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Le Burkina Faso compte relocaliser le camp de réfugiés de Mentao

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Le Burkina Faso compte relocaliser le camp de réfugiés de Mentao

Ouagadougou, 14 juil.2020 (AIB)-Le Burkina Faso accusé en mai, d’avoir violenté des réfugiés au camp de Mentao (Soum, Djibo), lors d’une opération antiterroriste, a annoncé mardi, son projet de relocaliser ledit camp à Goudoubo (Séno, Dori), pour plus de sécurité.

«Si les acteurs sont d’accord, nous allons passer à la phase opérationnelle de la relocalisation du camp de Mentao vers Dori, dans le camp de Goudoubo qui est peu plus grand avec des mesures sécuritaires d’appoint qui vont permettre de mieux loger les réfugiés au Burkina», a déclaré mardi, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Seydou Sinka, lors d’une rencontre.

De son avis, «il ne saurait être question de relocalisation sans mesures sécuritaires adéquates ainsi que l’adhésion renouvelée des communautés cibles et hôtes concernés».

Selon M. Sinka, cette décision est l’aboutissement de concertations engagées depuis mai 2020, à la suite d’un incident au camp des réfugiés de Mentao.

En rappel, le HCR a accusé les Forces de sécurité burkinabè d’avoir violenté le 2 mai 2020, au sein du camp, des réfugiés, quelques heures après la survenue d’une attaque qui a couté la vie à un gendarme burkinabè dans la localité.

«C’est pleinement conscient des difficultés qui entravent la bonne gestion des camps dans le contexte sécuritaire difficile que traverse le Burkina Faso, que le gouvernement s’est engagé à trouver une solution à la protection optimale des réfugiés», a justifié Seydou Sinka.

M. Sinka a rappelé les valeurs d’hospitalité, de solidarité, du respect de la vie et de la dignité humaine, défendues par le Burkina Faso et qui sont les gages de sa crédibilité au sein de la communauté internationale.

Le Burkina Faso fait face depuis 2015, dans plusieurs de ses provinces, à des attaques terroristes qui ont coûté la vie à un millier de personnes, occasionné le déplacement de 950 mille autres et la fermeture de milliers d’écoles et de centre de santé.

A la date du 31 mai dernier, le pays accueille quelques 20 900 réfugiés, principalement des Maliens aux camps de Mentao (Soum, Nord) et de Goudoubo (Séno, Nord).

Agence d’information du Burkina

gy-no/ata/ak

 

 

 

 

 

 

Tentative d’escroquerie du maire Beouindé : Le TGI de Ouagadougou dessaisi au profit de celui de Diébougou

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Tentative d’escroquerie du maire Beouindé : Le TGI de Ouagadougou dessaisi au profit de celui de Diébougou

Ouagadougou, 14 juillet 2020 (AIB)-Le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou a été dessaisi mardi au profit de celui de Diébougou, pour traiter de l’affaire relative à la tentative d’extorsion de 70 millions de FCFA par le juge Narcisse Sawadogo et son intermédiaire Alassane Bagagnan au maire de Ouagadougou Armand Beouindé, afin d’assurer l’impartialité du procès, a constaté l’AIB.

La Chambre criminelle de la Cour de Cassation a dessaisi mardi le Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI) au profit du TGI de Diébougou à propos de l’affaire Armand Beouindé-Narcisse Sawadogo, afin d’assurer l’impartialité du procès.

Le bimensuel Courier confidentielle dans une série d’enquêtes, a qualifié d’irrégulière et d’inutile, l’acquisition par la commune de Ouagadougou, de 77 véhicules en crédit-bail à plus de 4,6 milliards de FCFA.

En juin dernier, la justice s’est saisi d’un enregistrement sonore où des individus présentés comme le juge Narcisse Sawadogo et son intermédiaire Alassane Bagagnan, réclamait 70 millions de FCFA au maire Armand Beouindé pour taire l’affaire.

Au cours d’un point de presse animé le 18 juin 2020, le procureur du Faso, près le TGI de Ouagadougou, Harouna Yoda a expliqué que le juge Narcisse Sawadogo et son intermédiaire Alassane Bagagnan sont poursuivis pour  »tentative d’escroquerie et pour diffamation suivant la procédure de flagrant délit ».

Le procureur avait ajouté que la poursuite de diffamation contre eux fait suite aux plaintes de Bonkougou Dieudonné (substitut général ), Zerbo Emile (doyen des juges d’instruction) et Koanda Daouda (juge d’instruction).

« Sawadogo Narcisse, en raison de sa qualité de magistrat, bénéficie d’un privilège de juridiction conformément à l’article 523-1 et 3 du code de procédure pénale. En conséquence, j’ai formulé une requête à la chambre criminelle de la Cour de Cassation à l’effet de désigner la juridiction de jugement », avait aussi précisé le procureur Harouna Yoda.    

Agence d’information du Burkina

WIS-ata/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 14 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU MARDI 14 JUILLET

PARIS – Plus de 13 millions de cas du nouveau coronavirus ont été officiellement recensés dans le monde, dont plus de la moitié aux Etats-Unis et en Amérique latine et aux Caraïbes, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 20H00 GMT.

 

GENEVE (Suisse) – L’OMS s’est inquiétée lundi du trop grand nombre de pays qui, face au virus, « prennent la mauvaise direction » et prévenu que le retour à la normale n’était pas pour demain, alors que nombre de régions et de villes continuent à reconfiner et que l’Amérique du Sud est désormais la deuxième région la plus endeuillée.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Le gouverneur de Californie a ordonné lundi de refermer de nombreux commerces et lieux publics face à la hausse rapide du nombre de nouveaux cas de Covid-19, en particulier dans la région de Los Angeles, où la prochaine rentrée scolaire se fera en ligne.

 

LONDRES – Une deuxième vague de nouveau coronavirus cet hiver pourrait faire jusqu’à 120.000 morts dans les hôpitaux du Royaume-Uni dans un « scénario du pire raisonnable » sans préparation adéquate, selon une étude de l’Académie des sciences médicales publiée mardi.

 

BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro, en quarantaine depuis une semaine après avoir été testé positif au coronavirus, a annoncé lundi qu’il allait subir un nouveau test et qu’il avait hâte de reprendre ses activités normales.

 

HONG KONG – La Chine a qualifié lundi soir les primaires organisées à Hong Kong par les partis du camp pro-démocratie de « grave provocation » et que certaines promesses de campagne pourraient avoir enfreint la nouvelle loi sur la sécurité nationale imposée au territoire.

