Comités locaux de dialogue

Des journalistes de l’Ouest sensibilisés

Le ministère chargé de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale a organisé, le 10 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, une rencontre avec des acteurs des radios locales des régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest. Cette rencontre visait à les sensibiliser sur la mise en place des comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix.

 

Le ministère chargé de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale veut associer les journalistes à la mise en place des Comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix (CLDRP). C’est dans ce sens qu’il a réuni les acteurs des radios locales des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest pour un atelier, le vendredi 10 juin 2022 à Bobo-Dioulasso. Cet atelier avait pour thème « Sensibilisation des acteurs de la radio sur le processus de la mise en place des Comités Locaux de Dialogue pour la Restauration de la Paix (CLDRP) ». L’objectif principal de la mise en place de ces comités locaux, est de déployer, parallèlement aux opérations militaires, des mécanismes permettant d’instaurer le dialogue entre les Burkinabè, en vue d’un retour de la paix, selon le haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama. Si les fonctions d’une radio sont d’informer, de former, de sensibiliser et de divertir, il s’avère qu’au Burkina Faso, les radios locales restent les premières sources d’information des populations à la base, d’où cet atelier pour leur permettre de donner une information « saine » aux auditeurs, a-t-il précisé. « Cette sensibilisation permettra désormais de véhiculer le message juste et crédible pour susciter la mobilisation et l’adhésion des populations au processus de dialogue en cours, afin de faire barrage au terrorisme », a fait savoir M. Soulama. Pour le coordonnateur des Comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix, le capitaine Issiaka Barry, cette approche permettra de soutenir les initiatives locales de dialogue pouvant aboutir à une réconciliation entre les Burkinabè et d’offrir une alternative d’issue pacifique pour les membres des groupes armés. Cependant, M. Barry reste clair qu’il ne s’agit pas là d’une négociation avec les groupes terroristes, mais d’un dialogue pour donner, a-t-il précisé, une chance aux combattants qui regrettent leurs actes et qui souhaiteraient changer de camp.

Kamelé FAYAMA

Sosthène SOMBIE

(Stagiaire)

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