c’est inacceptable », s’est-il indigné.

De son avis, si des problèmes financiers existent, le gouvernement devra organiser une conférence nationale sur les ressources pour trouver des solutions aux difficultés du budget de l’Etat.

En rappel, du 16 au 20 mars 2020, la coalition syndicale observait une grève générale de 120h pour exiger du gouvernement l’annulation de l’IUTS sur les primes et indemnités servies aux agents du public et du privé.

Agence d’information du Burkina

gy-no/ata/ak

 

 

Passoré/ COVID-19: Des ressortissants apportent du matériel de protection

Passoré/ COVID-19: Des ressortissants apportent du matériel de protection

 Yako, (AIB)-L’association « l’initiative pour le développement du Passoré » a remis le samedi 4 juillet 2020 à Yako, du  matériel  de prévention contre la maladie à Coronavirus d’une valeur de 7 millions de FCFA au Comité Provincial de riposte à la maladie.

 C’est un  lot de matériel composé de masques, de cartons  de savon, de thermoflash et de gels hydroalcooliques d’une valeur de sept millions de FCFA qui a été remis le samedi 4 juillet 2020, au Comité provincial de riposte contre la COVID 19 du Passore.

Cette action au profit des formations sanitaires de la province, est l’œuvre de ressortissants de la localité, réunis autour d’une organisation dénommée  » Initative de développement du Passoré « dont le premier responsable est l’ancien ministre de la Culture, Philipe Savadogo.

Le geste fait suite à l’appel de solidarité lancé par le comité de lutte contre la covid19 dans la localité.

En sa qualité de premier responsable de risposte à la maladie le Haut-commissaire Issiaka Segda a déclaré que le don salvateur est destiné aux différentes formations sanitaires des 9 communes de la province.

Le représentant du ministre en charge de la Santé Amado Traoré, par ailleurs le Directeur régional de la santé du Nord a aussi ajouté  que  le matériel de prévention va sans doute contribuer à barrer la route au  covid19 dans le Passoré.

D’après lui, la maladie est toujours d’actualité au regard des derniers résultats et du nombre de cas élevés dans les pays voisins. De ce fait, M. Traoré a invité la population à la vigilance et a toujours observé les gestes barrières.

Le   porte-parole des donateurs, Philipe Sawadogo a indiqué que la lutte contre la pandémie est une affaire de tous et qu’il est par conséquent du devoir des  ressortissants et des fils et filles du Passoré de se réunir afin de d’accompagner les pouvoirs décentralisés et déconcentrés de la province dans la lutte contre la pandémie.

Selon M. Savadogo, ledit comité ambitionne aussi de créer une autre association pour le développement du Passore qui va  permettre aux ressortissants de la Province de se retrouver lors de certains grands évènements.

Zezouma Élie SANOU

( AIB-Passoré)

 

 

 Côte d’Ivoire: décès du Premier ministre et candidat à la présidentielle Amadou Gon Coulibaly (officiel)

      POLITIQUE-DECES-ÉLECTIONS-COTEIVOIRE

 Côte d’Ivoire: décès du Premier ministre et candidat à la présidentielle Amadou Gon Coulibaly (officiel)

 

 

 ABIDJAN, 8 2020 (AFP) – Le Premier ministre ivoirien et candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre, Amadou Gon Coulibaly, est décédé mercredi à Abidjan après le conseil de ministres à l’âge 61 ans, a annoncé le secrétaire général de la présidence Patrick Achi à la télévision publique.

 

« J’ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, chef du gouvernement, nous a quitté en ce début d’après-midi après avoir pris part au conseil des ministres », a déclaré M. Achi, lisant un communiqué du président Alassane Ouattara. Amadou Gon Coulibaly était revenu jeudi dernier de France après deux mois d’hospitalisation pour des problèmes cardiaques.

(afp)

Burkina : Une fillette de trois ans succombe à un viol

Burkina : Une fillette de trois ans succombe à un viol

Ouagadougou, 08 juillet 2020 (AIB)-Une fillette de trois ans a succombé à un viol dans la Boucle du Mouhoun (Nord-ouest), a annoncé mercredi le ministère de la Famille qui fait cas également, de viols contre des fillettes de 5 et de 8ans, dans la même localité.

Dans un communiqué, la ministre de la Famille Marie Laurence Ilboudo/Marshall annonce aussi qu’une jeune fille de 17ans, ayant fui les exactions terroristes, a été grièvement blessée à la machette par son petit ami, toujours dans la Boucle du Mouhoun.

Le communiqué est resté muet sur la date de survenue de ces évènements et les circonstances qui les entourent.

Toutefois, Mme Ilboudo a assuré que tous les cas ont été référés aux centres de santé et devant les tribunaux.

«De tels actes ignobles ne sont pas tolérables. Ils constituent de graves violences basées sur le genre, en ce sens qu’ils portent atteinte à l’intégrité physique, morale et sexuelle des femmes», a-t-elle martelé.

La ministre a invité tous les acteurs à une plus grande vigilance contre ce fléau.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

Nabasga de Zorgho : Les scolaires  apportent leur touche

La collection Nabasga du Styliste Abel Zoungrana.

Nabasga de Zorgho : Les scolaires  apportent leur touche

Zorgho, (AIB)- À l’occasion du Nabasga édition 2020 de son Excellence Naba Sanem de Zorgho, un groupe de jeunes scolaires de Zorgho a organisé le 3 juillet, une soirée culturelle dénommée « Koudm-yele » parrainée par  Alexis Kaboré, conseiller juridique du président du Faso. Contes, défilé de mode et concours «Miss Nabasga» ont meublé la soirée.

Chaque année, son Excellence, Naba Sanem, chef coutumier de Zorgho célèbre sa fête traditionnelle appelé Nabasga. Cette fête qui est un rituel d’hommages et de remerciements aux ancêtres offre l’occasion aux populations de la localité et d’ailleurs de revisiter quelques pans de la culture du terroir.

Pour la première fois, un groupe de jeunes scolaires de Zorgho a décidé d’apporter sa touche à la fête en organisant avec la bénédiction du chef, une soirée culturelle dénommée en mooré « Koudm-yele » ou «affaire de culture».

C’est la maison des jeunes de Zorgho qui a accueilli cette manifestation au cours de laquelle, de vieux conteurs mandatés par le chef de Zorgho ont émerveillé l’assistance. Le clou de la soirée a été le concours « Miss Nabasga».

La Miss Nabasga 2020 et ses deux dauphines.