 

LOS ANGELES – Le corps de la star de la série télévisée « Glee » Naya Rivera a été retrouvé lundi dans le lac de Californie où elle était portée disparue depuis la semaine dernière, a annoncé la police locale.

 

VARSOVIE – Le président polonais sortant, le conservateur et populiste Andrzej Duda, a été réélu de justesse pour un nouveau mandat de cinq ans, mais l’excellent résultat de son rival, le maire libéral pro-européen de Varsovie Rafal Trzaskowski, met le parti au pouvoir sur la défensive.

 

MESEBERG (Allemagne) – La chancelière allemande Angela Merkel s’est dite lundi incertaine que les dirigeants des 27 pays de l’UE parviennent à un accord sur un plan de relance de 750 milliards d’euros proposé pour faire face à la pandémie de coronavirus.

 

PARIS – Près d’un humain sur neuf souffrait de sous-alimentation chronique en 2019, une proportion appelée à s’aggraver en raison de la pandémie de Covid-19, selon un rapport annuel de l’ONU publié lundi.

 

BAMAKO – Les autorités maliennes ont relâché les leaders de la contestation qui réclame un changement de pouvoir, dans un apparent geste d’apaisement après les troubles sanglants qui ont agité la capitale Bamako en fin de semaine.

 

BORDEAUX (France) – Un père de famille français de 40 ans inconnu de la justice a été arrêté dans un village du Sud-Ouest de la France, soupçonné d’avoir animé des sites pédopornographiques accessibles à des « milliers de personnes » sur le darknet, la partie cachée d’internet.

 

WASHINGTON – Les exécutions fédérales de condamnés à mort, qui devaient reprendre lundi après 17 ans d’interruption sous l’impulsion du gouvernement de Donald Trump, étaient suspendues à des recours de dernière minute face à l’opposition des proches des victimes ou des milieux religieux.

 

SOFIA – Une vague de manifestations contre la corruption secoue la Bulgarie et fragilise le dirigeant Boïko Borissov, inamovible depuis une décennie, dont les opposants critiquent les accommodements avec un maillage d’oligarques omniprésents dans le pays le plus pauvre de l’UE.

 

WASHINGTON – Après avoir longtemps résisté, l’équipe de football américain de Washington a annoncé lundi l’abandon de son nom des Redskins, cédant à la pression d’une partie de l’opinion et de ses parraineurs qui critiquaient sa connotation raciste envers les Amérindiens.

 

MADRID – Avec deux buts de Ferland Mendy et de Karim Benzema, le Real Madrid a battu Grenade 2-1 lundi pour la 36e journée de Liga, et n’est désormais plus qu’à un match d’un 34e sacre national.

 

SHANGAI(Chine) – Alerte aux inondations dans le centre et l’est de la Chine: elles ont déjà fait 140 morts et disparus et menacent désormais la célèbre métropole de Wuhan, où le coronavirus avait été repéré en décembre.

 

VIENNE – Le scandale financier autour de la société allemande Wirecard se rapproche de Vienne où droite et extrême droite se sont accusées lundi d’espionnage prorusse et de liens d’argent avec les deux protagonistes au coeur de l’affaire, originaires d’Autriche.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Russell Westbrook, meneur vedette des Houston Rockets, a été testé positif au COVID-19, tout comme deux joueurs déjà arrivés à Orlando pour la reprise du championnat NBA fin juillet en Floride, ont annoncé lundi le joueur et la NBA.

 

PARIS – Le ciel de l’hémisphère Nord offre cet été le beau spectacle d’une comète, baptisée « Neowise », dont le panache exceptionnellement brillant est visible à l’oeil nu, phénomène qui ne s’était pas produit depuis plus de 20 ans.

(afp)

Burkina/Examens : 32 667 candidats en quête de diplômes dans le Centre-ouest

Burkina/Examens : 32 667 candidats en quête de diplômes dans le Centre-ouest

Koudougou, 14 juillet 2020 (AIB)-32 667 candidats ont débuté, ce mardi matin, les épreuves écrites des examens du BEPC, du BEP et du CAP dans la région du Centre-ouest.

Dans la salle 1 du jury 11 du Lycée municipal de Koudougou, 40 candidats sur 41 ont effectivement débuté la première épreuve écrite du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), la dictée, ce mardi matin.

Cet établissement accueille 978 candidats, repartis en deux jurys, 10 et 11.

19 d’entre eux ne se sont pas présentés dans leurs salles de composition.

Dans une ambiance assez tendue, emprunte de stress, Abdoul Sawadogo du Lycée privé Aimé Césaire et ses camarades se sont dit « impatients » de composer les différentes épreuves.

«On peut dire qu’on est prêt à affronter les sujets», a-t-affirmé. Quand à Yassia Sawadogo, il affiche sa sérénité : «Je suis prêt pour l’examen. Je n’ai pas peur et je ne suis pas paniqué. Je suis confiant».

Dans le Centre-ouest, ce sont au total 32 116 candidats dont 16 467 filles qui prennent part à la présente session du BEPC, contre 30 315 en 2019, soit une hausse de plus 1 800 candidats.

Au BEP, ils sont au nombre de 726 dont 163 filles. A la session de 2019, 381 candidats avaient pris part au BEP. 171 élèves sont candidats CAP, avec 35 filles. L’année précédente, ils étaient 170 candidats à composer les épreuves du CAP.

La gouverneure du Centre-ouest Irène Coulibaly a fait le déplacement du Lycée municipal pour «encourager  les candidats.

Mme Coulibaly a souligné « l’impact sérieux » de la Covid-19 sur l’année scolaire,

Elle a rassuré les élèves qu’ils seront évalués sur la base des enseignants reçus en classe. « Il ne faut pas paniquer, un peu de concentration. Je vous souhaite bon courage et beaucoup de chances », a émis Mme Coulibaly.

La première épreuve, la dictée, est intitulée « Le devoir du fils ». Elle est extraite de la page 25 de Quand les cauris se taisent de Fatoumata Keïta, Edition La Sahelienne, 2017.

Agence d’information du Burkina

Djakaridia SIRIBIE

Carine MILLOGO (Stagiaire)

Ecoles privées en médecine : L’ordre des médecins du Burkina appelle le gouvernement à la vigilance

Burkina-Santé-Formation-Inquiétudes

Ecoles privées en médecine : L’ordre des médecins du Burkina appelle le gouvernement  à la vigilance

Ouagadougou, 13 juil.2020 (AIB)-L’Ordre national des médecins a demandé lundi, au gouvernement burkinabè, d’être «très attentif», pour ne pas «laisser proliférer» des écoles privées de médecine et de pharmacies qui vont donner «des formations au rabais».

