Décès de Braima Sanou
Dernier hommage à un « mordu » de la radio
Décédé le mardi 8 mars dernier, Braima Sanou, jusque-là journaliste à la Rtb2 Hauts-Bassins, a été inhumé dans l’après-midi du jeudi 10 mars 2022 dans son village natal, Banankélédaga. Plus tôt dans la matinée, un hommage lui a été rendu par ses collaborateurs et confrères dans la cour de la rtb2.
Les auditeurs de Radio Bobo ainsi que ceux de la radio nationale, sauf archives, n’entendront plus la voix de Braima Sanou. Il a définitivement déposé le micro. Ce journaliste à la rtb2-Hauts-Bassins, officiant jusque-là à « Radio Bobo » (ou rtb2 radio-Bobo), est décédé le mardi 8 mars 2022 au Centre hospitalier Souro Sanou (CHUSS) à Bobo-Dioulasso, des suites de maladie. Celui que le monde de l’information pleure aujourd’hui a su laisser ses marques. Comme l’a fait ressortir l’oraison funèbre, ce grand passionné de radio a débuté sa carrière à Radio Bobo en 1992. De 2000 à 2002, il suivra une formation au Centre de formation professionnel de l’information (CFPI), actuel Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), où il sortira aguerri en animation et production radiophoniques. « Bra » comme les intimes l’appelaient, a intégré la Fonction publique burkinabè, puis immédiatement la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), le 1er janvier 2006. Il servira jusqu’à son dernier souffle à Bobo-Dioulasso. Ses collègues ne tarissent pas d’éloges à son sujet. « Nous avons perdu un collègue, un ami. Il était prêt à mouiller le maillot à tout moment. Que la terre du Burkina Faso lui soit légère et que Dieu veille sur sa progéniture », a lancé Abdoul Moumini Sorgho, un des collègues du défunt à la radio. Il a dit, en outre, retenir de Braima Sanou, un journaliste travailleur, sociable et accessible, qui a gravi les échelons jusqu’au poste de rédacteur en chef de la rtb2 radio. Adama Tiendrébéogo dit « Damus », animateur à la Radio Bobo, est un ami et collègue de longue date du regretté. « Je l’ai connu depuis 1994 quand je venais d’arriver et il était déjà à l’antenne comme animateur avec le Bal du samedi soir qu’il animait avec brio », a-t-il témoigné. Et de laisser entendre que Braima Sanou avait le cœur au micro. « Il aimait s’amuser. Mais quand il s’agissait du travail aussi, il le faisait avec sérieux. Il laisse un grand vide », a confié Damus.
Braima Sanou est né en 1966 dans le village de Banankélédaga à une dizaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, dans la commune de Bama, province du Houet. « L’homme du Bal du samedi soir » laisse derrière lui une veuve et 4 enfants.
Alpha Sékou BARRY
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Sosthène SOMBIE (Stagiaire)