Cinq jeunes élèves des classes de 1ère et de terminales se sont prêtées à la compétition. Aux termes, c’est la candidate Traoré Sandra, élève en classe de 1ère A4 au Lycée provincial de Zorgho qui a été élu Miss Nabasga 2020 par le jury.

La première et la deuxième dauphine sont respectivement  Mademoiselle Kafando Marth Chanceline et Mademoiselle Ouédraogo Chantal.  Elles ont toutes reçu leurs attributs et du numéraire.

Pour Latifatou Guiro, représentante des jeunes scolaires, cette initiative est née du constat que les jeunes s’intéressent de moins en moins à leur culture. L’objectif est alors de créer un cadre où les jeunes pourront s’intéresser à la culture et participer à sa valorisation.

Elle a saisi l’occasion pour remercier le chef de Zorgho pour avoir accepté l’organisation de cette soirée en marge de sa fête traditionnelle. Elle a remercié toutes les bonnes volontés et particulièrement le parrain, qui ont soutenu l’initiative et souhaité plus d’accompagnement les éditions à venir.

La Directrice provinciale de la Culture, des Arts et du Tourisme du Ganzourgou Safiatou Sorgho/ Oubda, a salué cette initiative des élèves.

«C’est une fierté pour notre département que des jeunes aient pensé à faire la promotion du patrimoine culturelle de leur province.» a-t-elle dit.

Elle a salué l’introduction du conte à cette activité car, pour elle, les contes dans leurs aspects à la fois ludique et éducatif, ont toujours occupé une place importante dans nos sociétés.

Mme Sorgho s’est dite satisfaite de l’organisation et a invité les élèves à être des ambassadeurs de la culture burkinabè partout où ils seront.

Quelques autorités dont le préfet et le maire de Zorgho étaient au côté du parrain.

Convaincue que la culture est le socle de tout développement durable, elle a appelé les premiers responsables de la province et toutes les bonnes volontés à soutenir l’activité.

Alexis Kaboré, parrain de cette édition, a félicité les élèves pour l’initiative et souhaité que l’activité porte les fruits escomptés.

Il a appelé chaque scolaire à apprendre au moins deux contes et cinq proverbes dans sa langue maternelle et à les expliquer d’ici à la fin de l’année. «Ça vous apprend à forger votre vie, à construire votre personnalité» a-t-il dit.

Tout en souhaitant la pérennisation de l’activité, Alexis Kaboré a terminé en invitant chacun à se remettre dans sa culture pour être soi-même et non « ressembler à des gens ».

Pour Toukoumnogo Kaboré, maire de Zorgho, la commune manque d’activités culturelles, d’où sa joie d’accueillir cette initiative des jeunes.

Il les a félicités et promis l’accompagnement de la mairie les éditions prochaines.

La soirée a été l’occasion pour le styliste Abel Zoungrana Abel de présenter à travers un défilé de mode sa «Collection Nabasga » de tenues faites dans l’emblématique Faso Danfani.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Bam : La cantine scolaire d’urgence a permis de nourrir 221 élèves de février à juillet

L’ONG Le Soleil et les bénéficiaires du projet ont posé ensemble pour la prospérité de leur partenariat.

Burkina-Coopération-Luxembourg-Déplacés-Gestion

Bam : La cantine scolaire d’urgence a permis de nourrir 221 élèves de février à juillet

Kongoussi, (AIB)-Le projet cantine scolaire a permis d’assister alimentairement pendant plus de six mois, à Kongoussi, 221 élèves déplacés à hauteur de 6,5 millions de FCFA, grâce à l’ONG ‘’le Soleil dans la main’’ et au Grand-Duché de Luxembourg.

Le représentant national de L’ONG le Soleil dans la main Kalafoua Didier Kiénou a procédé à la clôture du projet cantine scolaire d’urgence avec le directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle du Bam Élie Ouédraogo ce 1er juillet 2020. Il a profité céder du matériel à la direction provinciale en charge de l’éducation primaire.

Le Projet d’urgence -Appui à la scolarisation des enfants déplacés dans la ville de Kongoussi- a été initié par l’ONG le Soleil dans la main afin de venir en aide aux élèves déplacés internes des classes du CM2 internés dans l’enceinte de la direction provinciale de l’éducation préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bam.

Selon le représentant national de l’ONG au Burkina  Didier Kiénou, le projet a permis à 221 élèves d’avoir accès à un repas à midi pour leur permettre de mieux suivre les cours.

A l’attendre, le projet a été financé à hauteur de 10 000 euros soit plus de six millions cinq cent mille Francs CFA par le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Grand-Duché de Luxembourg (MAEE) et exécuté par l’ONG.

« L’ONG Le Soleil dans la main se donne pour mission de mobiliser les ressources nécessaires pour accompagner la société et les individus dans leur développement communautaire, dans la protection de l’enfance et dans l’accès équitable à l’éducation. C’est pourquoi elle a soutenu grâce au MAEE le fonctionnement de la cantine d’urgence avec des vivres pour couvrir 6 mois de repas, avec du matériel de cuisine, des gamelles pour chaque enfant et la prise en charge des personnes impliquées dans cette cantine. Notre objectif qui était de donner au moins un repas par jour à chaque enfant déplacé est atteint et nous en sommes très satisfaits » a précisé le représentant national de l’ONG.

Le projet a débuté en février 2020 et va s’achever le 24 juillet 2020. En attendant, le représentant national de l’ONG le Soleil a cédé le matériel de cuisine composé entre autre de marmites, de seaux, de grandes louches, de foyers améliorés, de dispositifs de lave-main, de postes d’eau potable, etc. à la direction provinciale pour usage.

1. Le directeur provincial en charge de l’enseignement primaire Élie Ouédraogo(g) recevant l’acte de cession.

Le directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle du Bam Élie Ouédraogo a exprimé sa reconnaissance à l’ONG le Soleil pour avoir intervenue au bon moment.

«Nous avons été sauvés des eaux par l’ONG le Soleil qui a pris en charge la ration alimentaire de 221 élèves du CM2 pendant 6 mois à la suite de notre requête. Le projet devait se terminer en fin juin 2020, mais suite à la prorogation de l’année scolaire à cause de la COVID-19, Le Soleil nous a permis de continuer jusqu’en juillet. Quant au matériel reçu, nous allons à notre tour le repartir aux écoles qui seront dans le besoin après la situation d’urgence, tout en précisant son origine» a indiqué Élie Ouédraogo.

En rappel, L’ONG le Soleil intervient au Burkina Faso depuis 2003 dans les provinces du Bam, du Boulkiemdé et du Poni. Selon sa vision, l’ONG œuvre pour que chaque personne ait l’opportunité de mener une vie digne et solidaire de son environnement.