«Nous avons pensé que pour garder la qualité des médecins formés au Burkina, il est impératif que chaque promoteur (privé) puisse respecter un cahier de charges et nous ne voulons pas qu’on s’amuse sur cette question car nous ne voulons pas inscrire au tableau de l’Ordre, des médecins insuffisamment formés», a déclaré lundi le président de l’Ordre national des médecins du Burkina, Dr Charlemagne Ouédraogo.

Dr Ouédraogo qui s’exprimait à la suite d’une audience avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré, a souhaité que «le Premier ministre soit très attentif sur le dossier pour ne pas laisser proliférer des écoles qui vont donner une formation au rabais».

Le médecin a rappelé qu’au Burkina Faso il y a trois universités publiques de formation en médecine (l’université Joseph Ki- Zerbo, l’université de Bobo Dioulasso et de Ouahigouya).

Au niveau du privé, il y a l’Université Saint Thomas D’Aquin, l’Université privée de Kombissiri et d’autres projets, a-t-il énuméré.

Le président de l’Ordre national des médecins du Burkina s’est aussi inquiété de l’embauche de ces futurs médecins formés dans le privé.

Notons que le 11 juillet 2020, l’Université catholique Saint Thomas D’Aquin, située à Saaba, à la périphérie Est de Ouagadougou, a posé la première pierre de son futur Centre hospitalo-universitaire.

La délégation conduite par Dr Charlemagne Ouédraogo a également échangé avec le Premier ministre sur le financement des hôpitaux et l’urgence d’acquérir des équipements biomédicaux.

«Nous avons des problèmes au niveau des hôpitaux et la Covid-19 est venue révéler que nous devons renforcer nos capacités et (…) que le mode de financement des hôpitaux est à revoir», a dit Dr Ouédraogo.

«L’acquisition des équipements biomédicaux pose problème dans nos centres hospitaliers et ces derniers en souffrent», a-t-il ajouté.

Selon Dr Charlemagne Ouédraogo, l’Ordre a proposé des pistes de solutions au Premier ministre pour qu’il puisse les examiner avec ses ministres de tutelle et lui revenir.

Agence d’information du Burkina

GY-NO/ata/ak

Photos: Primature

 

Justice, faits de société et politique, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Justice, faits de société et politique, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, le 14 juillet 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent des sujets liés essentiellement à la politique, aux faits de société et à la justice.

«Justice : Safiatou Lopèze Zongo, condamnée à 24 mois de prison ferme», affiche, en première page, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, précisant que la décision judiciaire est tombée, la veille,  au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

A ce propos, Le Pays, autre journal privé, dans sa rubrique ‘’Révélations’’ met en exergue : «TGI Ouaga : Condamnée à 24 mois de prison, Safiatou Lopèze réagit».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya, sous le titre : «Safiatou Lopez retourne en prison pour 24 mois», rapporte qu’il s’agit du verdict de l’affaire Safiatou Lopez Zongo contre l’adjudant-chef major Abdoulaye Sawadogo, commandant de la brigade de recherches de Ouagadougou.

«Safiatou Lopez avait accusé le major Sawadogo, entre autres, d’arrestations arbitraires sans mandat et d’avoir fait trop de mal à beaucoup de personnes au cours de sa carrière», rappelle Sidwaya.

Le même journal consacre sa Une à la prévention du paludisme chez les enfants, arborant : «Quatre mois pour traquer l’anophèle».

De son côté, Le Pays relate que les populations du quartier Rimkieta de Ouagadougou, en colère, ont organisé, hier lundi, une marche pour réclamer leur goudron.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il mentionne à sa Une : «Menace contre la presse : Les médias tirent la sonnette d’arme», publiant une déclaration conjointe des organisations professionnelles des médias.

En politique, L’Observateur Paalga laisse lire : «Projet de loi portant code électoral : Un retrait sur fond de fronde parlementaire».

Le confrère rapporte que le projet de loi portant code électoral, qui devrait apporter les modifications à la lumière des conclusions du dialogue politique et des réalités du moment était à l’ordre du jour de la séance du lundi 13 juillet 2020.

«Alors que les parlementaires étaient prêts à l’examiner, le porte-parole du gouvernement, Rémis F. Dandjinou, présent à la plénière, a annoncé que l’exécutif a décidé de son retrait en proposant une autre session extraordinaire pour l’examiner, le temps qu’il y ait plus de consensus sur la question…», écrit L’Observateur Paalga.

Dans son ‘’Mardi politique’’, Le Pays donne la parole au président de l’Alliance travailliste pour le développement (ATD), Souleymane Soulama qui déclare : «En politique, il n’y a pas d’ennemis ou d’adversaires éternels».

Les journaux burkinabè commentent abondamment la situation politique en Côte d’Ivoire voisine, notamment, la démission du vice-président Daniel Kablan Duncan, la veille.

Ainsi, dans son commentaire, Sidwaya trouve qu’il s’agit de «la démission de trop», avant de faire observer que «la barque du président ivoirien, Alassane Ouattara est en train de prendre de l’eau de toutes parts».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso estime qu’avec cette démission du vice-président ivoirien, l’on peut affirmer que «les rats continuent de  quitter le navire RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix, Ndlr)».

Et L’Observateur Paalga de s’exclamer : «ADO (Alassane Dramane Ouattara)-Duncan : Quelle idée de divorcer en plein deuil !».

Le journal se pose également cette question : «Quelles mésententes, quels désaccords, voire quels agacements, ont pu naître entre les deux au point que la présidence décide d’officialiser leur divorce alors même que le pays est en deuil et que le chef du gouvernement n’est pas encore enterré ?».

Agence d’information du Burkina

Burkina/Côte d’Ivoire : Le PM Dabiré aux obsèques de Gon Coulibaly

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Burkina/Côte d’Ivoire : Le PM Dabiré aux obsèques de Gon Coulibaly

Ouagadougou, le 14 juillet 2020(AIB) Le Premier ministre (PM) burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré assiste ce mardi à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire, aux obsèques de son homologue ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet dernier, a appris l’AIB auprès de la Primature.

«Au nom du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, et du peuple burkinabè, le Chef du Gouvernement va présenter ses condoléances au peuple frère et ami de ce pays, et témoigner sa compassion aux familles biologique et politique de l’illustre disparu», renseigne un communiqué de presse de la direction de communication de la primature.

Le même document précise que Christophe Joseph Marie Dabiré sera accompagné d’une délégation de haut niveau, composée notamment de membres du gouvernement et de représentants de la classe politique de la majorité et de l’opposition.

