8e édition des Journées nationale de la jeunesse

Plus de 10 000 jeunes attendus à Bobo-Dioulasso

Le comité d’organisation de la 8e édition des Journées nationales de la jeunesse (JNJ) a animé une conférence de presse le samedi 3 mars 2024 à Bobo-Dioulasso. Les grandes lignes de cet évènement qui se tiendra du 31 juillet au 4 août prochain ont été évoquées au cours de cette rencontre avec la presse.

 

Après le rendez-vous manqué de 2021 pour cause de la pandémie de la covid-19, l’édition triennale des Journées nationales de la jeunesse (JNJ) est de retour sous le thème « marchons ensemble ». Elle se tiendra du 31 juillet au 4 aout prochain à Bobo-Dioulasso. L’annonce a été faite le samedi 3 mars 2024 dans la cité de Sya au cours d’une conférence de presse animée par les organisateurs de l’évènement. Cette conférence a servi également de cadre pour lancer officiellement les activités des préparatifs des journées. Au programme des journées, sont inscrits entre autres, des catéchèses, des « workshops », des temps interreligieux et des célébrations eucharistiques.

Selon le président du Conseil national de la jeunesse catholique (CNJC), et membre du comité d’organisation, Armel Régis Nikiéma, cette édition se veut une de résilience dans ce contexte sécuritaire difficile. Au-delà, a-t-il ajouté, elle sera particulière en ce sens qu’elle se déroule dans un contexte jubilaire, le CNJC célébrant ses 25 ans cette année.  A écouter Armel Régis Nikiéma, environ 10 000 jeune sont attendus à ce rendez-vous. Ils viendront des 15 diocèses du Burkina Faso, avec des jeunes d’autres confessions religieuses invités. Par ailleurs, d’autres participants viendront de pays étrangers d’Afrique, d’Asie et d’Europe. Plusieurs innovations, a-t-il fait savoir, sont à l’ordre du jour. Il s’agit, entre autres, de la digitalisation entière des inscriptions des pèlerins  et la mise en place d’un système  formalisé des volontaires pour les services.

M. Nikiéma a expliqué que l’inscription peut se faire de façon individuelle ou groupée via le nouveau site internet du CNJC (www.cnjc.com). « Le coût de la participation est de 5 000 F CFA pour chaque pèlerin. Aussi, le coût de transport est à sa charge », a-t-il affirmé. Le premier responsable du CNJC a profité lancer un appel à la jeunesse des différents diocèses afin que la mobilisation soit au rendez-vous. Une telle activité nécessite beaucoup de moyens humains logistiques, et financiers, a reconnu Armel Régis Nikiéma. Il a alors réitéré son appel aux potentiels partenaires sociaux, techniques, et financiers à appuyer ces journées. L’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, a patronné la conférence de presse. Il a dans la même lancée appelé à la mobilisation et au soutien de tous pour une réussite de l’évènement.

Mgr Paul Ouédraogo a rappelé que les JNJ découlent des journées mondiales de la jeunesse qui sont l’initiative  du pape Jean Paul II en 1986, et visent à offrir aux jeunes un cadre de rencontre d’échanges pour stimuler  leur foie, leur engagement, leur participation à la vie de l’église et à la transformation de leur société.  «  Ce ne sont pas des rassemblements uniquement cultuels », a-t-il dit. Y a-t-il des dispositifs qui sont prévus pour assurer l’hébergement des pèlerins et leur sécurité ?   A ces interrogations des journalistes, les conférenciers ont rassuré que tout sera mis en œuvre pour garantir la sécurité des pèlerins et leur hébergement.

Alpha Sékou BARRY

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