Grace à l’accompagnement du MAEE du Luxembourg et des donateurs privés, Le Soleil a déjà réalisé entre 2019 et 2020 plusieurs infrastructures scolaires et équipé des écoles en mobiliers scolaires et en électricité à plus de cent millions de Francs CFA dans les communes de Kongoussi et de Sabcé.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Politique, lutte contre le banditisme et terrorisme, au menu des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique, lutte contre le banditisme et terrorisme, au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 8 juil. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi abordent l’actualité marquée par des sujets relatifs à la lutte contre le banditisme et le terrorisme, sans oublier la politique.

Le Pays, quotidien privé, donne la parole au président du Mouvement ensemble au service de la société pour son indépendance (MESSI), Benjamin Ouédraogo qui déclare que «tous les partis politiques sont fondés sur des idéologies importées».

De son côté, le quotidien national Sidwaya arbore: «Assemblée nationale: Les députés favorables à un report des législatives».

Le journal renseigne que les 127 députés de l’Assemblée nationale, réunis hier 7 juillet 2020 à huis-clos, ont échangé sur un rapport relatif à la situation sécuritaire en lien avec les élections couplées du 22 novembre prochain.

«Prenant en compte le fait que 52 sièges de députés pourraient ne pas être pourvus du fait de l’insécurité, ils (les députés) auraient proposé à l’unanimité de reporter les législatives d’un an», rapporte le journal.

A en croire Sidwaya, ces législatives, selon la proposition des députés,  pourraient être couplées aux municipales pour se tenir en novembre 2021.

Et de mentionner que la suggestion des députés sera soumise au président du Faso pour examen.

Le Pays, toujours en politique, informe que pour les élections couplées du 22 novembre 2020, le Conseil supérieur de la communication (CSC) est favorable à une bonne gestion de la communication.

Selon le confrère, l’instance de régulation des médias burkinabè a organisé hier mardi à Ouagadougou, une conférence publique sous le thème : «Gestion de la communication en période électorale : rôle du Conseil supérieur de la communication».

A ce sujet, L’Observateur Paalga,  le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre : «Traitement de l’information électorale: Le CSC donne la ligne éditoriale».

Le même journal affiche en première page : «Centre national d’études stratégiques : Un Labo pour casser du terroriste», rappelant que l’architecture de la sécurité nationale du Burkina Faso a été renforcée à travers la création, le 27 février 2020, du Centre national d’études stratégiques (CNES) «qui n’est autre qu’un outil d’aide à la décision en matière de gouvernance sécuritaire».

«Des civils, militaires et paramilitaires se sont réunis le 7 juillet courant à Ouagadougou à l’occasion d’un atelier de lancement pour réfléchir sur le cadre organisationnel, les programmes et les partenariats du CNES afin de lui permettre d’accomplir au mieux ses missions dans un contexte de crise sécuritaire marqué par la recrudescence des attaques terroristes», écrit L’Observateur Paalga.

Dans ses ‘’News du jour’’, Aujourd’hui au Faso met en exergue: «Ouagadougou : 13 faussaires en écritures publiques aux arrêts», faisant observer que l’imagination de certains compatriotes est de plus en plus fertile au fur et à mesure que les années passent.

Le journal relate que la 3e région de gendarmerie de Ouagadougou, par le biais de la section de recherches, a mis fin aux agissements d’un réseau de 13 faussaires en écriture publique.

A ce propos, le journal privé Le Quotidien laisse lire à sa Une : «Section de recherche de la gendarmerie de Ouaga : 13 personnes interpellées pour fabrication et délivrance de faux diplômes».

Pendant ce temps, Le Pays laisse lire : «Faux en écriture publique : Ils montent un marché fictif de plus de 28 millions de F CFA et se font alpaguer».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 8 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 8 JUILLET

 

RIO DE JANEIRO (Brésil) – Le président brésilien Jair Bolsonaro, le plus outrageusement « corona-sceptique » des dirigeants mondiaux, a annoncé mardi qu’il avait été testé positif au Covid-19, au moment même où Donald Trump a officiellement lancé la procédure de retrait des Etats-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

 

BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé mardi avoir été contaminé par le coronavirus, mais a assuré qu’il allait « bien » et continué de minimiser la pandémie qui a fait plus de 65.000 morts dans son pays.

 

WASHINGTON – Donald Trump a officiellement lancé la procédure de retrait des Etats-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), mettant à exécution ses menaces de quitter l’agence onusienne qu’il accuse d’avoir tardé à réagir face à la pandémie de coronavirus.

 

WASHINGTON – Joe Biden annulera la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé « au premier jour » de sa présidence en cas de victoire, a-t-il annoncé mardi.

 

SANTIAGO DU CHILI – Le Chili, qui a dépassé mardi les 300.000 personnes atteintes de Covid-19 mais peut se réjouir d’une baisse des nouveaux cas hebdomadaires, va commencer à envisager un déconfinement, ont annoncé les autorités.

 

ABIDJAN – Près de 50 millions d’Africains pourraient basculer dans l’extrême pauvreté en raison des conséquences économiques de l’épidémie de coronavirus, estime la Banque africaine de développement (BAD) dans un rapport publié mardi.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – La Russie et la Chine ont mis mardi leur veto au Conseil de sécurité de l’ONU à une prolongation pour un an et via deux points d’entrée en Syrie du dispositif transfrontalier d’aide humanitaire à la population.

 

BRUXELLES – Les effets économiques de la pandémie de coronavirus seront « dévastateurs » pour la zone euro, a prévenu mardi la Commission européenne, qui anticipe une récession sans précédent et pire qu’attendue en 2020.

 

MOSCOU – Un ex-journaliste devenu conseiller du directeur de l’agence spatiale russe Roskosmos a été placé en détention mardi pour « trahison », une affaire dénoncée par ses anciens collègues qui estiment qu’il s’agit d’une vengeance pour ses articles.

 

LONDRES – L’usine de Daimler à Hambach (Moselle), que le constructeur allemand souhaite vendre, intéresse Ineos, le groupe britannique du milliardaire pro-Brexit Jim Ratcliffe, qui pourrait y construire son futur 4×4, plutôt qu’au Pays de Galles comme prévu.

 

WASHINGTON – La Nasa a établi une liste de 80 recommandations que le géant aérospatial américain Boeing devra appliquer avant de faire revoler sa capsule spatiale Starliner, après l’échec d’une mission de démonstration non habitée qui aurait pu être gravissime si des astronautes avaient été à bord.

