Burkina-Filière-Tomate-Tracasserie-Lutte
Burkina : Une Coopérative veut lutter contre les tracasseries dans la filière tomate
Ouagadougou, 14 oct. 2021 (AIB)- La société coopérative Wend-Panga des commerçants et exportateurs du Kadiogo s’est engagée mardi, à lutter contre les tracasseries routières qui existent dans l’exportation de la filière tomate, rapporte jeudi, le quotidien Sidwaya.
«Cette coopérative s’engage à la commercialisation de la tomate à l’étranger et au niveau national. Elle s’engage aussi à lutter contre les tracasseries routières dont sont victimes ses membres et à l’organisation de la filière tomate », a affirmé le président du conseil d’administration de la société coopérative, Moctar Ouédraogo.
Pour lui, les acheteurs de tomates nationaux et sous-régionaux peuvent compter désormais sur sa Société coopérative pour leur approvisionnement régulier en produits de qualité.
M. Ouédraogo s’exprimait mardi, à Ouagadougou, à l’ocassion du lancement officiel des activités ; suivi d’une assemblée générale de la société coopérative Wend-Panga.
La marraine de la cérémonie, Hélène Damiba Zoma, une pionnière de l’exportation de tomate vers la Côte d’Ivoire s’est réjouie de la naissance de la structure coopérative, au profit de la filière tomate dans le pays.
« La naissance de cette coopérative va organiser la filière tomate au Burkina Faso. La nouvelle génération va mieux faire que nous et je vous encourage à être honnêtes, solidaires et à prendre au sérieux votre activité », a-t-elle conseillé aux membres de la coopérative.
Le patron de la Société de transit concorde ivoiro-burkinabè (Sococib), Issaka Sawadogo par ailleurs parrain de la manifestation, a exhorté les membres de la coopérative, au respect de la règlementation en vigueur concernant le transport des produits de crus.
« Aujourd’hui, même les animaux ont des papiers délivrés par les vétérinaires. Il est inadmissible que dans les camions transportant des tomates, on retrouve des ouvriers sans acte de naissance ni de carte d’identité », a-t-il expliqué.
M. Sawadogo a en outre invité les exportateurs à ne pas charger d’autres marchandises que celles déclarées à la douane.
La conseillère technique du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Gisèle Sagnon, a pour sa part, rassuré les commerçants de la disponibilité de son département à leur accorder un soutien technique et financier pour une meilleure structuration de la filière tomate au Burkina.
« Avec 300 mille tonnes/an, dont 100 mille emportées vers les pays côtiers de la CEDEAO, la filière tomate a été retenue parmi les filières porteuses identifiées pour impulser le développement du Burkina », a-t-elle fait remarquer.
Agence d’information du Burkina
NO/wis