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly est décédé le mercredi 8 juillet 2020 à l’âge de 61 ans, suite à un malaise survenu en plein conseil des ministres.

M. Coulibaly était revenu le 2 juillet dernier de la France où il a passé deux mois pour des soins.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archives (Lefaso.net)

Covid-19 : Le comité provincial de riposte du Passoré en concertation

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Covid-19 : Le comité provincial de riposte du Passoré en concertation

Yako, (AIB)-Le comité provincial de gestion des épidémies au Passoré a tenu le vendredi 10 juillet 2020 une rencontre sur la gestion de la Covid-19 dans la province.

Le comité provincial de gestion des épidémies et de la COVID-19 au Passoré poursuit ses actions de sensibilisation et de renforcement de sa stratégie de riposte en faveur de la lutte contre la maladie dans la Province.

A cet effet, ledit comité a rencontré, le vendredi 10 juillet l’ensemble des membres impliqués dans la gestion de la maladie dans cette partie du Nord.

Présidé par la secrétaire générale de la Province, Salimata Ouédraogo/ Sanou qui a représenté le le Haut-commissaire Isiaka Segda, la rencontre avait pour objectif de présenter la situation de la COVID -19 dans la Province, de faire le point du matériel reçu et de faire des propositions d’activités entrant dans le cadre de la lutte contre la maladie.

La 1ère vice-présidente du comité, Isabelle Ouédraogo, par ailleurs le Médecin chef du district sanitaire de Yako a remercié l’ensemble des acteurs déjà engagés à barrer la route au Coronavirus dans la Province.

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Elle s’est réjouie parce que le Passoré n’a enregistré aucun cas en dépit de fausses alertes ayant défrayé la chronique.

Au titre du matériel reçu, Isabelle Ouédraogo a noté entre autres, des cache-nez, des masques chirurgicaux, des thermoflash, des cartons de savon et du gel hydro alcoolique qui sera réparti entre les 63 formations sanitaires que compte la Province  en plus du Centre médical avec antenne chirurgicale de Yako( CMA).

Les membres et participants ont fait des propositions en vue de redynamiser et renforcer davantage le plan déjà mis en place.

Ce sont notamment l’organisation d’émissions radio, des jeux concours, des rencontres de sensibilisation à l’endroit des usagers des différents lieux d’attroupement à savoir la gare routière, les  marchés, des maquis et restaurants ,des leaders religieux et coutumiers pour rappeler que la maladie continue de sévir, a détaillé Mme Ouédraogo.

Elle a demandé aux participants de sensibiliser, d’informer et de redynamiser à leur retour les différents comités départementaux impliqués dans la riposte contre la propagation de la pandémie.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

( AIB-Passoré)

 

 

 

 

Burkina: La société minière SOMISA offre plus de 10 millions de FCFA de consommables médicaux

Ce matériel sera réparti entre les différentes structures sanitaires.

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Burkina: La société minière SOMISA offre plus de 10 millions de FCFA de consommables médicaux

Zorgho,(AIB)-La société minière SOMISA a annoncé le vendredi 10 juillet 2020, la fourniture de consommables médicaux d’une valeur de plus de 10 millions de FCFA à six structures sanitaires du Burkina Faso dont le CMA de Zorgho.

Des perfuseurs, des seringues, du Perfalgan, du Dakin en bouteille, de l’Efferalgan codéine, des compresses, du Restriva injectable, du Neocodion, du Vogalène, c’est le lot de matériel d’une valeur de 519.350 FCFA que le Centre de santé avec antenne chirurgicale (CMA) de Zorgho a reçu de la part de la SOMISA.SA, le vendredi 10 juillet 2020 au camp de la mine sis à Sanbrado, commune de Boudry.

Outre ce centre de santé, ce sont les Urgences médicales du Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, les urgences médicales du CHU Souro Sanou de Bobo Dioulasso, le CMA Paul VI de Ouagadougou, les associations œuvrant dans la prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PVVIH) que sont l’association SEMUS de Yako et l’association Zems Taaba de Ouagadougou qui recevront des dons du genre.

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Selon M. Christian Ouédraogo, représentant la SOMISA, le coût total du matériel est estimé à plus de 10 millions de FCFA. Le don s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui au secteur de la santé développé par la mine. À l’en croire, le souhait de la mine est que ce matériel soit utilisé gratuitement au profit des malades et que cela serve à améliorer leur santé.

Pour Ismaël Konitwongo, attaché de santé en médecine d’urgence en poste à la clinique de la mine, la remise du matériel intervient dans un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19 et l’entrée dans la période du paludisme. Il souhaite alors que ces produits soient utilisés à bon escient.

Sibiri Ouédraogo, responsable de la promotion de la santé du district sanitaire de Zorgho, représentant le Médecin chef du district, a dit sa joie de recevoir ce don qui va bénéficier à toute la population du Ganzourgou.

M Christian OUEDRAOGO, représentant SOMISA souhaite un bon usage du matériel.

Il se rappelle qu’il y a de cela quelques mois, la SOMISA avait lancé la construction du centre de santé de Pousghin. C’est pourquoi il l’a remerciée pour tous les soutiens dans le domaine de la santé. Tout en la rassurant que les produits seront servis gratuitement aux malades, il a plaidé pour la dotation d’un véhicule au District de Zorgho pour renforcer la couverture de cette vaste province.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

 

 

 

 

 

Burkina : le parti de Saran Séré lance ses activités dans le Zondoma

Burkina : le parti de Saran Séré lance ses activités dans le Zondoma

Gourcy, (AIB)- Le Parti pour le développement et le changement (PDC, majorité), créé en mars 2013 par l’actuel Médiateur du Faso Saran Séré Sérémé, a lancé ses activités à Gourcy, le vendredi 10 juillet 2020, sous la direction de son président Fadel Sérémé.

Créé en mars 2013 par Saran Séré Sérémé qui en assure aujourd’hui la présidence d’honneur, le parti du cheval blanc poursuit son implantation à travers le Burkina Faso.

Le vendredi 10 juillet 2020, le Parti pour le développement et le changement (PDC, majorité présidentielle) a fait son entrée dans la province du Zondoma à travers l’installation de sa section provinciale, suivi du lancement officiel de ses activités.

Après une visite de courtoisie aux personnes ressources dans la ville de Gourcy, le président du parti Abdel Aziz Fadel Sérémé, à la tête d’une forte délégation, a officiellement installé la section provinciale du parti qui sera dirigée par Tido Sogoba.