 

TSUNAGI (Japon) – Le Japon va doubler les effectifs des secours mobilisés pour rechercher des survivants des inondations et glissements de terrains meurtriers qui ont fait au moins 52 morts après des précipitations intenses, a annoncé le Premier ministre Shinzo Abe mardi.

 

HONG KONG – L’accroissement des pouvoirs visant à censurer internet à Hong Kong, en vertu de la nouvelle loi de Pékin, a suscité une levée de boucliers chez les géants américains des réseaux sociaux, tout en provoquant la suspension de la plateforme chinoise Tiktok dans l’ancienne colonie.

 

WASHINGTON – Les autorités américaines ont annoncé mardi qu’elles allaient restreindre les visas des responsables chinois coupables d’empêcher un libre accès des étrangers dans les régions tibétaines de la République populaire.

 

CARACAS – La Cour suprême du Venezuela (TSJ), considérée comme acquise au président Nicolas Maduro, a suspendu mardi toute la direction du parti du chef de l’opposition Juan Guaido et en a remis le contrôle à un de ses rivaux.

 

BEYROUTH – Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a vivement critiqué mardi l’ambassadrice américaine à Beyrouth l’accusant d' »ingérence » dans tous les domaines de la vie publique au Liban et de se comporter comme son « chef militaire ».

 

LISBONNE – Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a prévenu mardi ses homologues européens qu’il refuserait d’endosser un plan de relance européen « au rabais » lors du prochain sommet des 17 et 18 juillet, espérant toutefois qu’il sera « décisif ».

 

LONDRES – Venu au tribunal défendre sa réputation, l’acteur américain Johnny Depp s’est retrouvé lui-même sur le grill mardi, contraint de s’expliquer sur ses excès à l’ouverture du procès en diffamation intenté au tabloïd britannique The Sun qui l’avait dépeint en mari violent.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump s’est en pris avec virulence mardi à l’université de Harvard qui a annoncé que tous ses cours auraient lieu en ligne à la rentrée en raison du Covid-19.

 

NEW YORK – Donald Trump a grandi dans une famille dysfonctionnelle dirigée par un père « dominateur », qui a contribué à faire de lui un menteur narcissique, à en croire un livre à paraître de sa nièce Mary Trump, dont des médias américains ont publié des extraits mardi.

(afp)

 

 

Burkina/Supposés exactions de l’armée : L’ambassadeur de France se réjouit de la communication des autorités

Burkina-France-Audience-Primature

Burkina/Supposés exactions de l’armée : L’ambassadeur de France se réjouit de la communication des autorités

Ouagadougou, 7 juillet 2020 (AIB) – Face aux accusations d’exactions dont font l’objet certaines Forces de défense et de sécurité (FDS), l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade s’est réjoui mardi de la communication des autorités autour des mesures qui sont prises pour y remédier.

«Je me réjouis que les autorités burkinabè aient décidé de davantage communiquer sur les préoccupations des organismes de la société civile pour éviter d’être indexé trop facilement», a déclaré l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.

L’ambassadeur s’exprimait mardi au sortir d’une audience avec le Premier ministre (PM) Christophe Joseph Marie Dabiré.

Il faisait référence aux récurrentes accusations d’exactions dont font l’objet certaines Forces de défense et de sécurité (FDS) de la part d’organisations de défense des droits humains et de la société civile.

L’ambassadeur Luc Hallade s’est également réjoui des réponses des autorités «aux accusations qui sont faites (contre certains FDS)» parce que selon lui, «quelqu’un qui ne répond pas aux accusations, cela donne l’impression que la personne est gênée, qu’elle a des choses à cacher».

«Quand ce n’est pas le cas, je pense qu’il faut effectivement communiquer et indiquer les mesures qui sont prises», a-t-il affirmé.

Selon lui, la communication «permet d’éviter les dérapages, les interprétations qui pourraient être difficiles pour les uns et les autres».

«Pour nous qui avons nos hommes sur le terrain, aux côtés des FDS, c’est important d’avoir une parfaite transparence dans la manière dont ces questions difficiles et sensibles sont gérées», a-t-il indiqué.

Les troupes françaises participent aux côtés des forces du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Mauritanie) dans leur lutte contre le terrorisme qu’ils subissent depuis plusieurs années.

«Nous intervenons aux côtés des autorités burkinabè en terme de formations, d’équipements et de présence de nos soldats sur le terrain, dans le Nord notamment dans une opération qui dure depuis plusieurs mois avec quelques succès», a-t-il indiqué.

Au cours de son audience avec le PM, l’ambassadeur dit avoir également évoqué avec son hôte, «la situation économique» marquée par la maladie à coronavirus (Covid-19).

Au premier ministre, il dit avoir «fait part des projets» déjà mis en œuvre et ceux qui sont prochainement envisagés afin «de gérer les conséquences économiques, sociales que ne manquera pas d’avoir cette pandémie».

«Il (le PM) m’a fait part de la préparation d’un plan de riposte ambitieux et compte inviter les partenaires techniques, dès que ce plan sera prêt, pour les accompagner», a-t-il affirmé.

Il a indiqué qu’il a aussi échangé avec le chef du gouvernement, sur la participation des entreprises françaises au développement du Burkina Faso dans de bonnes conditions.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Mise en œuvre des statuts particuliers :des directeurs des ressources humaines en conclave

Mise en œuvre des statuts particuliers

Des directeurs des ressources humaines en conclave

 

Le Ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, a effectué, le vendredi 3 juillet 2020 à Bobo-Dioulasso une visite de suivi des travaux de finalisation des statuts particuliers dans le cadre de la mise en œuvre du répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).

Instrument d’application de la loi  n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, le répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME) organise les emplois de la Fonction publique d’Etat par famille d’emplois et par métier. Dans le cadre de la mise en œuvre du RIME, le ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection sociale, organise à Bobo-Dioulasso, un atelier de finalisation des statuts particuliers du lundi 29 juin au 25 juillet 2020. En vue de s’assurer du bon déroulement des travaux de l’atelier, le premier responsable du ministère, le Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, a rendu visite aux participants.

