Burkina-Presse-Revue

Terrorisme et justice dominent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 9 mai 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi, commentent le dossier de Béguédo dans la région du Centre-Est, qui a vu la destruction des maquis et bars dans la nuit du 31 mars au 1er avril dernier, celui du procès Thomas Sankara, sans oublier l’attaque terroriste de la maison d’arrêt de Nouna, le week-end écoulé.

« Attaque maison d’arrêt de Nouna : Une soixantaine de prisonniers dans la nature », arbore à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal privé rapporte que la maison d’arrêt et de correction de Nouna, dans la région de la Boucle du Mouhoun a été la cible d’une attaque terroriste, dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mai 2022, par des Hommes armés non identifiés (HANI).

Selon le confrère, les HANI, venus en grand nombre ont sillonné toute la ville, agressé des familles et libéré tous les pensionnaires du centre pénitentiaire.

A ce propos, le quotidien privé Le Pays signale la libération de plus de 60 détenus dont trois terroristes après l’attaque de Nouna.

Dans la même veine, le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso citant l’AIB, révèle que l’attaque a fait un mort, plus de 60 évadés et d’importants dégâts matériels.

Sous un autre volet, le quotidien public Sidwaya titre : « Affaire bars vandalisés à Béguédo : un à trois ans de prison requis contre des prévenus ».

D’après le quotidien d’Etat public, les prévenus dans l’affaire de saccage des débits de boissons de Béguédo seront situés sur leur sort le 20 mai  prochain.

A l’en croire, c’est une décision du Tribunal de grande instance de Tenkodogo le vendredi 6 mai 2022, après trois jours d’auditions des prévenus.

L’Observateur Paalga, pour sa part, soutient que les réquisitions du parquet concernant le saccage de maquis à Béguédo vont de la relaxe à 36 mois de cachot.

Toujours sur le chapitre de la justice, Le pays laisse voir à sa première page : «Détention du lieutenant-colonel Zoungrana : Des jeunes manifestent leur mécontentement ».

De son avis, quelques dizaines de jeunes ont manifesté le samedi 7 mai 2022 devant le Tribunal militaire de Ouagadougou pour réclamer la libération du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana.

Le Pays explique que le lieutenant-colonel Zoungrana, accusé début janvier, de tentative de coup d’Etat contre le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré a été incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées depuis le 10 janvier dernier.

Pour L’Observateur Paalga, depuis l’incarcération de l’Officier Zoungrana, des voix ne cessent de se lever pour exiger sa libération et de celle de sept autres soldats soupçonnés de « déstabilisation des institutions de la République ».

Sur le sujet, l’Express du Faso publie à sa manchette : « Demande de libération du lieutenant-colonel Zoungrana, force à la loi ».

Le dossier Thomas Sankara s’invite à la Une de la presse burkinabè.

De l’avis du quotidien d’Etat Sidwaya, Me Bénéwendé Sankara était l’invité du «club de la presse » le vendredi 6 mai à Ouagadougou, initié par le Centre national de presse Norbert-Zongo.

Il souligne que l’avocat de la famille est revenu sur les péripéties des 25 ans du marathon judiciaire du président Thomas Sankara.

Le journal privé Le Pays commente les propos de Me Bénéwendé qui  souligne qu’on ne peut pas payer la famille Sankara.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/as/ak

 

 

 

 

 

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