Prenant la parole à la cérémonie d’installation, le président du parti a salué la mobilisation et l’accueil qui leur a été réservé, toute chose qui augure selon lui des lendemains meilleurs pour le parti dans la province.

«Nous sommes solidaires aux côtés des populations du Zondoma pour le développement de leur province dans la paix, l’unité et la cohésion sociale» a déclaré le président.

Abdel Aziz Fadel Sérémé a réaffirmé la participation de son parti aux joutes électorales de novembre 2020 et son soutien au président Roch Kaboré.

Pour le secrétaire provincial du parti Tido Sogobo, son équipe est prête à relever le défi qui commence pour lui par la mise en place des structures de base du parti dans les cinq communes de la province.

Engagés et déterminés, ils entendent conquérir les cœurs des électeurs pour le scrutin du 22 novembre 2020.

Situé au secteur 4 de Gourcy, le siège du parti qui a servi de cadre à la cérémonie a été inauguré à la même occasion.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE (Collaborateur)

Burkina : Safiatou Lopez Zongo condamnée à 24 mois fermes de prison

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Burkina : Safiatou Lopez Zongo condamnée à 24 mois fermes de prison

Ouagadougou, 13 juillet 2020(AIB)-Safiatou Lopez Zongo a écopé lundi de 12 mois fermes de prison, après avoir été jugée coupable de diffamation à l’endroit de l’Adjudant-Chef Major Abdoulaye Sawadogo, commandant la brigade de recherches de Ouagadougou. Mais Mme Lopez devrait rester au total 24 mois en prison, à cause de la révocation de son sursis de 2018.

Le verdict de l’affaire Safiatou Lopez Zongo contre l’Adjudant-Chef Major Sawadogo Abdoulaye, commandant la brigade de recherches de Ouagadougou est tombé ce lundi matin, a appris l’AIB de sources sûres.

Mme Lopez a écopé 12 mois fermes de prison, un mandat d’arrêt et une amende de 500.000 FCFA.

Avec la révocation de son sursis de 2018, la présidente du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC) écope à nouveau 12 mois fermes et 1.000.000 FCFA de dommage et 1.000.000 FCFA de frais d’avocat.

Commandant Abdoulaye Sawadogo.

Safiatou Lopez Zongo devrait passer au total 24 mois fermes de prison.

L’activiste de la société civile est également tenue de publier à ses frais l’extrait ou l’intégralité de la décision sur sa page Facebook et dans le bimensuel courrier confidentiel.

En mi-décembre 2019, suite à la publication d’un article dans Courier confidentiel, faisant cas de l’évasion spectaculaire en février 2019, d’un gardé en vue au camp Paspanga de Ouagadougou, Safiatou Lopez Zongo s’en est prise durement à l’Adjudant-Chef Major Abdoulaye Sawadogo, sur sa page Facebook.

Agence d’information du Burkina

Photos d’archives: aouaga.com et lefaso.net

Côte d’Ivoire-AIP/Duncan démissionne de ses fonctions de Vice-présidence de la République

Côte d’Ivoire-AIP/Duncan démissionne de ses fonctions de Vice-présidence de la République

Abidjan, 13 juil 2020 (AIP) – Le président de la République, Alassane Ouattara a mis fin aux fonctions du vice-président Daniel Kablan Duncan après la demande de démission de celui-ci, selon un communiqué lu le lundi 13 juillet 2020 par le secrétaire général de la Présidence, Patrick Achi.

M. Achi a précisé que le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan a remis au président de la République, sa démission à ce poste pour des raisons de convenance personnelle par une correspondance en date du 27 février 2020.

Après plusieurs entretiens, dont le dernier a eu lieu le 07 juillet 2020, le président de la République a pris acte de cette démission et a procédé le mercredi 08 juillet 2020 à la signature d’un décret mettant fin aux fonctions de Daniel Kablan Duncan, conformément à la Constitution, telle que modifiée par la loi constitutionnelle n° 2020-348 du 19 mars 2020.

Le Président Alassane Ouattara a tenu à rendre un hommage à un ‘’grand serviteur de l’Etat, un homme de devoir et d’engagement’’. Il félicite son collaborateur qui a occupé successivement les postes de ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, Premier ministre et vice-président de la République pour son importante contribution à ses cotés et au service de la Nation.

M. Duncan avait été nommé au poste de vice-président de la République par le Président Alassane Ouattara, le 10 janvier 2017.

(AIP)

 

 

Zoundwéogo: une association célèbre en différé, la journée de l’enfant africain

Les lauréats du jeu concours ont reçu des fournitures scolaires comme récompense.

Zoundwéogo: une association célèbre en différé, la journée de l’enfant africain

Manga, (AIB)-L’Association Zak La Yilguemdé (AZLY) a célébré, en différé, le dimanche 12 juillet 2020, à Bindé, province du Zoundwéogo, avec les enfants de ladite commune, l’édition 2020 de la Journée de l’enfant africain (JEA).

La journée du dimanche 12 juillet 2020 restera spéciale pour les tout-petits de la commune rurale de Bindé dans la province du Zoundwéogo.

En effet, c’est ce jour que l’Association Zak La Yilguemdé (AZLY) a choisi pour célébrer, en différé en raison de la Covid 19, la Journée de l’enfant africain (JEA), commémorée chaque 16 juin de l’année pour rappeler le massacre des enfants de Soweto (Afrique du Sud) en lutte pour la reconnaissance de leurs droits.

La cérémonie a été marquée par diverses activités ludiques et de sensibilisation autour de la thématique nationale de l’édition à savoir : «L’accès à un système de justice adapté aux enfants dans un contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso».

Il s’agit, entre autres, de théâtre et sketch, de prestation d’artistes, de jeux de socialisation et un concours sur les conséquences du travail des enfants et leurs droits et devoirs.

La représentante des enfants Gloria Kaboré a plaidé auprès des autorités locales pour plus d’engagements en faveur de l’amélioration de leurs conditions de vie.

La représentante des enfants, Gloria Kaboré a souhaité plus d’investissement des autorités locales pour la cause de l’enfant.

Si elle a loué les efforts déjà fournis dans ce sens ainsi que le soutien «sans relâche  de AZLY pour la cause des enfants du Zoundwéogo depuis plusieurs décennies», la porte-parole des tout-petits a estimé que beaucoup reste encore à faire notamment dans le domaine de l’éducation.

«Nous reprenons maintes fois des classes, nous abandonnons l’école pour du travail, à cause d’une grossesse, parce que nous n’avons pas assez à manger à l’école et que nous n’arrivons pas à bien étudier », a déploré Gloria Kaboré.