Les participants composés, essentiellement,  de directeurs des ressources humaines (DRH) des 21 ministères concernés.La rencontre  vise, entre autres, à examiner les points non consensuels contenus dans les rapports des travaux sectoriels, à  élaborer pour chaque métier, le projet de statut particulier, de même que les projets de rapport en Conseil des ministres et les fiches synthétiques. Outils d’organisation des emplois et d’organisation des concours directs et professionnels, Selon M. Ouédraogo, les statuts particuliers permettront à l’administration d’améliorer « significativement » la gestion des ressources humaines. « Certainement toutes les préoccupations ne trouveront pas de réponse mais il faut s’atteler à adopter des statuts particuliers qui pourront être mis en œuvre… »,a-t-il lancé aux participants. « Ayant suivi personnellement les étapes franchies pour aboutir aux neuf drafts qui seront examinés avec les DRH des 21 ministères et au vu des attentes fortes des partenaires sociaux, je porte avec vous la charge de cette pression », a-t-il ajouté, tout en encourageant ses DRH à une « pleine » participation afin qu’au sortir de ces travaux, les documents produits offrent des solutions durables aux difficultés actuelles rencontrées dans la gestion des agents de la fonction publique.

Et surtout contribuent à asseoir un climat sain et stable dans notre administration, a-t-il poursuivi. Pour le directeur général de la fonction publique, Soumaïla Barro, cet atelier est l’aboutissement d’un long processus qui a vu la participation des partenaires sociaux et l’ensemble des ministères. Et cette rencontre, à l’en croire, est une occasion de s’accorder sur les points divergents et harmoniser l’ensemble des documents afin de les mettre à la disposition du ministère en charge de la fonction publique, qui va à son tour, proposer en conseil des ministres.

 

Boudayinga J-M THIENON

boudayinga1940@gmail.com

Burkina/Fête nationale : Un comité des fils et filles des Cascades souhaite des infrastructures de qualité

Burkina-Primature-Tournée-Cascades-Audiences-Coutumiers-Religieux

Burkina/Fête nationale : Un comité des fils et filles des Cascades souhaite des infrastructures de qualité

Banfora, 6 Juillet 2020 (AIB)-Un comité des fils et filles des Cascades a souhaité vendredi, à Banfora, au cours d’une audience avec le Premier ministre, «des infrastructures de qualité dans les délais requis» pour la fête nationale prévue en décembre prochain dans leur localité. 

«Nous avons rappelé quelques préoccupations au niveau de la voirie, de certaines infrastructures comme le stade régional, le contexte national, électoral, les attaques terroristes et la Covid-19» a indiqué le porte-parole du comité, Sa Majesté Maouran Sagnon, Chef de canton de Karaborola.

Le comité des fils et filles de la région des Cascades a été reçu en audience vendredi par le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, en visite dans la cité du paysan noir (Banfora).

La délégation du comité, composée de coutumiers et religieux a également sollicité un désenclavement des sites touristiques de la région.

Le samedi, au cours d’une rencontre avec les forces vives de la province de la Léraba, le chef de village de Sindou, Sa Majesté Soma Ouattara a rappelé au Premier ministre des engagements pris par l’Etat burkinabè sous l’ancien régime.

Il  a indiqué que depuis 2013, à la demande des autorités du ministère en charge de la Santé, la commune de Sindou a octroyé un terrain de 51 hectares qui devaient servir à la construction d’un nouveau centre médical avec antenne chirurgicale de référence sous régional.

«Le terrain a été borné, l’étude du sol a été faite mais la concrétisation se fait toujours attendre», a-t-il affirmé.

Il a aussi relevé qu’au sein de l’actuel hôpital de Sindou, «la radiologie bien que construite, n’est pas fonctionnelle, faute de matériels adéquats».

Le chef de village a aussi rappelé «un projet de bitumage de 5 km de voies à l’intérieur de la ville de Sindou» qui «faisait partie des mesures d’accompagnement dont la commune devait bénéficier à l’occasion de la foire agro-sylvo-pastorale de 2014».

Sa Majesté, Soma Ouattara a également souhaité «la construction d’un pont sur la Léraba pour faciliter les échanges entre la province et la république de Côte d’Ivoire».

Il a néanmoins, félicité le gouvernement pour les ambulances que les formations sanitaires de Kankalaba, de Weleni, de Niankorodougou et Sindou ont bénéficié.

Le Premier ministre s’est réjoui que les forces vives des Cascades (provinces de la Comoé et la Léraba) reconnaissent les efforts déjà faits par le gouvernement et s’est engagé dans la mesure des moyens à répondre aux doléances.

A Banfora vendredi et à Sindou samedi, le Premier ministre a respectivement rendu des visites de courtoisie au président du Conseil régional des chefs de cantons, Sa Majesté Maouran Sagnon et au chef de village de Sindou, Sa Majesté Soma Ouattara.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

Photo : Premier ministère

 

Burkina : le centre d’études stratégiques, une approche holistique contre l’insécurité (ministre)

Burkina-Insécurité-Lutte

Burkina : le centre d’études stratégiques, une approche holistique contre l’insécurité (ministre)

 Ouagadougou, 7 juil. 2020 (AIB)- Le Centre national d’études stratégiques (CNES), né en février dernier, se définit comme une approche holistique, des questions de défense et de sécurité, a affirmé mardi le ministre burkinabè de la Défense Moumina Chériff Sy dont le pays subi des attaques terroristes depuis cinq ans.

 «En réponse aux défis sécuritaires de plus en plus complexes, amplifiés par les attaques terroristes qui ciblent quotidiennement notre pays depuis 2015, le gouvernement a initié depuis quelques années, un processus de réforme de la gouvernance sécuritaire», a affirmé le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants Chériff Moumina Sy.

Pour M. Sy, le pays se dote désormais d’un outil d’anticipation et de prise de décisions, à travers la création d’un Centre national d’études stratégiques (CNES) en matière de sécurité nationale.

Le ministre en charge de la Défense nationale qui s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion d’un atelier de réflexion sur le cadre organisationnel, les programmes et les partenariats du CNES.

D’après lui, la création d’un nouveau centre consiste à élaborer des reformes et des politiques pour une gouvernance sécuritaire afin de faire face aux nombreux défis qui menacent la stabilité du pays et de la sous-région.

Selon Chériff Moumina, le CNES est né suite à une des recommandations du Forum national sur la sécurité en octobre tenu 2017 et travaillera avec les autres Centres existant dans la lutte contre l’insécurité.

«Le nouveau bébé se veut être un centre d’excellence de réflexion et de l’anticipation qui promeut la résolution, par une approche holistique, des questions de défense et de sécurité au niveau national et international », a-t-il précisé.

De son avis, pour atteindre les objectifs du centre, il est nécessaire d’associer les diverses compétences nationales à une réflexion pluridisciplinaire et inclusive pour satisfaire les attentes du gouvernement et des populations en matière de sécurité.

Le directeur général du CNES, le colonel-major Aimé Barthélémy Simporé  a signalé que nouveau centre crée  le 27 février 2020, résulte d’un long processus de réflexions ayant bénéficié de plaidoyers multiformes menés par l’Agence nationale de renseignement(ANR) et le secrétariat général de la Défense nationale et des organisations de la société civile(OSC).

M. Simporé a noté que le nouveau centre a besoin de l’accompagnement de tous les fils et filles du pays pour son installation et son ancrage institutionnel afin d’atteindre ses résultats escomptés.

A entendre le colonel-major, les échanges avec les participants (civils, militaires et paramilitaires) seront axés sur le cadre organisationnel, les programmes et les réseaux de partenariats à mettre en place par le CNES.

Le Burkina Faso essuie depuis 2015, des attaques attribuées à des terroristes, ayant provoqué la perte d’un millier de personnes, le déplacement de 850 mille autres et de nombreux dégâts matériels.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA/AK

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Anomalies dans ses factures : la nationale de l’eau s’excuse et s’engage à les retraiter

Burkina-ONEA-Anomalie-Assurance

Burkina/Anomalies dans ses factures : la nationale de l’eau s’excuse et s’engage à les retraiter

Ouagadougou, 7 juillet 2020 (AIB) – La nationale de l’eau a reconnu lundi soir «des anomalies» dans la facturation de ses clients durant les mois d’avril et de mai, et s’est engagé à «rattraper l’ensemble de ces deux mois de consommation, c’est-à-dire retraiter la facturation».

Plusieurs clients de l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA) se sont plaints de leurs dernières facturations qu’ils jugent extrêmement élevés par rapport à leurs consommations.

Sur les réseaux sociaux, certains ont affirmé que l’ONEA voulait renflouer ses caisses, après les trois de gratuité offerts aux couches sociales, en raison de la Covid-19.

Lundi soir sur la télévision nationale, le Secrétaire général de l’ONEA Lassina Sanou a reconnu les «anomalies», présenté ses «excuses» aux clients et pris l’engagement «de rattraper l’ensemble de ces deux mois de consommation, c’est-à-dire retraiter la facturation».

Il a expliqué que les anomalies sont dues au fait que leurs agents releveurs des compteurs, ont suspendu leur opération au cours du mois d’avril pour respecter les mesures barrières prises pour freiner la propagation de la maladie à coronavirus (Covid-19).

Selon lui, du fait que les agents releveurs ne soient pas sortis courant avril, il y a eu des consommateurs qui ont été facturés sur la base de près de 40 voire 50 jours de consommation, faussant ainsi les consommations qui sont d’habitude calculées sur la base de 30 jours.

Cela, a-t-il dit, s’est fait ressentir sur la facturation de leurs clients qui est progressive c’est-à-dire que le coût de m3 est progressif.

«Une différence de quelques mètres cubes, vous emmène dans des tranches assez élevées d’où une facturation incompréhensible», a-t-il précisé.

Selon Lassina Sanou, «malheureusement», la nationale de l’eau s’est rendue compte de la situation au moment où les premières factures étaient déjà sorties.

Aussi, a-t-il précisé, ils ont passé un communiqué pour inviter leurs clients qui avaient déjà reçu ces factures, à se présenter à leurs agences pour qu’ils puissent remédier à la situation.

«A ce jour, sur ces deux mois, nous savons exactement, ce qu’a consommé chaque client puisque les relevés ont été effectifs. Nous allons prendre la moyenne de ses consommations et faire une facturation juste qui correspondrait à la consommation de chaque client», a-t-il rassuré.

Aussi, compte tenu de ce désagrément, l’ONEA a décidé «de lever l’ensemble des pénalités des retards qui devaient frapper ses deux mois de facturation.

Cela vise, selon son directeur général, à permettre aux clients de régler les factures dans des délais qui seront fixés sur de nouvelles factures qu’on va leur transmettre».

Ces incidents surviennent quelques temps après que l’ONEA soit passé à un nouveau système de relevé bimestriel.

Pour le directeur général, les anomalies ne sont en aucun cas liées à ce nouveau relevé qui, précise-t-il, va les «permettre d’aller beaucoup plus en profondeur dans l’analyse des factures».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina/Religion : La FAIB Tuy prône le développement «harmonieux» de l’Islam

Selon El Hadj Hamad Yaméogo, la première mission du bureau est de rassembler tous les musulmans.

Burkina/Religion : La FAIB Tuy prône le développement «harmonieux» de l’Islam

Houndé, (AIB)-Le bureau provincial de la Fédération des associations islamiques du Burkina du Tuy (FAIB/Tuy), installé le samedi 4 juillet 2020 à Houndé, compte travailler au développement «harmonieux» de l’Islam avec toutes les composantes de la Nation burkinabè, a appris l’AIB.

«Vous savez que sans la paix, les gens ne peuvent pas se rassembler autour d’une table» a indiqué le premier vice-président de la coordination régionale de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) des Hauts-Bassins, El Hadj Hamad Yaméogo aux musulmans du Tuy.

El Hadj Hamad Yaméogo s’exprimait le samedi 04 juillet 2020 à Houndé, lors de l’installation du bureau provincial de la FAIB/Tuy, fort de neuf membres et présidé par El Hadj Adama Gnoumou.

El Hadj Yaméogo a appelé ses frères du Tuy, à prôner la tolérance du cœur pour que, dit-il, ensemble, ils puissent bâtir un Islam «harmonieux» qui se préoccupe non seulement des musulmans mais aussi de toute la Nation burkinabè.

L’installation de ce bureau, selon El Hadj Hamad Yaméogo, se justifie par la nécessité pour les musulmans du Tuy, de s’unir et de renforcer entre eux la solidarité, la fraternité et la cohésion.

D’après lui, la première mission de ce bureau est de rassembler autour de lui tous les musulmans pour qu’ensemble, ils parlent d’une seule voix et ensuite d’œuvrer pour le développement «harmonieux» de l’Islam.

Ainsi, dans son message, le 1er vice-président de la coordination régionale des Hauts-Bassins a exhorté les fidèles musulmans du Tuy à renforcer la solidarité tout en les invitant à la cohésion et à la paix.

Le bureau provincial de la FAIB/Tuy, composé de neuf (9) membres est dirigé par El Hadj Adama Gnoumou (1er à partir de la gauche).

Par la voix du secrétaire en charge de la jeunesse et de l’emploi, Hamidou Konaté, les responsables du bureau nouvellement installé ont pris l’engagement de travailler dans l’intérêt de l’Islam et de tous les musulmans dans la province du Tuy.

Le coordonnateur provincial de la FAIB/Tuy, El Hadj Adama Gnoumou, s’est dit «très» content d’avoir été porté à la tête de cette faîtière.