Joignant sa voix à celle des enfants, la secrétaire exécutive de AZLY, Aimée Yaméogo a, de ce fait, souhaité que le bien-être des tout-petits soit une priorité lors des sessions communales et dans les politiques de développement local.

Madame Yaméogo a aussi trouvé pertinent le choix du thème national de la JEA 2020 et l’invite lancée par le gouvernement à l’ensemble des acteurs de la protection de l’enfance «à la réflexion mais surtout à l’action en vue d’une meilleure effectivité de ses droits».

La secrétaire exécutive de AZLY, Aimée Yaméogo, a félicité les responsables de la commune de Bindé pour leur disponibilité à accompagner les enfants.

Dans la même veine, le maire de Bindé par le biais de son représentant, le secrétaire général  de la commune, Mahamoudou Kouda, s’est félicité de l’opportunité offerte aux acteurs de penser à des solutions plus pérennes pour accompagner les enfants.

Il a, du reste, marqué la disponibilité de son conseil municipal pour plus d’actions en faveur de leur épanouissement ainsi que pour l’accompagnement aux structures de soutien à l’enfance dont AZLY pour, entre autres, ses projets de «Zone libre de tout travail d’enfant » et de lutte contre le mariage d’enfants dénommé «Son choix».

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO 

 

 

 

Manifestations au Mali : 11 morts enregistrés, l’imam Dicko appelle au «calme»

Mali-Manifestations-Décès-Appel

Manifestations au Mali : 11 morts enregistrés, l’imam Dicko appelle au «calme»

Ouagadougou, 13 juillet 2020 (AIB)- L’imam Dicko a demandé dimanche à Bamako, à «la jeunesse malienne de faire preuve de retenue et de calme» au troisième jour de leur mouvement de contestation contre le président Kéita qui a fait au moins onze morts et 124 blessés.

«Je demande à la jeunesse malienne de faire preuve de retenue et de calme. Nous pouvons vraiment trouver et obtenir tout ce que nous cherchons dans la patience, dans les bonnes manières. Évitons toute sorte de violences», a déclaré dimanche l’imam Mahmoud Dicko.

 La figure centrale du mouvement de contestation s’exprimait à Bamako lors de l’inhumation de leurs militants tués au cours de trois jours de manifestation pour exiger le départ du pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keita.

Selon un bilan de source hospitalière, entre vendredi et dimanche midi, l’on a enregistré onze morts et 124 blessés au cours de ces manifestations.

Après une nuit de samedi très mouvementée, les violences ont baissé d’intensité dimanche, même si la situation est restée tendue par endroits.

Des bornes de bétons rendaient la circulation difficile sur un pont de la capitale, des barricades et des pneus brûlés se trouvaient aussi sur une route qui mène vers l’aéroport, selon les constats de RFI.

Plusieurs leaders du Mouvement ont été arrêtés entre vendredi et samedi, à Bamako.

Parmi eux, Choguel Maïga et Mountaga Tall. Ce dernier a été relâché, tard dans la nuit de samedi à dimanche.

Dans une tentative d’apaisement, le président Ibrahim Boubacar Kéita a annoncé samedi soir, une «dissolution de fait» de la Cour constitutionnelle.

La décision de l’institution d’invalider une trentaine de résultats des élections législatives de mars-avril a été un élément déclencheur de la contestation qui a atteint son apogée vendredi et samedi.

Pour l’imam Mahmoud Dicko, «la lutte continue pour la bonne gouvernance, contre la corruption endémique et pour la refondation du Mali»

Agence d’Information du Burkina

Wis

Source : RFI

Photo : RFI

 

Burkina/Législatives 2020 : «L’idée de report pose un gros problème» (Clément Sawadogo)

Burkina-Elections-Débat

Burkina/Législatives 2020 : «L’idée de report pose un gros problème» (Clément Sawadogo)

 Ouagadougou, 13 juillet 2020 (AIB) – Le vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) Clément Sawadogo a déclaré ce lundi sur la radio RFI, que, «l’idée de report» des prochaines élections législatives «pose un gros problème».

«On reporte jusqu’à quand ? Si on reporte d’un an comme le demande l’Assemblée (Nationale), est-ce qu’on aura l’assurance qu’on aura fini avec toutes les questions sécuritaires», s’est questionné lundi matin le vice-président du MPP.

Pour Clément Sawadogo qui s’exprimait sur les antennes de Radio France international (RFI), «l’idée de report pose un gros problème».

La scène politique burkinabè est animée depuis plusieurs jours par le débat sur le report ou non des élections législatives.

Mercredi, le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé s’est déclaré favorable au report estimant que si l’on part aux élections et que des provinces ne sont pas représentées à l’hémicycle, l’Assemblée nationale n’aura pas «de légitimité» et ce sera «de l’exclusion».

Selon Clément Sawadogo, l’idée de report leur «cause d’énormes problèmes car elle va à l’encontre du dialogue politique (opposition et majorité) que le chef de l’Etat a convoqué sur ces questions».

Vendredi, au cours d’une conférence de presse conjointe ; l’opposition et la majorité présidentielle ont réaffirmé leur soutien aux conclusions du dialogue politique qui stipule la tenue effective des élections couplées législatives et présidentielle à la date du 22 novembre 2020.

Pour Clément Sawadogo, «on part vers l’abandon du projet de report parce qu’il ne pourra pas prospérer avec un désaccord de la quasi-totalité de la classe politique».

Selon lui, «si au jour des élections, il y a des zones où l’on ne peut pas accéder», cela fera «l’objet d’un bon consensus au sein de la classe politique».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Révision du fichier électoral :322 425 de personnes enrôlées dans le Houet  

Révision du fichier électoral

322 425 de personnes enrôlées dans le Houet

 

La révision du fichier électoral dans le cadre des élections présidentielle et législative lancée dans le Houet le 23 juin 2020 a pris effectivement pris fin le 09 juillet 2020. A l’heure du bilan 322 425 personnes ont été enrôlées.

 

Après le lancement de l’enrôlement biométrique dans le Houet le 23 juin 2020 l’heure est au bilan en cette fin de parcours le 09 juillet 2020.  La Commission électorale nationale indépendante (CENI) espérait avoir 280 000 personnes enrôlées dans la circonscription du Houet. Au regard des chiffres communiqués, la moisson a été plus abondante dans la présente circonscription. En effet, les statistiques de la Commission électorale provinciale indépendante (CEPI) du Houet révèlent 322 425 personnes enrôlées dans le cadre du présent enrôlement biométrique soit 42 425 de plus dans les attentes. Toujours selon les statistiques, la répartition au niveau des 13 communes de la province est la suivante : pour la commune à statut particulier de Bobo-Dioulasso on dénote 27 373 personnes enrôlées dans l’arrondissement n°1, 42 689 dans l’arrondissement n°2, 28 668 dans l’arrondissement n°3, 40 298 dans l’arrondissement n°4, 45 963 dans l’arrondissement n°5, 30 330 dans l’arrondissement n°6 et 46 667 dans l’arrondissement n°7 soit un total de 261 988 enrôlées.