Il a remercié les responsables de la FAIB d’avoir rassemblé, ce jour, les fidèles musulmans de la localité en vue d’affermir leur marche dans la voie d’Allah.

Ainsi, l’imam Adama Gnoumou a imploré l’assistance du Tout-puissant ainsi que l’accompagnement de tous pour la réalisation de leur mission.

Agence d’information du Burkina

 Babou Eric BAZIE /(AIB-Tuy)

Encadré: Membres du bureau de la coordination provinciale de la FAIB/Tuy

Poste occupé Nom et Prénoms
01 Coordonnateur provincial El Hadj Adama GNOUMOU
02 1er vice coordonnateur  provincial Abdallah OUEDRAOGO
03 2e  vice coordonnateur provincial EL Hadj Mohamed BELEM
04 Secrétaire en charge de l’administration et des archives El Hadj Abdramane KABORE
05 Secrétaire en charge de l’organisation et de la mobilisation EL Hadj Siaka SAMAKE
06 Secrétaire en charge de la communication et de la coopération Yaya BARRY
07 Secrétaire en charge des finances et des projets Abdoul Karim RAKISTABA
08 Secrétaire en charge de la planification et du suivi-évaluation Noufou SAWADOGO
09 Secrétaire en charge de la jeunesse et de l’emploi Hamidou KONATE

 

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 7 JUILLET

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 7 JUILLET

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont dépassé lundi la barre des 130.000 morts du nouveau coronavirus et ont encore enregistré lundi un bilan journalier des nouvelles infections inquiétant, à près de 55.000 cas supplémentaires, selon les données de l’université Johns Hopkins, qui fait référence.

 

ROME – Auteur de centaines de musiques de films et deux fois oscarisé, le maestro italien Ennio Morricone, réputé pour les bandes originales des westerns-spaghettis, est décédé lundi à l’aube à Rome.

 

PARIS – Le nouveau gouvernement « de mission et de rassemblement » du président français Emmanuel Macron a été dévoilé lundi soir: il comprend quelques changements à des ministères clés comme l’Intérieur, l’Ecologie, et l’arrivée surprise d’un ténor du barreau à la Justice.

 

PORTO EMPEDOCLE (Italie) – Epuisés mais soulagés d’être enfin arrivés en Europe: après une traversée mouvementée depuis les côtes nord-africaines, 180 migrants secourus en Méditerranée par le navire humanitaire Ocean Viking ont commencé lundi soir à débarquer en Sicile, pour être placés en quarantaine.

 

WASHINGTON – Le gouvernement de Donald Trump a annoncé lundi qu’il n’autoriserait pas les étudiants étrangers à rester aux Etats-Unis si leurs universités décidaient, par peur du nouveau coronavirus, de poursuivre à enseigner uniquement en ligne à la rentrée.

 

SAO PAULO (Brésil) – Les bars, restaurants et salons de beauté de Sao Paulo ont rouvert lundi dans le cadre d’une nouvelle étape de déconfinement de la capitale économique du Brésil, après une centaine de jours de quarantaine partielle, et bien que la pandémie de coronavirus soit pourtant loin d’être terminée.

 

BAGDAD – Hicham al-Hachémi, spécialiste des mouvements jihadistes dont le groupe Etat islamique (EI), a été assassiné lundi soir devant son domicile à Bagdad, provoquant une vague d’indignation en Irak et au-delà.

 

HONG KONG – Facebook et son service de messagerie WhatsApp ont annoncé lundi qu’ils ne répondraient plus aux demandes d’informations relatives à leurs utilisateurs émanant du gouvernement et des autorités de Hong Kong, dans un souci de faire respecter la liberté d’expression.

 

HONG KONG – Le monde doit être « solidaire » des Hongkongais après l’entrée en vigueur de la loi controversée imposée par Pékin sur la sécurité nationale, a exhorté lundi Joshua Wong, figure de proue du mouvement pro-démocratie, qui entend poursuivre le combat.

 

KUMAMOTO (Japon) – Une pluie battante ralentissait lundi les opérations de secours après des inondations et des glissements de terrain dans le sud-ouest du Japon ce week-end ayant probablement fait une cinquantaine de morts, selon un bilan toujours provisoire.

 

PARIS – Après trois mois et demi de fermeture le Louvre, musée le plus visité au monde, a rouvert lundi matin à Paris, une occasion unique d’admirer la Joconde sans l’affluence des grands jours, en attendant le retour des visiteurs étrangers.

 

WASHINGTON – Un groupe de 239 scientifiques internationaux a appelé lundi les autorités de santé de la planète et en particulier l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à reconnaître que le nouveau coronavirus peut se propager dans l’air bien au-delà de deux mètres et à recommander par conséquent une ventilation vigoureuse des espaces publics intérieurs.

 

SAINT-DOMINGUE – Le candidat de l’opposition, Luis Abinader, a remporté l’élection présidentielle de dimanche en République Dominicaine, mettant fin à 16 ans de pouvoir sans partage du Parti de la libération dominicaine (centre gauche) dans le pays caribéen, au terme d’un scrutin marqué par la pandémie de coronavirus.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni et l’Union européenne ont repoussé à mardi la reprise de leurs négociations visant à surmonter les divergences importantes qui persistent sur leur relation post-Brexit, avec un calendrier de plus en plus serré pour éviter un « no deal » risqué économiquement.

 

BUENOS AIRES – L’Argentine espérait une réponse favorable de ses créanciers étrangers après sa nouvelle offre « définitive » qui devrait être présentée mardi en vue de restructurer sa dette, un processus indispensable pour relancer son économie mise à mal par la pandémie de coronavirus.

 

PARIS – Le nombre de morts liées au sida a continué de baisser l’an dernier et l’accès aux traitements s’améliore, mais l’épidémie de Covid-19 risque de mettre ces progrès à mal dans les mois à venir, avertit lundi l’Onusida dans son rapport annuel.

 

HAMBOURG (Allemagne) – Il a participé à un « massacre organisé par l’Etat »: l’accusation a requis trois ans de prison lundi contre un ancien gardien SS de camp de concentration, jugé en Allemagne dans un des tout derniers procès des atrocités nazies.

 

BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé lundi à CNN Brésil qu’il présentait certains symptômes du nouveau coronavirus et qu’il s’était soumis à un test dont les résultats seront connus mardi.

 

NEW YORK – La femme qui avait demandé à la police d’arrêter, sans raison, un homme noir dans Central Park fin mai a été inculpée lundi par les services du procureur de Manhattan pour dénonciation de délit imaginaire.

 

(afp)

 

Terrorisme et société en vedette dans la presse burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Terrorisme et société en vedette dans la presse burkinabè

Ouagadougou, 7 juil. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè traitent, ce mardi, de divers sujets dont ceux ayant trait à la société et au terrorisme.

«Insécurité dans la commune de Pensa : le maire Souleyman Zabré enlevé et assassiné», barre à sa Une, le journal privé Le Quotidien, informant que le drame est survenu, hier lundi, dans une localité située dans la région du Centre-nord, à Une centaine de kilomètres de Ouagadougou.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche: «Pensa : le maire victime d’une embuscade mortelle».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, ajoute qu’en plus du maire de Pensa, six soldats et trois Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été assassinés par les assaillants.

L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, fait observer qu’«on a assassiné l’écharpe et le bonnet», avant de préciser que la victime est non seulement un élu national, mais aussi un chef traditionnel.

Selon le confrère, «avec ce qui vient de se passer, ses propos sonnent comme une prémonition», car poursuit-il, «dans une interview qu’il (le maire assassiné) nous avait accordée début mai, il invitait en effet le gouvernement à prendre des mesures urgentes».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, revient sur le drame survenu, la semaine dernière dans une commune de Tanwalbougou, dans la région de l’Est, publiant une tribune intitulée : «Tanwalbougou : La grande muette doit sortir de son mutisme».

La même tribune est publiée par Le Pays (Privé), sous un titre interrogatif : «Tanwalbougou : Et si la Grande muette sortait de son mutisme ?».

Le confrère renseigne que dans la commune de Bama (Ouest), «des manifestants exigent la fermeture de la mairie» et qu’à Koudougou (Centre-ouest) «des conducteurs de taxis-motos sont remontés contre la police municipale».

Concernant la situation à Bama, Aujourd’hui au Faso arbore : «Projet de lotissement à Bama : C’était chaud hier à la mairie».

Sidwaya consacre sa Une à un fait de société, notamment, la semaine de la sécurité routière, mettant en exergue: «2 886 personnes tuées entre 2017 et 2019».

 

Agence d’information du Burkina

 

Koudougou : Des étudiants annoncent une nouvelle grève jeudi

Koudougou : Des étudiants annoncent une nouvelle grève jeudi

Koudougou, 06 juillet 2020(AIB)-La coalition des structures à caractère syndical d’étudiants de l’Université Norbert Zongo va organiser une marche-meeting jeudi, après celle du 30 juin, pour dénoncer à nouveau les difficiles conditions d’étude, aggravées, selon elle, par les luttes anti-IUTS.

Les étudiants de l’Université Norbert Zongo (UNZ) seront, de nouveau, dans les rues de Koudougou le jeudi 9 juillet 2020. L’annonce a été faite, ce lundi 6 juillet 2020, par la Coalition des structures à caractère syndical d’étudiants de l’UNZ.

Cette grève qui sera suivie d’une marche-meeting, vise à dénoncer les conditions de vie et d’études «difficiles» des étudiants sur le campus de Koudougou, a précisé Wilfried Bazo, porte-parole de la Coalition.

D’après lui, les étudiants vont réclamer à nouveau, la reprise normale des activités académiques et pédagogiques suspendues suite aux mouvements d’humeur nés de l’application de l’IUTS (impôt) sur les primes et indemnités des enseignants.

Cette suspension «creuse davantage le retard et exclut des milliers d’étudiants aux prochains concours de la Fonction publique du fait de la non délibération et de la proclamation des résultats », a déploré Wilfried Bazo.

La Coalition exige également l’abrogation des arrêtés portant régimes d’études en Licences et au Master, la prise en compte des meilleures notes issues des sessions de rattrapages et le rétablissement de la double inscription.

«Nous vivons un calvaire ici au campus. Les nouveaux bacheliers n’ont pas encore reçu leurs cartes magnétiques, ce qui les empêche d’avoir accès aux différentes rations alimentaires. Il y a des sites sur le campus qui n’abritent pas de pointe d’eau», a souligné le porte-parole de la Coalition

De la marche «infructueuse» du 30 juin 2020 est née la présente Coalition «dans le but de mieux traiter les problèmes» des étudiants de l’Université Norbert Zongo.

Elle exige la résolution «immédiate» des problèmes évoqués, seule condition pour la levée du mot d’ordre de grève du 9 juillet prochain.

En rappel, une cinquantaine de syndicats réunis autour d’une coalition, compte manifester les 8 et 9 juillet, contre la cherté de la vie et l’abrogation de l’IUTS pour tous les travailleurs.

Agence d’information du Burkina

Carine MILLOGO

(Stagiaire)

 

Burkina/Insécurité : les acteurs de la chaine pénale se concertent pour une justice plus efficace

Burkina-Criminalité-Justice

Burkina/Insécurité : les acteurs de la chaine pénale se concertent pour une justice plus efficace

Ouagadougou, 06 juil. 2020(AIB)-Les acteurs de la chaîne pénale burkinabè ont échangé lundi sur de nouvelles stratégies pour lutter contre l’insécurité au Burkina Faso.

Selon le ministre de la Justice René Bagoro, la montée de la criminalité a amené le gouvernement à adopter de nouvelles méthodes, à faire des réformes législatives et institutionnelles telles que la création de pôles judicaires spécialisés, la relecture du code pénal et du code de procédure pénale.

M. Bagoro a expliqué que ces échanges de 72 heures entre les magistrats, les officiers de police judiciaire, les greffiers et le personnel de l’administration pénitentiaire, se veulent être une tribune de partage d’expérience et de recherche de nouvelles mesures pour contrer la montée de l’insécurité au dans le pays.

Le ministre en charge de la justice s’exprimait lundi à Ouagadougou, au cours d’une conférence des acteurs de la chaîne pénale sur l’insécurité au Burkina Faso.

D’après lui, il s’agira entre autres, de créer un cadre de communication entre les acteurs de la chaine pénale, d’examiner les modalités de notification de convocations et de partage des bonnes pratiques en matière de direction de l’enquête policière par les parquets.

«C’est dans ce contexte de montée de la criminalité que s’ouvre la présente conférence qui se veut un cadre de renforcement de dialogue entre acteurs de la chaîne pénale », a-t-il indiqué.

René Bagoro a exhorté les acteurs de la chaîne pénale à identifier «objectivement» les problèmes et d’aplanir leurs divergences pour une justice efficace afin de lutter contre l’insécurité.

Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à une insécurité grandissante qui a occasionné près de 800 morts, plus de 800 000 déplacés internes et de nombreux dégâts matériels.

Agence d’Information du Burkina

GY/NO/ATA/AK

 

 

Dernières publications