En ce qui concerne les commune rurales, la commune de Bama a enregistré 15 184 enrôlées ; Dandé 4 446 ; Faramana 1 452 ; Fo 2 285 ; Karangasso-Sambla  4 368 ; Karangasso-Vigué 6 473 ; Koundougou 2 961 ; Lena 3 200 ; Padema 4 406 ; Péni 6 752 ; Satiri 4 862 ; Toussiana 4 048. Le président de la commission électorale communale indépendante (CECI) de Bobo-Dioulasso, le Dr Issa Tarpaga s’est réjoui du bilan de l’enrôlement au niveau de sa circonscription au regard des chiffres. « Dans l’ensemble, tout s’est bien passé»; a-t-il déclaré. Le Président Tarpaga a toutefois déploré le comportement frauduleux de certaines personnes tendant au transport de personnes dans le centre d’Accart-Ville avec des engins à trois roues et dont les concernés ont été interpelés par la police et entendus.

Michel Kiérou KI

(Stagiaire)

LE MONDE EN BEF DU LUNDI 13 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 13 JUILLET

VARSOVIE – Le président conservateur polonais Andrzej Duda devançait légèrement le maire libéral pro-européen de Varsovie Rafal Trzaskowski au second tour de l’élection présidentielle de dimanche, selon un sondage à la sortie des urnes affiné dans la nuit.

 

BARCELONE (Espagne) – L’augmentation du nombre de cas de nouveau coronavirus a contraint dimanche la Catalogne à confiner à nouveau chez elles, en plein été, près de 200.000 personnes.

 

JOHANNESBURG – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a décidé dimanche de réimposer un couvre-feu et de suspendre à nouveau la vente d’alcool face à une recrudescence des cas de coronavirus dans son pays.

 

BAMAKO – L’imam à la tête de la coalition qui réclame un changement de pouvoir au Mali a appelé ses partisans au calme dimanche après deux jours de troubles qui ont fait au moins onze morts et créé un climat quasiment insurrectionnel à Bamako.

 

PARIS – La force européenne « Takuba », un groupement de forces spéciales destiné à accompagner les soldats maliens au combat face aux jihadistes, sera « prête à agir à partir du 15 juillet » avec une centaine de militaires estoniens et français, selon la ministre française des Armées.

 

HONG KONG – Plus de 600.000 Hongkongais ont participé samedi et dimanche aux primaires organisées par les partis du camp pro-démocratie pour désigner leurs candidats aux élections législatives de septembre, ont affirmé dimanche les organisateurs.

 

SOFIA – Des milliers de Bulgares sont descendus dans la rue dimanche pour la quatrième soirée consécutive pour protester contre la corruption et réclamer la démission du gouvernement conservateur du Premier ministre Boïko Borissov.

 

TEHERAN – L' »élément clef » à l’origine du drame du Boeing ukrainien abattu le 8 janvier près de Téhéran (176 morts) est une « erreur humaine », le mauvais réglage d’un radar militaire ayant été suivi d’autres dysfonctionnements, selon un rapport de l’Aviation civile iranienne.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Une explosion suivie d’un incendie spectaculaire a fait au moins 21 blessés dimanche à bord d’un navire militaire américain dans une base navale de Californie.

 

CALAIS (France) – Une « cellule franco-britannique de renseignement » dans la lutte contre les passeurs de migrants a été mise en place avec une convention signée dimanche par les ministres de l’Intérieur français Gérald Darmanin et britannique Priti Patel à Calais (Nord de la France).

 

TIRANA – La guerre menée par la rébellion kosovare contre les Serbes « a été propre et juste », a déclaré dimanche le président Hashim Thaçi, entendu lundi par la justice internationale sur les accusations de crimes de guerre le visant.

 

BEYROUTH – L’ancien patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a accusé les autorités françaises de l’avoir « abandonné » peu après son arrestation au Japon fin 2018, affirmant avoir été traité comme n’importe quel « citoyen français moyen », dans une interview sur la chaîne Al-Arabiya.

 

WASHINGTON – Le conseiller de la Maison Blanche pour le commerce a dit dimanche attendre du président américain Donald Trump une « action forte » à l’encontre des applications chinoises TikTok et WeChat, dans un contexte de tensions entre Washington et Pékin.

 

CITE DU VATICAN – Le pape François a joint sa voix dimanche au choeur des critiques de la conversion en mosquée de l’ex-basilique Sainte-Sophie à Istanbul, se disant « très affligé » par cette décision de la Turquie.

 

BAKOU – L’Azerbaïdjan et l’Arménie se sont mutuellement accusées dimanche d’avoir déclenché une attaque militaire à leur frontière, des affrontements qui ont fait deux morts et cinq blessés au sein des forces azerbaïdjanaises, selon Bakou.

 

DUBAÏ – Les rebelles Houthis ont donné leur accord à une inspection par une équipe de l’ONU d’un pétrolier abandonné au large du Yémen avec un chargement de 1,1 million de barils de brut qui fait peser le risque d’une pollution sans précédent en mer Rouge.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Un Américain trentenaire est mort au Texas des suites du coronavirus après avoir été infecté par le Covid-19 lors d’une « Covid party », soirée organisée par une personne contaminée.

 

VARSOVIE – Un ex-soldat polonais, ancien combattant d’Afghanistan, qui s’était enfui en forêt durant trois jours avec son puma en refusant de le remettre à un zoo, s’est finalement rendu à la police dans le sud du pays.

 

COX’S BAZAR (Bangladesh) – Une marée de déchets plastiques sans précédent à Cox’s Bazar, au Bangladesh, a envahi l’une des plus longues plages du monde, déclenchant dimanche une course pour sauver des tortues marines.

 

LONDRES – La police anglaise a annoncé dimanche avoir arrêté un garçon de 12 ans soupçonné d’être l’auteur de messages racistes, dont une image du Ku Klux Klan, adressés à Wilfried Zaha, l’attaquant star du club de football Crystal Palace.

 

NEW YORK (Etats-unis) – Le petit-fils d’Elvis Presley, Benjamin Keough, est mort dimanche à 27 ans, a indiqué à l’AFP le manager de sa mère, Lisa Marie Presley. Ce dernier n’a pas donné d’information sur les causes du décès, mais il pourrait s’agir d’un suicide, selon le site d’informations TMZ.

 

(AFP)

L’investiture du président Kaboré s’impose aux quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

L’investiture du président Kaboré s’impose aux quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 13 juil. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi consacrent leurs Unes à l’investiture, samedi dernier, du président Roch Marc Christian Kaboré comme candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) en vue de la présidentielle prévue en novembre prochain.

Le journal privé Le Quotidien barre à sa Une : «Présidentielle du 22 novembre 2020 : Roch Marc Christian Kaboré officiellement investi candidat du MPP».

«Présidentielle 2020 : Roch Kaboré, porte-étendard du MPP», arbore, pour sa part, le quotidien national Sidwaya, informant que c’est désormais officiel, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est candidat à sa propre succession.

Selon Sidwaya, le président sortant a été investi par son parti, le Mouvement du peule pour le progrès (MPP) au cours d’un congrès extraordinaire, le samedi 11 juillet 2020 à Ouagadougou.

Le même journal, sous le titre : «Incarner une nouvelle vision», consacre son éditorial à l’investiture du président Kaboré.

Pour l’éditorialiste de Sidwaya, «au-delà de l’insécurité et de la fronde sociale continue, le projet de société de chaque prétendant à la magistrature suprême sera scruté à l’aune des thèmes émergents, tels que l’exploitation minière, la réconciliation nationale, le respect des droits humains, la lutte contre la corruption et la gestion du foncier».

Et de conclure que «Roch Kaboré devrait pouvoir donner des gages solides et apporter des solutions novatrices aux défis du moment».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés affiche : «Investiture Roch Marc Christian Kaboré : Le MPP rêve d’un deuxième coup K.-O».

Quant à Le Pays, autre quotidien privé, il met en exergue : «Roch investi candidat du MPP et de l’APMP (Alliance des partis de la majorité présidentielle, Ndlr».

Ce journal croit savoir que «le plus dur reste à venir», car, argumente-t-il, «avec ce quinquennat au bilan mitigé, et une probable guerre de position des candidats de son parti aux législatives, au cours de laquelle le choc des ambitions va remettre sur le tapis, les intrigues et les mesquineries de caniveaux dont les hommes politiques sont spécialisés».

C’est à juste titre que Aujourd’hui au Faso (privé) fait remarquer ceci : «Roch investi par le MPP : Un président-candidat à l’épreuve».

Dans son commentaire, l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, mentionne que «marqué par le terrorisme, les grèves à tiroirs et ces derniers temps par le cloaque de certaines affaires touchant son entourage, ces 4 ultimes mois pourraient constituer un inventaire avant la vraie campagne».

Agence d’information du Burkina

Loropéni : trois personnes tuées, une portée disparue dans des affrontements

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Loropéni : trois personnes tuées, une portée disparue dans des affrontements

Loropéni, 11 juillet 2020(AIB)-Trois personnes ont été tuées, deux autres blessées et une portée disparue, dans la nuit du vendredi au samedi, à Tako-Yoyora (Loropéni, Sud-ouest), à la suite d’un différend coutumier entre Lobi et Dôgôssè.

La nuit du vendredi 10 au samedi 11 juillet 2020, a jeté  le trouble sur les excellentes relations qui lient les populations Lobi et Dôgôssè, vivant dans le village de Tako-Yoyora, commune de Loropéni, à environ 82 kilomètres de Gaoua dans la région du Sud-ouest.

En effet des altercations nées d’un différend coutumier, a causé la mort de trois personnes, la blessure de deux autres et la disparition d’un autre. Une moto et un tricycle ont été également incendiés.

Selon les informations recueillies le lendemain sur place par l’AIB, les affrontements ont éclatés  suite  à la présumée violation d’une règle coutumière lobi.

Il s’agit de la règle qui  interdit à une tierce personne d’assister au bain des appelés à l’initiation, sous peine d’être  punie sévèrement.

Toutefois, vendredi, un Dôgôssè, revenant d’un marché voisin, aurait franchi le lieu interdit. Il a alors été agressé par des guides  de l’initiation.  Les proches du blessé ont été aussi agressés sur la route de l’évacuation sanitaire.

Ce sont ces agressions qui ont mis le feu aux poudres et causé les pertes humaines et matérielles.

Interrogées par l’AIB, les deux parties se rejettent la responsabilité de l’escalade de la violence

«Ils sont venus violer nos règles d’initiation. Pourtant ils  savent qu’il est interdit de voir les initiés à la fontaine se laver mais un d’entre eux l’a fait», s’est indigné Konyalè Sami Noufé de Nianiara (quartier Lobi).

M. Noufé explique qu’ils ont été agressés chez eux et que c’est la raison pour laquelle, les siens ont riposté énergiquement.

Pour les habitants de Yaya (quartier Dôgôssè), un clan ne peut pas imposer ses lois coutumières  à un autre. Le porte-parole, Amara Farama a assuré  que son groupe a agi que pour se défendre.

Pour faire baisser la tension, le Haut-commissaire du Poni Antoine Doamba et le maire de la commune de Loropéni, ont fait le déplacement de Tako-Yoyora.

M. Doamba  a invité  les parties à la retenue et au sens de la responsabilité. Il a rappelé que les différends entre les individus sont tranchés par la justice. «Il n’est pas question qu’on se rende justice soi-même  parce que cela va entraîner un engrenage de violences sans issue», a martelé le Haut-commissaire.

Par ailleurs il a laissé entendre que les deux groupes vivant dans le village ont une seule communauté de destin. De ce fait il est nécessaire qu’ils cultivent le mieux vivre ensemble.

Pour parer à toute éventualité  d’autres cas de violence, l’administration  a fait stationner des forces de police entre les deux quartiers du village.

Agence d’information du Burkina

Evariste YODA

                              Encadré

Une négociation pour enlever un corps

A l’arrivée des autorités provinciales du Poni au village de Toko-yoyora, dans le quartier Nianiara, il a été constaté  le corps d’une personne agressée mortellement et gisant dans son sang à terre.   Après un entretien avec les habitants des lieux, il ressort que c’est une victime du camp averse. La délégation a souhaité l’enlèvement du corps  par son groupe d’appartenance. Mais elle s’est opposée à un  refus catégorique des résidents. Car ils disent attendre de pied ferme les propriétaires du corps.Pour éviter l’escalade de violence, après d’âpres négociations,  les hôtes ont fini par obtenir  l’enlèvement du corps pour le restituer à sa famille..

EY.

 

 

 

 

 

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